Campus universitaire de Vgayet. les étudiants en colère ( PH / Kabylie-actualité/R)
Les policiers en civil, présents en nombre, ont reçu l'ordre d'empêcher par n'importe quel moyen le lever du drapeau kabyle au campus d'ABOUDAW, en violant les franchises universitaires, confirmant ainsi la panique de l’Etat algérien face à la généralisation du lever du drapeau national kabyle un peu partout en Kabylie.
L’ambiance était tendue et la confrontation entre les étudiants et les policiers algériens, venus en civil, bien que facilement repérables, a davantage accentué la détermination des organisateurs à concrétiser leur action et à lever le drapeau kabyle sur le campus d'ABOUDAW. Il a fallu un forcing des étudiants pour traverser le bouclier des « agents de sécurité » algériens.
Cependant, malgré cette tentative d'empêchement et d'étouffement de cet acte de souveraineté nationale kabyle, cette répression a provoqué un grand élan de solidarité de la masse estudiantine avec le Conseil Universitaire MAK de Vgayet qui en était l’organisateur. Un rassemblement a eu lieu devant la bibliothèque centrale. Des prises de parole, avec sonorisation, ont marqué le rassemblement pour dénoncer la violation des franchises universitaire et l’anti-kabylisme primaire de l’Etat algérien. Le conseil universitaire MAK, en présence du secrétaire général du Mouvement, Farid Djenadi, a procédé à un lever symbolique de drapeau national kabyle en le hissant sur un poteau d'éclairage au milieu du campus où l'emblème kabyle flotte encore en ce moment, pendant que la foule est en train de se disperser petit à petit.
Le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, sitôt informé de la situation a fermement condamné ce qu’il a qualifié de « répression coloniale ». Il a chaleureusement félicité les étudiantes et les étudiants de Vgayet pour leur courage et leur détermination, affirmant que ceux-ci étaient « les dignes successeurs de ceux et celles qui ont fait le 19 mai 1981 ».
zp,
SIWEL 191303 MAI 15
L’ambiance était tendue et la confrontation entre les étudiants et les policiers algériens, venus en civil, bien que facilement repérables, a davantage accentué la détermination des organisateurs à concrétiser leur action et à lever le drapeau kabyle sur le campus d'ABOUDAW. Il a fallu un forcing des étudiants pour traverser le bouclier des « agents de sécurité » algériens.
Cependant, malgré cette tentative d'empêchement et d'étouffement de cet acte de souveraineté nationale kabyle, cette répression a provoqué un grand élan de solidarité de la masse estudiantine avec le Conseil Universitaire MAK de Vgayet qui en était l’organisateur. Un rassemblement a eu lieu devant la bibliothèque centrale. Des prises de parole, avec sonorisation, ont marqué le rassemblement pour dénoncer la violation des franchises universitaire et l’anti-kabylisme primaire de l’Etat algérien. Le conseil universitaire MAK, en présence du secrétaire général du Mouvement, Farid Djenadi, a procédé à un lever symbolique de drapeau national kabyle en le hissant sur un poteau d'éclairage au milieu du campus où l'emblème kabyle flotte encore en ce moment, pendant que la foule est en train de se disperser petit à petit.
Le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, sitôt informé de la situation a fermement condamné ce qu’il a qualifié de « répression coloniale ». Il a chaleureusement félicité les étudiantes et les étudiants de Vgayet pour leur courage et leur détermination, affirmant que ceux-ci étaient « les dignes successeurs de ceux et celles qui ont fait le 19 mai 1981 ».
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SIWEL 191303 MAI 15