Le 12 janvier 2013, Yennayer 2963: Le Président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib, face à face avec les CNS lors de son allocution mystérieusement passée inaperçue aux yeux des journalistes de la presse "indépendante" algérienne. (Photo/Tamurt)
La presse algérienne que l’on qualifie abusivement d’indépendante et de démocratique se distingue systématiquement par un traitement très particulier de l’information dès qu’il s’agit de la Kabylie.
Toute la presse libre et démocratique que compte l’Algérie, également libre et démocratique, remplit ses colonnes de moult détails et de retranscriptions allant de la petite phrase à la totalité du discours dès que, par exemple, un festival arabo-africain des danses populaires est organisé à la maison de la Culture Mouloud Mammeri ou que des kabyles appellent au vote, ou qu’ils participent à des festivals de la chanson arabe ou qu’ils organisent les célébrations de Yennayer avec des expositions sur la poterie traditionnelle autour d’un bon « couscous oriental » .
Mais contrairement à la Kabylie des Bocchus*, celle des Ould Ali Lhadi, des Amara Benyounes et des Khalida Messaoudi, pour ne citer que ces trois exemples, la Kabylie qui résiste à la répression et au déni d’existence subit une véritable « omerta ». Ce vocable sicilien, propre à la terminologie de la mafia, exprimait à l’origine la loi du silence imposée par les mafieux dans leurs affaires criminelles, la non-dénonciation de ces crimes et les faux-témoignages. Ce vocable reflète parfaitement la situation de la presse "autorisée" en Algérie, celle que l’on dit libre, indépendante et ironie du sort, pro « démocratie » et pro « droits de l’homme ». Tout comme les observatoires des droits de l'Homme qui exercent librement leur droit d'observer séléctivement les atteintes aux droits de l’homme et à la liberté d’expression.
Ainsi, au lieu de rapporter le fait que la marche organisée par le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie à l’occasion de Yennayer ait été interdite et réprimée par la police algérienne, la presse "libre et démocratique" s’est fait un point d’honneur à minimiser l’action du mouvement autonomiste en parlant d’une « centaines de militants », sans ajouter que les voies d’accès étaient filtrés et que des policiers en civils « déconseillaient » aux citoyens de rejoindre les autonomistes du MAK.
Mieux que cela, et à titre d’exemple, un des titres en lignes, TSA en l’occurrence, a parait-il dépêché un journaliste (absent du lieu de la manifestation empêchée du MAK) qui n’a rien entendu des allocutions des dirigeants du MAK. Le journaliste, visiblement atteint d’une surdité sélective, n’a pas « entendu » les allocutions de Bouaziz Ait Chebib, Président du MAK, ni celle de Mouloud Hamrani, Président du Conseil universitaire de Tizi-Ouzou, ni celle de Hocine Azem, Secrétaire national aux relations extérieures, ni celle de Hachim Mohand Ouamer, conseiller auprès du président du Mouvement autonomiste.
En revanche, le très débrouillard journaliste de TSA a subitement retrouvé l’ouïe face à un « militant du MAK», qui s’est trouvé comme par hasard être un militant « anonyme » et qui lui a fait une déclaration, non pas politique mais exclusivement culturelle, sur la « fête » de Yennayer. Cet "anonyme du MAK" a fait l’impasse totale sur les revendications politiques exprimées à l’occasion de Yennayer 2963, des revendications pourtant largement diffusées par les appels publics de son propre mouvement et dont les plus emblématiques étaient : Yennayer consacrée comme journée férié, Solidarité avec l’Azawad et le peuple frère Tamasheq et Autodétermination de la Kabylie.
Le journaliste de TSA a même déchu Bouaziz Ait-Chebib, le premier responsable du MAK, de son titre de Président en écrivant « le MAK, un mouvement dirigé par Ferhat Mehenni », alors-même que Bouaziz Ait-Chebib est depuis le second congrès du MAK à la tête du Mouvement en Kabylie et que Ferhat Mehenni est, quant à lui, à la tête du Gouvernement provisoire kabyle en exil. Les deux organisations n’opèrent pourtant pas sur le même terrain. Le MAK active exclusivement en Kabylie tandis que le GPK est en charge de l’extérieur. Leurs domaines d’action sont très différents même s’ils sont complémentaires.
D’autre part, quand il s’agit de parler de Ferhat Mehenni, TSA et son journaliste n’ont jamais osé décliner sa fonction de Président du GPK. On se demande bien pourquoi ?
