The Châambas arab militias and the Algerian police in collaboration during a raid against the Mozabite people ... Are you agree with that, Mr. Obama? (PH/CD)
Khodir SEKKOUTI porte-parole
Mouvement pour l’Autonomie du M’zab
Maroc, le 06 mai 2016
A Son Excellence,
Monsieur Barack Obama,
Président des Etats Unis d’Amérique.
Objet : demande de protection du peuple Mozabite et libération des prisonniers politiques
Excellence,
Permettez-nous de vous rappeler que notre mouvement (MAM) avait interpellé plusieurs fois l’Organisation des Nations Unies, et le parlement Européen, à travers plusieurs courriers de plusieurs ONG amazighs du Congrès Mondial Amazighs (CAM), du Comité de soutien au Dr. Fekhar et codétenus, installé en France, et l’Assemblée Mondiale Amazighs (AMA). Ce dernier a envoyé un rapport adressé directement à Mme. Navi Pillay, ancienne Haut-commissaire aux Droits Humains lors de sa visite au Maroc le 28 mai 2014, à propos de la question des flagrantes violations des droits humains dans la région du Mzab.
Excellence,
Les autorités algériennes, au lieu de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, violent délibérément les droits humains au Mzab où elles mènent une politique systématique génocidaire et ethnocidaire à l’encontre du peuple mozabite, en soutenant la communauté arabophone «Châambas » qui agresse continuellement la communauté autochtone amazighe. Ces derniers ont provoqué l’assassinat de plus d’une trentaine de mozabite, blessé et mutilé plus d'une centaine de personne et ce en l'espace de quelques mois d'agressions et avec la complicité et la participation de la police et de la gendarmerie algérienne, comme en témoignent les nombreuses photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux (voir notre rapport ci-joint).
Au lieu de déployer leurs efforts à protéger les personnes et leurs biens matériels, les agents des autorités algériennes (polices, gendarmes et agents de renseignements) violent tous les instruments internationaux des droits humains et piétinent toutes les lois nationales et conventions internationales, en se comportant comme une force coloniale d’occupation. Au lieu de traduire devant la justice les vrais criminels, ces agents détiennent arbitrairement des dizaines de militants des droits humains dont notre leader, le Dr. Kameleddine Fekhar. Ce dernier et ses compagnons sont victimes de dix-huit fausses accusations dont celles d’atteinte à l’intérêt national et outrage à corps constitué.
Excellence,
La parodie judiciaire fait que les jeunes Mozabites qui défendaient leurs quartiers sont présentés au procureur de la république, du tribunal de Ghardaïa, sous de graves accusations par les mêmes éléments des services sécuritaires. Ensuite, c’est le tour des juges algériens aux ordres du régime de prendre le relais dans cet apartheid contre les Mozabites condamnés à de lourdes peines de prison.
Malgré les grèves répétitives de la faim des détenues politiques, les appels des ONG internationales (Amnesty International, Human Rights Watch, FIDH…), et les interpellations des institutions diplomatiques (Union Européenne, Ambassade de Belgique…), le rapport du ministère des affaires extérieur de USA de l’année 2015 sur la situation des droits de l’homme en Algérie , les autorités algériennes s’obstinent à se comporter comme une armée d’occupation en piétinant les droits des populations civiles. En témoigne les intimidations et les poursuites judicaires contre les membres du collectif d’avocats des détenus politiques mozabites, l’arrestation injustifié de Maître Salah Dabouz, président de la Ligue Algérienne de la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) et Maître Ahmine Noureddine dans deux affaires judicaires de défenseur des prisonniers, l’incarcération de M. Smail Abbouna, le 1 décembre 2015, du fait que son frère, Mr Salah Abbouna, s’est exilé au Maroc avec Mr Khodir Sekkouti, le porte-parole du Mouvement pour l’autonomie du M’zab et délégué pour l’Algérie de l’ONG Assemblée Mondiale Amazighs et enfin la condamnation à 18 mois de prison contre 9 scouts mozabites…
Excellence,
Nous vous réitérons notre souhait pour intervenir en faveur de la libération immédiate des prisonniers politiques mozabites et pour rappeler aux autorités algériennes leur engagements internationaux dans le domaine des droits humains et les inciter à se conformer au droit international et d’arrêter sur le champ la politique d’agression à l’encontre du peuple mozabite.
Nous mettons tous nos espoirs dans votre intervention.
En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Excellence, l’assurance de notre considération fort distinguée.
