Alors que les policiers encerclent le lieu prévu du gala, le groupe d'islamiste se dirige directement vers les militants du MAK, persuadés que les souverainistes kabyles étaient en train de se préparer à "manger le ramadan" en public de manière ostentatoire ... En réalité ce groupe d'islamiste a été sciemment induit en erreur par les policiers pour les dresser contre les souverainistes kabyles et provoquer l'affrontement entre ces islamistes et les militants MAK.
Les militants du MAK ont répondu, qu'aujourd'hui en l'occurrence, ils n'étaient pas là pour "manger le ramadan" mais pour préparer le gala de ce soir en hommage à Matoub Lounès, que celui-ci allait être imposé, que l'Eta algérien le veuille ou non.
Les militants du MAK étant en grand nombre, et de surcroît entourés et soutenus par une forte présence populaire, les islamistes se contentèrent de la réponse donnée et firent demi tour, réalisant d'une part, qu'ils n'étaient pas en mesure de se confronter à autant de monde, et d'autre part, qu'ils avaient été trompés par ceux qui les avaient envoyé au casse-pipe pour provoquer des affrontements avec le MAK.
Cela étant dit, cet épisode "islamistes contre militants du MAK" confirme une information qui nous a été révélée hier soir par des proches d'un chef de circonscription (daïra), écœurés par le procédé.
Ainsi, selon notre source, Brahim Merad, le préfet (wali) de Tizi-Ouzou a ordonné aux chefs de circonscription (daïras) d'interdire, et de réprimer le cas échéant, toute activité du MAK ou proche du MAK durant les horaires "sacrées" des prières nocturnes du mois de ramadan (Tarawih), entre 21h et 23h.
Brahim Merad leur a également "suggéré" de mobiliser les islamistes pour aider la police et la gendarmerie à réprimer "efficacement" les souverainistes kabyles parce que "des épisodes comme celui de la célébration de la journée de la nation kabyle à At-Dwala ne devaient pas se reproduire".
Le fait que des islamistes soient venus sur les lieux prévus du gala pour en découdre directement avec les militants du MAK confirme la véracité des informations qui nous ont été transmises sur l'instruction du préfet Brahim Merad, qui est par ailleurs dans son rôle, mais qui nous informe surtout sur sa mise en application par le chef de daïra, dont nous ne donnerons pas le nom par égard à ses proches.
Pour l'heure, la police est toujours sur place, tandis que les islamistes sont partis, découragés par le rapport de force en leur défaveur. Quant aux militants du MAK, ils jurent par tous les dieux que "le gala aura lieu coûte que coûte !"
A suivre ...
bb/cdb/zp
SIWEL
Les militants du MAK ont répondu, qu'aujourd'hui en l'occurrence, ils n'étaient pas là pour "manger le ramadan" mais pour préparer le gala de ce soir en hommage à Matoub Lounès, que celui-ci allait être imposé, que l'Eta algérien le veuille ou non.
Les militants du MAK étant en grand nombre, et de surcroît entourés et soutenus par une forte présence populaire, les islamistes se contentèrent de la réponse donnée et firent demi tour, réalisant d'une part, qu'ils n'étaient pas en mesure de se confronter à autant de monde, et d'autre part, qu'ils avaient été trompés par ceux qui les avaient envoyé au casse-pipe pour provoquer des affrontements avec le MAK.
Cela étant dit, cet épisode "islamistes contre militants du MAK" confirme une information qui nous a été révélée hier soir par des proches d'un chef de circonscription (daïra), écœurés par le procédé.
Ainsi, selon notre source, Brahim Merad, le préfet (wali) de Tizi-Ouzou a ordonné aux chefs de circonscription (daïras) d'interdire, et de réprimer le cas échéant, toute activité du MAK ou proche du MAK durant les horaires "sacrées" des prières nocturnes du mois de ramadan (Tarawih), entre 21h et 23h.
Brahim Merad leur a également "suggéré" de mobiliser les islamistes pour aider la police et la gendarmerie à réprimer "efficacement" les souverainistes kabyles parce que "des épisodes comme celui de la célébration de la journée de la nation kabyle à At-Dwala ne devaient pas se reproduire".
Le fait que des islamistes soient venus sur les lieux prévus du gala pour en découdre directement avec les militants du MAK confirme la véracité des informations qui nous ont été transmises sur l'instruction du préfet Brahim Merad, qui est par ailleurs dans son rôle, mais qui nous informe surtout sur sa mise en application par le chef de daïra, dont nous ne donnerons pas le nom par égard à ses proches.
Pour l'heure, la police est toujours sur place, tandis que les islamistes sont partis, découragés par le rapport de force en leur défaveur. Quant aux militants du MAK, ils jurent par tous les dieux que "le gala aura lieu coûte que coûte !"
A suivre ...
bb/cdb/zp
SIWEL