" Liberté" , un autre mal nommé de la presse "libre et démocratique" qui fait dans l’apologie du viol de la constitution, cherche par tous les moyens à gagner les faveurs de Bouteflika, notamment à l’occasion du 4ème mandat qui se dessine, a publié presque le même article que celui de TSA, à croire que les deux articles ont été écrits par le même journaliste. Pour le journaliste de liberté , il n’y a eu aucune prise de parole au cours de la marche interdite. Il s’est borné à parler de « la poignée de militants ». Ce journaliste-militant d’un parti dit d’opposition est largement connu à Tizi Ouzou pour être un « proche » des services algériens ; ce qui d’ailleurs transparaît nettement dans le langage haineux à l’égard des militants et sympathisants du MAK qui ont pourtant défié les services des CNS.
Selon ses propres collaborateurs, ce journaliste qui collabore à TSA et Liberté, est à la tête de l'association des journalistes de la Wilaya de Tizi-Ouzou. Ses confrères, qui reconnaissent, hors toute ouïe indiscrète, qu’ils ne sont pas libres de traiter l’information, et précisent qu'il suffit de lire ses comptes-rendus des activités de la gendarmerie et de la police pour s'apercevoir de la proximité du personnage avec les services algériens. Introduit à Liberté par le RCD, qu'il critique en catimini derrière son dos mais jamais dans ses écrits, ce triste personnage est aussi connu pour ses frasques journalistiques et ses papiers de complaisance.
Enfin, en plus de la presse "indépendante", "libre" et "démocratique", les droits de l’homme sont tout aussi sélectifs puisque l’observatoire algérien des droits de l’homme a relevé « la faible mobilisation du MAK pour Yennayer 2963 mais n’a pas assumé ce qui fait théoriquement sa raison d’exister : L’observatoire des Droits de l’Homme a « observé » la faible mobilisation mais n’a « condamné » ni l’interdiction, ni la répression d’une marche pacifique organisé par un mouvement pacifiste, ce qui revient, de fait, à légitimer l’interdiction et la répression puisqu’il ne les condamnent pas : il est bien connu que « qui ne dit mot consent ».
Quoi qu’il en soit, ce que la presse et l'observatoire algérien des droits de l’homme ont omis de dire, c’est qu’en dépit du terrorisme d’Etat, qui consiste à bloquer le passage aux citoyens en déployant des centaines de policiers devant l’Université de Tizi-Ouzou, plusieurs centaines de manifestants étaient au point de départ de la marche sans compter ceux qui attendaient aux abords le départ de la manifestation.
Si les manifestants n’étaient qu’« une poignée » où « une centaine », en sachant que ce sont les rapports de force qui font la différence avec les régimes despotiques, comment les manifestants auraient pu faire pression sur les forces de répression et faire libérer un des manifestant arrêté sur les lieux par la police ? Un évènement que la presse "libre et démocratique" n’a curieusement « pas vu » ; un évènement que l'observatoire algérien des droits de l’homme n’a également ni vu ni condamné.
Enfin, la marche de Bgayet (Bougie), qui, étant donné le désastre commis par le traumatisme de la trahison des partis d’opposition, a été une belle réussite. Elle n’a pourtant bénéficié d’aucune couverture médiatique en dehors du journal de Amara Benyounes qui est une des figures emblématique du clan des Bocchus. La dépêche de Kabylie (sic) a en effet publié un papier dans le seul but de réduire le nombre de manifestant. Fort heureusement les photos sont là pour démentir ses mensonges.
Enfin, il y a lieu de noter qu'aucun des titres de la presse dite libre n’a parlé de l’étudiante anglaise qui a été arrêtée par la police à Bgayet et à qui on a fait subir un interrogatoire au commissariat. L’étudiante était mêlée aux manifestants et filmait la marche dans le cadre de ses études. L’observatoire des droits de l’homme n’a pourtant rien observé et n’a rien condamné non plus. Ce sont les militants et les cadres du MAK qui l’ont retirée des griffes des policiers.
Il est de notoriété public que la presse autorisée que l’on qualifie très abusivement de libre et indépendante écrit sous les ordres du DRS. Il est également bien connu que quand la presse indépendante exerce sa liberté d’expression dans le cadre d’une dictature assassine, les informations librement diffusées sont à prendre avec des pincettes tout comme il faut au minimum multiplier par 4 les chiffres qu’elle annonce pour être approximativement dans le vrai. Selon les articles de la presse libre de la république démocratique et populaire de Bouteflika, personne n’a pris, de force, la parole à Tizi-ouzou, il n’y a eu aucune banderole déployée, aucun slogan n’a été scandé, aucune tentative d’arrestation n'a eu lieu et puis la marche n’avait aucun objectif politique en dehors de fêter Yennayer en compagnie de quelque centaine de CNS accompagnés par une poignée de militants du MAK…
zp/ai,
SIWEL 151618 JAN 13
* Bocchus était le roi de Maurétanie de 110 à 80 av. J.-C. Il avait pris les armes contre les Romains avec son célèbre gendre, le Roi Numide Jugurtha. Mais Bocchus finit par trahir le père de ses petits enfants en aidant les Romains à l’attirer dans un guet-apens en 106 avant J.-C.. En récompense de sa trahison, il a reçut le pays des Massaessyles avec le titre d'ami de Rome. Depuis, la rançon de la trahison a de beaucoup diminué.
