Farid Ali, après une vie vouée au combat libérateur, il est effacé par le pouvoir. PH/DR
Cet artiste hors norme, révolutionnaire et courageux faisait partie de la troupe artistique du FLN, qui a sillonné plusieurs pays dans le but de sensibiliser l’opinion internationale sur la cause algérienne. Qui ne connaît pas Ayemma sver ur tsru ? Cet hymne écrit par Farid Ali et composé par Mustapha Sahnoun, fut recommandé par le colonel Krim Belkacem, comme un hymne national.
Arezki Khlifi, fils du chanteur révolutionnaire Farid Ali, se dit aujourd’hui épuisé après plusieurs années d’attente dans l’espoir d’arracher ce qui est du droit. Le droit de son père bien sûr en tant que maquisard et chanteur révolutionnaire durant et après la guerre de libération. Depuis sa mort en 1981 et même de son vivant, « mon père n’a eu aucune récompense de ce qu’il a donné à sa nation durant la guerre de libération ».
La famille du martyr se trouve aujourd’hui sans aucune récompense morale ou matérielle. Son fils a fait savoir que la famille a même été dépossédée de leur demeure sise à Vunuh. Le souvenir de leur père ne leur appartient plus, puisque la maison que Farid Ali a laissée dans le village de Vunuh a été récupérée comme bien de l’Etat dans les années soixante-dix, elle a été vendue à un particulier. « Une confiscation sans justificatif », a accusé le fils de Farid.
« On a quitté notre maison à Vunuh pour des raisons de guerre. J’ai tenté à plusieurs reprises de la récupérer, mais mes tentatives ont été vaines », a-t-il dit. Et d’ajouter que : « Je veux la récupérer pour faire d’elle un monument historique de la région ».
Farid Ali militera par la suite pour son identité amazighe... il est malheureusement encore méconnu du grand public et marginalisé par les autorités.
aai
SIWEL 141133 NOV 12
Arezki Khlifi, fils du chanteur révolutionnaire Farid Ali, se dit aujourd’hui épuisé après plusieurs années d’attente dans l’espoir d’arracher ce qui est du droit. Le droit de son père bien sûr en tant que maquisard et chanteur révolutionnaire durant et après la guerre de libération. Depuis sa mort en 1981 et même de son vivant, « mon père n’a eu aucune récompense de ce qu’il a donné à sa nation durant la guerre de libération ».
La famille du martyr se trouve aujourd’hui sans aucune récompense morale ou matérielle. Son fils a fait savoir que la famille a même été dépossédée de leur demeure sise à Vunuh. Le souvenir de leur père ne leur appartient plus, puisque la maison que Farid Ali a laissée dans le village de Vunuh a été récupérée comme bien de l’Etat dans les années soixante-dix, elle a été vendue à un particulier. « Une confiscation sans justificatif », a accusé le fils de Farid.
« On a quitté notre maison à Vunuh pour des raisons de guerre. J’ai tenté à plusieurs reprises de la récupérer, mais mes tentatives ont été vaines », a-t-il dit. Et d’ajouter que : « Je veux la récupérer pour faire d’elle un monument historique de la région ».
Farid Ali militera par la suite pour son identité amazighe... il est malheureusement encore méconnu du grand public et marginalisé par les autorités.
aai
SIWEL 141133 NOV 12