Le vice-premier ministre algérien Nordine Yazid Zerhouni. Crédits photo : Reuters
Zerhouni qui s'exprimait en marge de la clôture de la session d’automne du parlement a indiqué que le régime algérien a « retenu la leçon du 14 juin 2001 », date à laquelle une marche pacifique, qui a vu 2 millions de personnes, selon les organisateurs, battre le pavé algérois avant que la police ne les arrête et que de violentes émeutes n'éclatent entre les marcheurs kabyles et les forces de l'ordre algériennes, faisant huit morts et des centaines de blessés.
C'est suite à la marche historique, organisée par les Aârchs de la Kabylie que le gouvernement algérien avait interdit en juillet 2001 toute manifestation dans la capitale. Nordine Yazid Zerhouni était alors ministre de l'intérieur.
Plusieurs tentatives pour briser cette interdiction ont été menées par le mouvement des Aârchs (2001-2003), ainsi que par d'autres formations politiques soutenant la cause palestinienne. Cette interdiction venait conforter la situation d'état d'urgence instaurée depuis 1992.
La dernière tentative de marcher était celle avortée du RCD le 22 janvier dernier. La seule fois où les autorités n'ont pas maintenu cette interdiction était survenue en janvier 2010, lorsque des milliers d'Algérois sont sortis dans les rues pour soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza.
ytt
SIWEL 021740 FEV 11
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