Mohand-Ouamar Hachim, Ahcène Graichi, Nna Newwara, Jugurta Louerguioui, Kamel Chetti
Ce sont des dizaines de militants du MAK et de citoyens qui voulaient exprimer leur soutien au 170 détenus politiques d'At Mzab qui ont été arrêtés et embarqués dans les commissariats de la police algérienne.
À Tizi Wezzu, l'une des premières personnes à avoir été arrêtées, Kamira Nait Sid, qui est la présidente du Congrès Mondial Amazigh. Tous les militants qui arrivaient tout au long de l'après-midi sur le lieu du rassemblement, place Matoub Lounes, ont été à leur tour accueillis par la police en civil et la BRI et emmenés au "commissariat central" qui se trouve à côté du lieu du rassemblement. Ils étaient une quarantaine en tout à avoir passé l'après-midi entre les mains de la police. Plusieurs d'entre eux ont subi un ou plusieurs interrogatoires.
Kamira Nait Sid a été isolée des autres militants. On lui a reproché entre autres d'avoir appelé à ce rassemblement non autorisé et ils lui ont montré la photo où on la voit en compagnie d'Ahmed Haddag suite à sa libération. La Présidente du Congrès Mondial Amazigh a bien évidemment revendiqué l'organisation de ce rassemblement et a rappelé son soutien au ministre de l'Anavad.
Rachida Ider, jeune cadre du MAK, a, quant à elle, eu à s'expliquer, entre autres, du fait qu'elle a écrit "Vive Ferhat Mehenni et vive la Kabylie indépendante" sur le livre de doléances de la police lorsqu'elle s'est présentée au commissariat le mardi le 06 décembre, pour prendre des nouvelles d'Ahmed Haddag, ministre de l'Anavad, qui était alors entre les mains de la police. Rachida Ider a été questionnée si elle faisait la différence entre un policier arabe et un policier kabyle. Elle a répondu que Oui, car rien que lors de son interpellation aujourd'hui, un policier arabe l'a tirée par la main. Elle a alors assuré qu'un policier kabyle ne se serait pas permis.
Mohand-Ouamar Hachim, Ahcène Graichi et Jugurta Louerguioui, que nous avons eu au téléphone, nous ont rassuré quant à leur état physique et moral.
À signaler aussi que Nna Newwara, la doyenne des militantes du MAK, s'est rendue au commissariat aussitôt qu'elle a appris l'arrestation des militants souverainistes. Elle a exigé leur libération et a décidé de ne pas quitter le commissariat de la police algérienne avant la libération de tous les militants.
À Vgayet, les militants du MAK ont été interpellés un peu partout dans la ville et non au lieu du rassemblement, place Said Mekbel, comme c'était le cas à Tizi Wezzu.
Farid Djenadi, l'un des premiers à donner l'alerte de son arrestation, a été interpellé à des kilomètres du lieu du rassemblement.
Néanmoins, la plupart ont vu des policiers en civil et des éléments de la BRI se ruer sur eux au niveau des boulevards menant vers la place Said Mekbel.
À Tuviret, bien que la police ait complètement quadrillé l'entrée de l'Université Akli Mohand Oulhadj, le rassemblement a pu avoir lieu et a été un véritable succès.
À Tizi Wezzu, l'une des premières personnes à avoir été arrêtées, Kamira Nait Sid, qui est la présidente du Congrès Mondial Amazigh. Tous les militants qui arrivaient tout au long de l'après-midi sur le lieu du rassemblement, place Matoub Lounes, ont été à leur tour accueillis par la police en civil et la BRI et emmenés au "commissariat central" qui se trouve à côté du lieu du rassemblement. Ils étaient une quarantaine en tout à avoir passé l'après-midi entre les mains de la police. Plusieurs d'entre eux ont subi un ou plusieurs interrogatoires.
Kamira Nait Sid a été isolée des autres militants. On lui a reproché entre autres d'avoir appelé à ce rassemblement non autorisé et ils lui ont montré la photo où on la voit en compagnie d'Ahmed Haddag suite à sa libération. La Présidente du Congrès Mondial Amazigh a bien évidemment revendiqué l'organisation de ce rassemblement et a rappelé son soutien au ministre de l'Anavad.
Rachida Ider, jeune cadre du MAK, a, quant à elle, eu à s'expliquer, entre autres, du fait qu'elle a écrit "Vive Ferhat Mehenni et vive la Kabylie indépendante" sur le livre de doléances de la police lorsqu'elle s'est présentée au commissariat le mardi le 06 décembre, pour prendre des nouvelles d'Ahmed Haddag, ministre de l'Anavad, qui était alors entre les mains de la police. Rachida Ider a été questionnée si elle faisait la différence entre un policier arabe et un policier kabyle. Elle a répondu que Oui, car rien que lors de son interpellation aujourd'hui, un policier arabe l'a tirée par la main. Elle a alors assuré qu'un policier kabyle ne se serait pas permis.
Mohand-Ouamar Hachim, Ahcène Graichi et Jugurta Louerguioui, que nous avons eu au téléphone, nous ont rassuré quant à leur état physique et moral.
À signaler aussi que Nna Newwara, la doyenne des militantes du MAK, s'est rendue au commissariat aussitôt qu'elle a appris l'arrestation des militants souverainistes. Elle a exigé leur libération et a décidé de ne pas quitter le commissariat de la police algérienne avant la libération de tous les militants.
À Vgayet, les militants du MAK ont été interpellés un peu partout dans la ville et non au lieu du rassemblement, place Said Mekbel, comme c'était le cas à Tizi Wezzu.
Farid Djenadi, l'un des premiers à donner l'alerte de son arrestation, a été interpellé à des kilomètres du lieu du rassemblement.
Néanmoins, la plupart ont vu des policiers en civil et des éléments de la BRI se ruer sur eux au niveau des boulevards menant vers la place Said Mekbel.
À Tuviret, bien que la police ait complètement quadrillé l'entrée de l'Université Akli Mohand Oulhadj, le rassemblement a pu avoir lieu et a été un véritable succès.
Image du rassemblement de Tuvirett, le seul qui a pu avoir lieu
nbb
SIWEL 102111 DEC 16
SIWEL 102111 DEC 16