En effet, sur initiative de la coordination MAK locale, une marche populaire a eu lieu dans cette ville. Le rôle de l’adjectif « populaire » n’est aucunement d’édulcorer ce présent article, mais de témoigner l’authenticité de la forte mobilisation qui a caractérisé cette manifestation qui s'est déroulée dans une ambiance fraternelle et conviviale.
En sus de la grande famille militante et patriotique du MAK dont les membres de la direction nationale, à l’instar de Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem, Kamel Chetti, Ahcène Cherifi et Mohand-Ouamar Hachim membres du conseil national, ont pris part à cette marche des militants de la cause kabyle: Azru Loukad et Tayeb Mohand Larbi, d’anciens élus et militants du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et d’autres partis politiques, des personnalités du monde des arts et de la culture: les chanteurs Said Kessas , Said du groupe Afrozaf , et beaucoup d’autres personnalités travaillant dans l’anonymat, mais à l’honnêteté et la production intellectuelles certaines.
En ce qui est de cette marche proprement dite, même si son début a été annoncé par ses organisateurs pour midi, il n’en demeure pas moins que plusieurs heures plus tôt, les Quatre Chemins, point de départ annoncé, était « envahi » par une foule nombreuse . Moment idéal choisi par le Président du MAK pour haranguer cette foule avide de connaître les perspectives du mouvement souverainiste, car celui-ci seul peut sauver la nation kabyle du naufrage, que l'Etat algérien lui a programmé depuis longue date. Bouaziz Aït-Chebib a dès lors rappelé les avancées du MAK et ses objectifs immédiats, à moyen et long termes tout en en incluant dans l’équation la réalité politique mondiale. "Le MAK qui fait l’objet de grotesques offensives diffamatoires, n’a pas vocation à alimenter des polémiques stériles et stérilisantes mais à construire un débat de fond autour de l’avenir de la Kabylie et de son peuple, gravement menacés par l’avancée rampante de l’arabo-islamisme. Le MAK ne lutte pas contre un clan ou un autre au sommet de l’Etat algérien mais contre l’Etat algérien lui-même à qui il ne reconnait aucune légitimité en Kabylie. Les clans algériens se livrent une guerre acharnée pour le contrôle de la rente pétrolière tout en partageant le même idéal colonial qui vise à opérer une substitution identitaire en faveur de l’arabo-islamisme au détriment de la Kabylie éternelle. L’alternance et la lutte des clans algériens ne concernent pas le MAK qui les considère tous comme les ennemis déclarés de la Kabylie. De ce point de vue, le MAK dispose du seul et unique allié fiable, le peuple kabyle ; et celui-ci a délivré, lors des marches historiques du 20 avril dernier, un message clair et sans ambiguïté en faveur du projet porté par le MAK qui estime qu’il n’y a pas d’autre voie de salut pour la Kabylie en dehors de l’instauration de son propre Etat."
Mazigh membre de la coordination de Bouzeguène a mis en exergue les problèmes culturels, socio-économiques, environnementaux que vit cette région de Kabylie. L'orateur a insisté sur le fait qu'il n'y a rien à demander ni à attendre de l'Etat colonial algérien, le peuple kabyle est condamné à se prendre en charge pour s'assurer une vie décente.
A noter qu’à fur et à mesure que l’aiguille se rapprochait du moment de départ, la foule se « gonflait ».
En sus de la grande famille militante et patriotique du MAK dont les membres de la direction nationale, à l’instar de Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem, Kamel Chetti, Ahcène Cherifi et Mohand-Ouamar Hachim membres du conseil national, ont pris part à cette marche des militants de la cause kabyle: Azru Loukad et Tayeb Mohand Larbi, d’anciens élus et militants du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) et d’autres partis politiques, des personnalités du monde des arts et de la culture: les chanteurs Said Kessas , Said du groupe Afrozaf , et beaucoup d’autres personnalités travaillant dans l’anonymat, mais à l’honnêteté et la production intellectuelles certaines.