Khodir SEKKOUTI,
Porte-parole du Mouvement pour l’autonomie du M’zab (MAM)
SIWEL 201206 MAI 16
Mouvement pour l’Autonomie du M’zab
Maroc, le 06 mai 2016
A Son Excellence,
Monsieur Barack Obama,
Président des Etats Unis d’Amérique.
Objet : demande de protection du peuple Mozabite et libération des prisonniers politiques
Excellence,
Permettez-nous de vous rappeler que notre mouvement (MAM) avait interpellé plusieurs fois l’Organisation des Nations Unies, et le parlement Européen, à travers plusieurs courriers de plusieurs ONG amazighs du Congrès Mondial Amazighs (CAM), du Comité de soutien au Dr. Fekhar et codétenus, installé en France, et l’Assemblée Mondiale Amazighs (AMA). Ce dernier a envoyé un rapport adressé directement à Mme. Navi Pillay, ancienne Haut-commissaire aux Droits Humains lors de sa visite au Maroc le 28 mai 2014, à propos de la question des flagrantes violations des droits humains dans la région du Mzab.
Excellence,
Les autorités algériennes, au lieu de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, violent délibérément les droits humains au Mzab où elles mènent une politique systématique génocidaire et ethnocidaire à l’encontre du peuple mozabite, en soutenant la communauté arabophone «Châambas » qui agresse continuellement la communauté autochtone amazighe. Ces derniers ont provoqué l’assassinat de plus d’une trentaine de mozabite, blessé et mutilé plus d'une centaine de personne et ce en l'espace de quelques mois d'agressions et avec la complicité et la participation de la police et de la gendarmerie algérienne, comme en témoignent les nombreuses photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux (voir notre rapport ci-joint).
Au lieu de déployer leurs efforts à protéger les personnes et leurs biens matériels, les agents des autorités algériennes (polices, gendarmes et agents de renseignements) violent tous les instruments internationaux des droits humains et piétinent toutes les lois nationales et conventions internationales, en se comportant comme une force coloniale d’occupation. Au lieu de traduire devant la justice les vrais criminels, ces agents détiennent arbitrairement des dizaines de militants des droits humains dont notre leader, le Dr. Kameleddine Fekhar. Ce dernier et ses compagnons sont victimes de dix-huit fausses accusations dont celles d’atteinte à l’intérêt national et outrage à corps constitué.
Excellence,
La parodie judiciaire fait que les jeunes Mozabites qui défendaient leurs quartiers sont présentés au procureur de la république, du tribunal de Ghardaïa, sous de graves accusations par les mêmes éléments des services sécuritaires. Ensuite, c’est le tour des juges algériens aux ordres du régime de prendre le relais dans cet apartheid contre les Mozabites condamnés à de lourdes peines de prison.
Malgré les grèves répétitives de la faim des détenues politiques, les appels des ONG internationales (Amnesty International, Human Rights Watch, FIDH…), et les interpellations des institutions diplomatiques (Union Européenne, Ambassade de Belgique…), le rapport du ministère des affaires extérieur de USA de l’année 2015 sur la situation des droits de l’homme en Algérie , les autorités algériennes s’obstinent à se comporter comme une armée d’occupation en piétinant les droits des populations civiles. En témoigne les intimidations et les poursuites judicaires contre les membres du collectif d’avocats des détenus politiques mozabites, l’arrestation injustifié de Maître Salah Dabouz, président de la Ligue Algérienne de la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) et Maître Ahmine Noureddine dans deux affaires judicaires de défenseur des prisonniers, l’incarcération de M. Smail Abbouna, le 1 décembre 2015, du fait que son frère, Mr Salah Abbouna, s’est exilé au Maroc avec Mr Khodir Sekkouti, le porte-parole du Mouvement pour l’autonomie du M’zab et délégué pour l’Algérie de l’ONG Assemblée Mondiale Amazighs et enfin la condamnation à 18 mois de prison contre 9 scouts mozabites…
Excellence,
Nous vous réitérons notre souhait pour intervenir en faveur de la libération immédiate des prisonniers politiques mozabites et pour rappeler aux autorités algériennes leur engagements internationaux dans le domaine des droits humains et les inciter à se conformer au droit international et d’arrêter sur le champ la politique d’agression à l’encontre du peuple mozabite.
Nous mettons tous nos espoirs dans votre intervention.
En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Excellence, l’assurance de notre considération fort distinguée.
Khodir SEKKOUTI,
Porte-parole du Mouvement pour l’autonomie du M’zab (MAM)
SIWEL 201206 MAI 16