Une dizaine d'anciens militaires français, de haut niveau, sont devenus djihadistes (PH/DR)
Une dizaine d'anciens militaires français combattent aujourd’hui dans les rangs de divers groupes djihadistes en Syrie et en Irak, dont l’organisation terroriste de l’Etat islamique. L’information rapportée ce mercredi par RFI et Le Point et a été confirmée par le ministre français de la défense au cours d’une conférence de presse le même jour, mais il parle de cas «extrêmement rares», sans doute pour rassurer la population française traumatisée par les attentats de Charlie Hebdo et de l’épicerie casher de Vincennes.
RFI rapporte que la plupart de ces anciens militaires français combattent aujourd’hui dans les rangs de l’organisation de l’Etat islamique. L'un d'eux commanderait un groupe d'une dizaine de jeunes Français qu'il forme au combat. Certains sont des experts en explosifs tandis que d’autres seraient issus des régiments de parachutiste.
En effet, selon le journal L'Opinion, un de ces djihadistes français aurait servi dans le 1er Régiment de parachutistes d'infanterie de Bayonne rattaché au Commandement des opérations spéciales. Il y aurait suivi une formation de commando en techniques de combat, de tir et de survie. Ce qui lui sera très utile au sein de l’organisation terroriste de l’EI. Le jeune homme, originaire d’Afrique du Nord, était engagé pendant 5 ans dans les « forces spéciales françaises» avant de rejoindre une société de sécurité privée sur des sites pétroliers dans la péninsule arabique, sans précision si c’était en en Arabie saoudite, au Qatar, aux Emirats arabes unis… »C'est alors qu'il s'est progressivement radicalisé, se laissant pousser la barbe et adhérant à l'idéologie islamiste », écrit le quotidien L’Opinion.
En Syrie, il y aurait actuellement plus de 1000 français qui auraient rejoint la Syrie pour participer à l’édification du Califat. Des jeunes hommes et des jeunes femmes (entre 18 et 28 ans) et même des très jeunes filles d’à peine 15 ou 16 ans, arrivent à traverser les frontières puis à rejoindre la Syrie, via la Turquie, pour aller faire la « guerre sainte ».
avec RFI et L'opinion
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SIWEL 221032 JAN 15