Amar Ghoul a été reçu par Yacine Bouache, le responsable de la Zouïa Sidi Mensour, au village Timizar. Ce triste personnage n'est autre que celui qui a agressé l'ancien président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, qui devait tenir un meeting dans ce beau village historique de Timizar.
Les autorités coloniales ont envoyé un groupe d'individus quelques jours avant la venue de Amar Ghoul et ont demandé au comité du village de rédiger une invitation à l'islamiste algérien afin qu'il puisse entrer dans le village et y faire un tour. Refus catégorique du comité : « il n'a rien à faire chez nous ». Alors les organisateurs se sont rapprochés de l'association culturelle du village (Azetta) pour essayer d'avoir une invitation. L'association a refusé même après qu'ils leur ont promis la construction d'une bibliothèque au village s'ils acceptaient d'accueillir celui qui a passé 17 ans dans les gouvernements successifs de Bouteflika.
Amar Ghoul n'a pas pu ainsi accéder au village kabyle de Timizar et a dû se contenter d'une visite dans les locaux de la Zouïa. Il a reçu un burnous des mains de Yacine Bouache, qui, lui-même, essayait, dans le passé, de perturber la célébration de Yennayer dans le village, car « c'est interdit par le Coran », avançait-il.
Une fois qu'il a reçu le burnous, Amar Ghoul a pris la parole pour assurer que sa visite est une preuve que l'Algérie est unie et indivisible.
Un contact sur place nous a informé que Yacine Bouache était contrarié à l'arrivée de Amar ghoul car il ne voulait pas de caméras. Mais l'équipe de l'ancien ministre algérien a insisté et Yacine Bouache a abdiqué.
Notre correspondant nous a expliqué que cette visite a été une malédiction pour le village. Aussitôt que les 2 bus et les voitures d'Amar Ghoul (une centaine de personnes étrangères au village) sont arrivés, une voiture, conduite par un vieux, s'est renversée.
Parions que la prochaine fois, les routes seront barrées, au sens propre et figuré, aux agents de l'État colonial et à leurs sbires locaux.
Les autorités coloniales ont envoyé un groupe d'individus quelques jours avant la venue de Amar Ghoul et ont demandé au comité du village de rédiger une invitation à l'islamiste algérien afin qu'il puisse entrer dans le village et y faire un tour. Refus catégorique du comité : « il n'a rien à faire chez nous ». Alors les organisateurs se sont rapprochés de l'association culturelle du village (Azetta) pour essayer d'avoir une invitation. L'association a refusé même après qu'ils leur ont promis la construction d'une bibliothèque au village s'ils acceptaient d'accueillir celui qui a passé 17 ans dans les gouvernements successifs de Bouteflika.
Amar Ghoul n'a pas pu ainsi accéder au village kabyle de Timizar et a dû se contenter d'une visite dans les locaux de la Zouïa. Il a reçu un burnous des mains de Yacine Bouache, qui, lui-même, essayait, dans le passé, de perturber la célébration de Yennayer dans le village, car « c'est interdit par le Coran », avançait-il.
Une fois qu'il a reçu le burnous, Amar Ghoul a pris la parole pour assurer que sa visite est une preuve que l'Algérie est unie et indivisible.
Un contact sur place nous a informé que Yacine Bouache était contrarié à l'arrivée de Amar ghoul car il ne voulait pas de caméras. Mais l'équipe de l'ancien ministre algérien a insisté et Yacine Bouache a abdiqué.
Notre correspondant nous a expliqué que cette visite a été une malédiction pour le village. Aussitôt que les 2 bus et les voitures d'Amar Ghoul (une centaine de personnes étrangères au village) sont arrivés, une voiture, conduite par un vieux, s'est renversée.
Parions que la prochaine fois, les routes seront barrées, au sens propre et figuré, aux agents de l'État colonial et à leurs sbires locaux.
Photo de la voiture renversée
nbb
SIWEL 141247 JAN 17
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