Toute la presse libre et démocratique que compte l’Algérie, également libre et démocratique, remplit ses colonnes de moult détails et de retranscriptions allant de la petite phrase à la totalité du discours dès que, par exemple, un festival arabo-africain des danses populaires est organisé à la maison de la Culture Mouloud Mammeri ou que des kabyles appellent au vote, ou qu’ils participent à des festivals de la chanson arabe ou qu’ils organisent les célébrations de Yennayer avec des expositions sur la poterie traditionnelle autour d’un bon « couscous oriental » .
Mais contrairement à la Kabylie des Bocchus*, celle des Ould Ali Lhadi, des Amara Benyounes et des Khalida Messaoudi, pour ne citer que ces trois exemples, la Kabylie qui résiste à la répression et au déni d’existence subit une véritable « omerta ». Ce vocable sicilien, propre à la terminologie de la mafia, exprimait à l’origine la loi du silence imposée par les mafieux dans leurs affaires criminelles, la non-dénonciation de ces crimes et les faux-témoignages. Ce vocable reflète parfaitement la situation de la presse "autorisée" en Algérie, celle que l’on dit libre, indépendante et ironie du sort, pro « démocratie » et pro « droits de l’homme ». Tout comme les observatoires des droits de l'Homme qui exercent librement leur droit d'observer séléctivement les atteintes aux droits de l’homme et à la liberté d’expression.
Ainsi, au lieu de rapporter le fait que la marche organisée par le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie à l’occasion de Yennayer ait été interdite et réprimée par la police algérienne, la presse "libre et démocratique" s’est fait un point d’honneur à minimiser l’action du mouvement autonomiste en parlant d’une « centaines de militants », sans ajouter que les voies d’accès étaient filtrés et que des policiers en civils « déconseillaient » aux citoyens de rejoindre les autonomistes du MAK.
Mieux que cela, et à titre d’exemple, un des titres en lignes, TSA en l’occurrence, a parait-il dépêché un journaliste (absent du lieu de la manifestation empêchée du MAK) qui n’a rien entendu des allocutions des dirigeants du MAK. Le journaliste, visiblement atteint d’une surdité sélective, n’a pas « entendu » les allocutions de Bouaziz Ait Chebib, Président du MAK, ni celle de Mouloud Hamrani, Président du Conseil universitaire de Tizi-Ouzou, ni celle de Hocine Azem, Secrétaire national aux relations extérieures, ni celle de Hachim Mohand Ouamer, conseiller auprès du président du Mouvement autonomiste.
En revanche, le très débrouillard journaliste de TSA a subitement retrouvé l’ouïe face à un « militant du MAK», qui s’est trouvé comme par hasard être un militant « anonyme » et qui lui a fait une déclaration, non pas politique mais exclusivement culturelle, sur la « fête » de Yennayer. Cet "anonyme du MAK" a fait l’impasse totale sur les revendications politiques exprimées à l’occasion de Yennayer 2963, des revendications pourtant largement diffusées par les appels publics de son propre mouvement et dont les plus emblématiques étaient : Yennayer consacrée comme journée férié, Solidarité avec l’Azawad et le peuple frère Tamasheq et Autodétermination de la Kabylie.
Le journaliste de TSA a même déchu Bouaziz Ait-Chebib, le premier responsable du MAK, de son titre de Président en écrivant « le MAK, un mouvement dirigé par Ferhat Mehenni », alors-même que Bouaziz Ait-Chebib est depuis le second congrès du MAK à la tête du Mouvement en Kabylie et que Ferhat Mehenni est, quant à lui, à la tête du Gouvernement provisoire kabyle en exil. Les deux organisations n’opèrent pourtant pas sur le même terrain. Le MAK active exclusivement en Kabylie tandis que le GPK est en charge de l’extérieur. Leurs domaines d’action sont très différents même s’ils sont complémentaires.
D’autre part, quand il s’agit de parler de Ferhat Mehenni, TSA et son journaliste n’ont jamais osé décliner sa fonction de Président du GPK. On se demande bien pourquoi ?
" Liberté" , un autre mal nommé de la presse "libre et démocratique" qui fait dans l’apologie du viol de la constitution, cherche par tous les moyens à gagner les faveurs de Bouteflika, notamment à l’occasion du 4ème mandat qui se dessine, a publié presque le même article que celui de TSA, à croire que les deux articles ont été écrits par le même journaliste. Pour le journaliste de liberté , il n’y a eu aucune prise de parole au cours de la marche interdite. Il s’est borné à parler de « la poignée de militants ». Ce journaliste-militant d’un parti dit d’opposition est largement connu à Tizi Ouzou pour être un « proche » des services algériens ; ce qui d’ailleurs transparaît nettement dans le langage haineux à l’égard des militants et sympathisants du MAK qui ont pourtant défié les services des CNS.
