Avant de repasser l'extrait du journal du soir du 12 janvier où les marches du MAK ont été abordées, le journaliste n'a pas maché ses mots et a estimé que ces critiques ont été émises par des « chasseurs embusqués », en parlant du militant qui s'est désabonné en direct, alors que ce dernier a décliné son identité.
Dans l'extrait, qui dure 1 minute et 40 secondes (précisé par l'animateur) on peut en effet constater que la BRTV a abordé les marches mais d'une façon très approximative.
En effet, le journaliste a parlé d'une marche qui a eu lieu très normalement à Tizi Wezzu, alors que dans les faits les médias numériques kabyles, y compris Siwel, avaient rapporté, en direct, que des dizaines, voir des centaines, de militants étaient dans les commissariats, empêchés de rejoindre la marche, aussi bien à Tizi Wezzu qu'à Vgayet.
Pour la marche de Tuvirett, il a été dit qu'elle a été empêchée, ce qui est en effet le cas. Concernant la marche de Vgayet, l'animateur a juste rappelé que le Mouvement souverainiste a appelé à la marche sans préciser si elle a eu lieu ou pas.
Il est vrai que vu l'état de siège de type colonial qu'a vécu la Kabylie (un de nos contacts a compté 12 barrages de la police et de la gendarmerie algériennes entre Illulen Umalu et Tizi Wezzu), dire que cela a été abordé en 92 mots sur un journal qui dure 30 min, c'est sans doute pas cela qui va satisfaire les militants souverainistes.
D'autant plus que cet état de siège a été ressenti par toute la Kabylie et non par les marcheurs uniquement et que c'est la première fois que des marches du MAK ont subi une telle répression et c'est aussi la première fois que des marches ont lieu avec le mot d'ordre « pour l'indépendance de la Kabylie », ce qui n'a pas été rappelé par la chaîne.
L'invitation, ou même le contact par téléphone, d'un responsable du mouvement aurait évité ces approximations et cette déception massive de dizaines de milliers d'indépendantistes kabyles.
LIRE AUSSI :
- Un militant souverainiste kabyle se désabonne de BRTV en direct
Dans l'extrait, qui dure 1 minute et 40 secondes (précisé par l'animateur) on peut en effet constater que la BRTV a abordé les marches mais d'une façon très approximative.
En effet, le journaliste a parlé d'une marche qui a eu lieu très normalement à Tizi Wezzu, alors que dans les faits les médias numériques kabyles, y compris Siwel, avaient rapporté, en direct, que des dizaines, voir des centaines, de militants étaient dans les commissariats, empêchés de rejoindre la marche, aussi bien à Tizi Wezzu qu'à Vgayet.
Pour la marche de Tuvirett, il a été dit qu'elle a été empêchée, ce qui est en effet le cas. Concernant la marche de Vgayet, l'animateur a juste rappelé que le Mouvement souverainiste a appelé à la marche sans préciser si elle a eu lieu ou pas.
Il est vrai que vu l'état de siège de type colonial qu'a vécu la Kabylie (un de nos contacts a compté 12 barrages de la police et de la gendarmerie algériennes entre Illulen Umalu et Tizi Wezzu), dire que cela a été abordé en 92 mots sur un journal qui dure 30 min, c'est sans doute pas cela qui va satisfaire les militants souverainistes.
D'autant plus que cet état de siège a été ressenti par toute la Kabylie et non par les marcheurs uniquement et que c'est la première fois que des marches du MAK ont subi une telle répression et c'est aussi la première fois que des marches ont lieu avec le mot d'ordre « pour l'indépendance de la Kabylie », ce qui n'a pas été rappelé par la chaîne.
L'invitation, ou même le contact par téléphone, d'un responsable du mouvement aurait évité ces approximations et cette déception massive de dizaines de milliers d'indépendantistes kabyles.
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Explications de la BRTV
nbb
SIWEL 141958 JAN 17
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