« En tant qu’artistes, on ne peut pas rester insensibles à ce qui se trame dans notre pays. La situation chaotique nous interpelle tous. On sait que ce n’est pas facile de s’engager dans un combat frontal avec le régime, tout le monde a peur et hésite, mais on respecte la position de tout le monde. On ne fait pas de la politique et on ne soutient aucun candidat ni parti, mais les choses doivent changer dans le bon sens. On veut que notre peuple accède à sa vraie indépendance, surtout nous les Kabyles. On est doublement opprimé. Rester sans rien dire, il me semble c’est un cautionnement pour ce régime mafieux qui ne recule devant rien pour se maintenir », nous a déclaré Hamid, un poète Kabyle, rencontré sur les lieux, ce matin devant l’université de Tizi Wezzu.
Des tableaux peints pour la circonstance, reflétant la réalité de la Kabylie ont été exposés sur les lieux de la manifestation. Une manière bien inédite de protester contre le régime dictatorial d’Alger. Une manière de faire qui, également, dénote le niveau intellectuel de ces artistes loin de faiseurs de « Zerdas » organisée par Khalida Toumi.
Il est à noter qu’aucune figure des soi-disant « artistes » qui rôdent toute l’année à la maison de la culture Mouloud Mammeri pour amasser « les miettes de la honte », avec des prestations très médiocres n’a fait son apparition dans ce rassemblement. Ces « Artistes organiques » ont apparemment eu peur de leur maître local, le bachagha Ould Ali El Hadi, à qui ils obéissent à la lettre. Des « Artistes » qui, parfois, inspirent beaucoup plus de la pitié aux passants que de l’admiration qu’on voue aux vrais artistes, dignes et humbles.
L’action de ces vrais artistes est humble et, est à inscrire au registre de la dignité. Le régime dictatorial et sanguinaire tombera, et le temps se souviendra des vrais hommes et des faux.
Amenay A
Source Tamurt
SIWEL 231154 MARS 14
Des tableaux peints pour la circonstance, reflétant la réalité de la Kabylie ont été exposés sur les lieux de la manifestation. Une manière bien inédite de protester contre le régime dictatorial d’Alger. Une manière de faire qui, également, dénote le niveau intellectuel de ces artistes loin de faiseurs de « Zerdas » organisée par Khalida Toumi.
Il est à noter qu’aucune figure des soi-disant « artistes » qui rôdent toute l’année à la maison de la culture Mouloud Mammeri pour amasser « les miettes de la honte », avec des prestations très médiocres n’a fait son apparition dans ce rassemblement. Ces « Artistes organiques » ont apparemment eu peur de leur maître local, le bachagha Ould Ali El Hadi, à qui ils obéissent à la lettre. Des « Artistes » qui, parfois, inspirent beaucoup plus de la pitié aux passants que de l’admiration qu’on voue aux vrais artistes, dignes et humbles.
L’action de ces vrais artistes est humble et, est à inscrire au registre de la dignité. Le régime dictatorial et sanguinaire tombera, et le temps se souviendra des vrais hommes et des faux.
Amenay A
Source Tamurt
SIWEL 231154 MARS 14