Une forte délégation pour accueillir Ahmed Haddag à l'aéroport de Paris-Orly (vidéo)

09/12/2016 18:55

PARIS (SIWEL) — une forte délégation, dont le président de l'Anavad, s'est rendue à l'aéroport d'Orly en début d'après-midi, aujourd'hui 09 décembre, pour accueillir le ministre kabyle des Institutions et de la sécurité, mas ahmed Haddag. Ce dernier s'est rendu en Kabylie pour une semaine, afin de rencontrer les cadres et militants du mouvement souverainiste. Il a été interpellé à deux reprises par la police algérienne.


La délégation était composée du président de l'Anavad, Mas Ferhat Mehenni, Yella Houha, le militant indépendantiste Chawi, Mohammed Dabouz, Président de l'association Izmulen pour les droits d'At-Mzab ainsi que des militants de la fédération Centre du MAK-Anavad France et le président de cette dernière, Mohand Beloucif.

Un véritable moment chaleureux et de joie autour du ministre kabyle, qui a été entouré de drapeaux kabyles. Un moment filmé en direct par notre correspondant à Paris.

Sollicité en direct par Siwel, Ahmed Haddag a eu une intervention des plus émouvante et a tenu à rassurer : "je suis parti avec des interrogations et je suis revenu avec des réponses" a-t-il dit. Il a regretté qu'il n'ait pas eu assez de temps à passer avec les militants, qui étaient heureux de rencontrer le ministre de l'Anavad : "ils (les militants) nous disent : vous êtes notre lumière à l'international et nous sommes votre force en Kabylie".

Le président de l'Anavad, Mas Ferhat Mehenni, a, quant à lui, salué le courage du ministre qui a eu à affronter la police algérienne à deux reprises avant d'expliquer que les militants sont la force du mouvement en Kabylie et que l'Anavad est la force de la Kabylie à l'international.

Yella Houha a, quant à lui, estimé que si Ahmed Haddag n'a pas été arrêté plus longtemps, c'est parce que le pouvoir a peur de la Kabylie. Il en veut pour preuve le fait que près de 170 militants politiques mozabites croulent depuis bientôt 18 mois dans la prison algérienne de Ghardaia sans que le pouvoir n'en soit inquiété.

nbb
SIWEL 091917 DEC 16



A lire aussi :