Selon ses propres collaborateurs, ce journaliste qui collabore à TSA et Liberté, est à la tête de l'association des journalistes de la Wilaya de Tizi-Ouzou. Ses confrères, qui reconnaissent, hors toute ouïe indiscrète, qu’ils ne sont pas libres de traiter l’information, et précisent qu'il suffit de lire ses comptes-rendus des activités de la gendarmerie et de la police pour s'apercevoir de la proximité du personnage avec les services algériens. Introduit à Liberté par le RCD, qu'il critique en catimini derrière son dos mais jamais dans ses écrits, ce triste personnage est aussi connu pour ses frasques journalistiques et ses papiers de complaisance.
Enfin, en plus de la presse "indépendante", "libre" et "démocratique", les droits de l’homme sont tout aussi sélectifs puisque l’observatoire algérien des droits de l’homme a relevé « la faible mobilisation du MAK pour Yennayer 2963 mais n’a pas assumé ce qui fait théoriquement sa raison d’exister : L’observatoire des Droits de l’Homme a « observé » la faible mobilisation mais n’a « condamné » ni l’interdiction, ni la répression d’une marche pacifique organisé par un mouvement pacifiste, ce qui revient, de fait, à légitimer l’interdiction et la répression puisqu’il ne les condamnent pas : il est bien connu que « qui ne dit mot consent ».
Quoi qu’il en soit, ce que la presse et l'observatoire algérien des droits de l’homme ont omis de dire, c’est qu’en dépit du terrorisme d’Etat, qui consiste à bloquer le passage aux citoyens en déployant des centaines de policiers devant l’Université de Tizi-Ouzou, plusieurs centaines de manifestants étaient au point de départ de la marche sans compter ceux qui attendaient aux abords le départ de la manifestation.
Si les manifestants n’étaient qu’« une poignée » où « une centaine », en sachant que ce sont les rapports de force qui font la différence avec les régimes despotiques, comment les manifestants auraient pu faire pression sur les forces de répression et faire libérer un des manifestant arrêté sur les lieux par la police ? Un évènement que la presse "libre et démocratique" n’a curieusement « pas vu » ; un évènement que l'observatoire algérien des droits de l’homme n’a également ni vu ni condamné.
Enfin, la marche de Bgayet (Bougie), qui, étant donné le désastre commis par le traumatisme de la trahison des partis d’opposition, a été une belle réussite. Elle n’a pourtant bénéficié d’aucune couverture médiatique en dehors du journal de Amara Benyounes qui est une des figures emblématique du clan des Bocchus. La dépêche de Kabylie (sic) a en effet publié un papier dans le seul but de réduire le nombre de manifestant. Fort heureusement les photos sont là pour démentir ses mensonges.
Enfin, il y a lieu de noter qu'aucun des titres de la presse dite libre n’a parlé de l’étudiante anglaise qui a été arrêtée par la police à Bgayet et à qui on a fait subir un interrogatoire au commissariat. L’étudiante était mêlée aux manifestants et filmait la marche dans le cadre de ses études. L’observatoire des droits de l’homme n’a pourtant rien observé et n’a rien condamné non plus. Ce sont les militants et les cadres du MAK qui l’ont retirée des griffes des policiers.
Il est de notoriété public que la presse autorisée que l’on qualifie très abusivement de libre et indépendante écrit sous les ordres du DRS. Il est également bien connu que quand la presse indépendante exerce sa liberté d’expression dans le cadre d’une dictature assassine, les informations librement diffusées sont à prendre avec des pincettes tout comme il faut au minimum multiplier par 4 les chiffres qu’elle annonce pour être approximativement dans le vrai. Selon les articles de la presse libre de la république démocratique et populaire de Bouteflika, personne n’a pris, de force, la parole à Tizi-ouzou, il n’y a eu aucune banderole déployée, aucun slogan n’a été scandé, aucune tentative d’arrestation n'a eu lieu et puis la marche n’avait aucun objectif politique en dehors de fêter Yennayer en compagnie de quelque centaine de CNS accompagnés par une poignée de militants du MAK…
zp/ai,
SIWEL 151618 JAN 13
* Bocchus était le roi de Maurétanie de 110 à 80 av. J.-C. Il avait pris les armes contre les Romains avec son célèbre gendre, le Roi Numide Jugurtha. Mais Bocchus finit par trahir le père de ses petits enfants en aidant les Romains à l’attirer dans un guet-apens en 106 avant J.-C.. En récompense de sa trahison, il a reçut le pays des Massaessyles avec le titre d'ami de Rome. Depuis, la rançon de la trahison a de beaucoup diminué.