En ce qui est de cette marche proprement dite, même si son début a été annoncé par ses organisateurs pour midi, il n’en demeure pas moins que plusieurs heures plus tôt, les Quatre Chemins, point de départ annoncé, était « envahi » par une foule nombreuse . Moment idéal choisi par le Président du MAK pour haranguer cette foule avide de connaître les perspectives du mouvement souverainiste, car celui-ci seul peut sauver la nation kabyle du naufrage, que l'Etat algérien lui a programmé depuis longue date. Bouaziz Aït-Chebib a dès lors rappelé les avancées du MAK et ses objectifs immédiats, à moyen et long termes tout en en incluant dans l’équation la réalité politique mondiale. "Le MAK qui fait l’objet de grotesques offensives diffamatoires, n’a pas vocation à alimenter des polémiques stériles et stérilisantes mais à construire un débat de fond autour de l’avenir de la Kabylie et de son peuple, gravement menacés par l’avancée rampante de l’arabo-islamisme. Le MAK ne lutte pas contre un clan ou un autre au sommet de l’Etat algérien mais contre l’Etat algérien lui-même à qui il ne reconnait aucune légitimité en Kabylie. Les clans algériens se livrent une guerre acharnée pour le contrôle de la rente pétrolière tout en partageant le même idéal colonial qui vise à opérer une substitution identitaire en faveur de l’arabo-islamisme au détriment de la Kabylie éternelle. L’alternance et la lutte des clans algériens ne concernent pas le MAK qui les considère tous comme les ennemis déclarés de la Kabylie. De ce point de vue, le MAK dispose du seul et unique allié fiable, le peuple kabyle ; et celui-ci a délivré, lors des marches historiques du 20 avril dernier, un message clair et sans ambiguïté en faveur du projet porté par le MAK qui estime qu’il n’y a pas d’autre voie de salut pour la Kabylie en dehors de l’instauration de son propre Etat."
Mazigh membre de la coordination de Bouzeguène a mis en exergue les problèmes culturels, socio-économiques, environnementaux que vit cette région de Kabylie. L'orateur a insisté sur le fait qu'il n'y a rien à demander ni à attendre de l'Etat colonial algérien, le peuple kabyle est condamné à se prendre en charge pour s'assurer une vie décente.
A noter qu’à fur et à mesure que l’aiguille se rapprochait du moment de départ, la foule se « gonflait ».
A midi, sonna l’heure du début de la marche. En carrés bien ordonnés, les manifestants, tout au long du parcours, ont scandé une multitude de slogans. « Assa azekka, Ferhat yella yella ! », « Vive la Kabylie indépendante ! », « Pouvoir assassin ! », « Algérie criminelle ! », « Vive Ferhat Mehenni ! », etc sont entre autres ces slogans scandés en chœur tout au long de la prospection de la marche. Au centre-ville, point d’arrivée de la marche, les manifestants ont procédé au lever des couleurs nationales kabyles tout en écoutant l’hymne national. Et comme de coutume, le lever du drapeau fut suivi par le serment quant à sa fidélité.
Après le lever des couleurs nationales kabyles, le président du Gouvernement provisoire kabyle, Ferhat Mehenni, joint par téléphone, a pu ainsi transmettre un message, amplifié par des hauts-parleurs, pour remercier en encourager les jeunes Kabyles à continuer la lutte pour une Kabylie libre.
L'assistance a applaudi longuement lorsqu'il avait abordé la question de l'autodétermination de la Kabylie posée à l'ONU par le Royaume du Maroc.
Après le lever des couleurs nationales kabyles, le président du Gouvernement provisoire kabyle, Ferhat Mehenni, joint par téléphone, a pu ainsi transmettre un message, amplifié par des hauts-parleurs, pour remercier en encourager les jeunes Kabyles à continuer la lutte pour une Kabylie libre.
L'assistance a applaudi longuement lorsqu'il avait abordé la question de l'autodétermination de la Kabylie posée à l'ONU par le Royaume du Maroc.
Avant de déclarer officiellement la fin de la manifestation, le Président du MAK prit une nouvelle fois la parole pour manifester sa satisfaction de l’événement et témoigner sa gratitude envers l’ensemble des personnes mobilisées et impliquées notamment Lounis Oudali, Mazigh et gmat-negh Massi. Suite à quoi, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Le pacifisme et le civisme font bel et bien partie des valeurs du MAK.
De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine