Banderole de La Fondation Matoub Lounès
Accusés d’avoir assassiné Matoub Lounes. Placés en détention provisoire, Il y a douze ans qu’ils sont en prison dans l’attente du procès. Mais la culpabilité des deux hommes est contestée; la mort de Matoub Lounes est officiellement attribuée au GIA (Groupe islamique armé) qui agissait pendant la décennie du terrorisme en Algérie. La famille Matoub doute de cette version et certains proches du dossier évoquent même la piste d’un crime d’Etat.
Le procès a été reporté plusieurs fois et devait se tenir en 2008 mais un complément d’enquête avait été demandé à l’époque. Les avocats des deux accusés et les parties civiles dénoncent la façon dont l’enquête a été menée.« Il n’y a eu aucune enquête balistique ni de reconstitution des faits. Des témoins interrogés récemment réfutent même l’implication des deux accusés dans l’assassinat. Beaucoup redoutent aujourd’hui un verdict qui condamnerait les deux hommes à des peines déjà couvertes par leur détention provisoire. Une manière de se débarrasser d’une affaire devenue politique sans que tout la vérité ait été réellement faite sur cet assassinat. »
Vers 11h30, l'audience a été suspendue, suite à l'intervention de la famille Matoub appuyée par le groupe Facebook « la vérité sur l’assassinat de Matoub Lounes » qui compte plus de 6300 membres. La famille du Rebelle demande à ce que le procès ne soit plus celui de l'assassinat de Matoub, mais celui de Medjnoun et Chenoui. Malika Matoub exige la présence de Hassan Hattab et de 50 autre témoins de l'affaire, pour accepter de participer au procès. Pour rappel, H Hattab ex-chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) avait revendiqué l'assassinat de Lounès Matoub en mai 1999 et s'était rendu en octobre 2007 aux autorités qui l'ont placé depuis en "lieu sûr".
Me Aissa Rahmoune, l’un des avocats de la partie civile dira : « Au-delà de l’arrêt de renvoi, rien n’a été fait. On ne va pas assister à l’audience pour des raisons bien claires. On considère que les bénéficiaires et les commanditaires de l’assassinat de Matoub sont absents dans la salle».
Me Hanoune, avocat de Nadia, veuve du chanteur, déclarera de son côté : « N’ayant pas été consulté par mes confrères (de l’autre partie civile), je me retire momentanément pour consulter mes mandantes ». A noter que Nadia Matoub et ses deux sœurs sont présentes à l’audience, ainsi que Malika Matoub et Na Aldjia, la sœur et la mère du chanteur assassiné le 25 juin 1998.
Me Aït Habib, avocat de Malik Medjnoun, l’un des deux accusés présents au box, dira : « J’exige que ce procès se tienne avec ou sans partie civile, parce que ce procès est celui de Medjnoun et Abdelhakim Chenoui et non celui de l’assassinat de Matoub ».
Malik Medjnoun pris d'un malaise et a été évacué de la salle. Chenoui qui n'a eu cesse de hurler « je suis innocent »a également été évacué. Dans une déclaration faite à chaud à Siwel , maitre Kaci Rahem , avocat de la famille de Matoub a déclaré que le procès tenu aujourd’hui est une « dérive judiciaire ». Maitre Rahem a déclaré que « le tribunal criminel n’a pas fait lecture des questions posées aux mis en cause une violation flagrante au code pénal ». Medjnoun et Chenoui seront libérés en mois de septembre prochain apprend t-on.
uz
SIWEL18 1834 JUIL11
Le procès a été reporté plusieurs fois et devait se tenir en 2008 mais un complément d’enquête avait été demandé à l’époque. Les avocats des deux accusés et les parties civiles dénoncent la façon dont l’enquête a été menée.« Il n’y a eu aucune enquête balistique ni de reconstitution des faits. Des témoins interrogés récemment réfutent même l’implication des deux accusés dans l’assassinat. Beaucoup redoutent aujourd’hui un verdict qui condamnerait les deux hommes à des peines déjà couvertes par leur détention provisoire. Une manière de se débarrasser d’une affaire devenue politique sans que tout la vérité ait été réellement faite sur cet assassinat. »
Vers 11h30, l'audience a été suspendue, suite à l'intervention de la famille Matoub appuyée par le groupe Facebook « la vérité sur l’assassinat de Matoub Lounes » qui compte plus de 6300 membres. La famille du Rebelle demande à ce que le procès ne soit plus celui de l'assassinat de Matoub, mais celui de Medjnoun et Chenoui. Malika Matoub exige la présence de Hassan Hattab et de 50 autre témoins de l'affaire, pour accepter de participer au procès. Pour rappel, H Hattab ex-chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) avait revendiqué l'assassinat de Lounès Matoub en mai 1999 et s'était rendu en octobre 2007 aux autorités qui l'ont placé depuis en "lieu sûr".
Me Aissa Rahmoune, l’un des avocats de la partie civile dira : « Au-delà de l’arrêt de renvoi, rien n’a été fait. On ne va pas assister à l’audience pour des raisons bien claires. On considère que les bénéficiaires et les commanditaires de l’assassinat de Matoub sont absents dans la salle».
Me Hanoune, avocat de Nadia, veuve du chanteur, déclarera de son côté : « N’ayant pas été consulté par mes confrères (de l’autre partie civile), je me retire momentanément pour consulter mes mandantes ». A noter que Nadia Matoub et ses deux sœurs sont présentes à l’audience, ainsi que Malika Matoub et Na Aldjia, la sœur et la mère du chanteur assassiné le 25 juin 1998.
Me Aït Habib, avocat de Malik Medjnoun, l’un des deux accusés présents au box, dira : « J’exige que ce procès se tienne avec ou sans partie civile, parce que ce procès est celui de Medjnoun et Abdelhakim Chenoui et non celui de l’assassinat de Matoub ».
Malik Medjnoun pris d'un malaise et a été évacué de la salle. Chenoui qui n'a eu cesse de hurler « je suis innocent »a également été évacué. Dans une déclaration faite à chaud à Siwel , maitre Kaci Rahem , avocat de la famille de Matoub a déclaré que le procès tenu aujourd’hui est une « dérive judiciaire ». Maitre Rahem a déclaré que « le tribunal criminel n’a pas fait lecture des questions posées aux mis en cause une violation flagrante au code pénal ». Medjnoun et Chenoui seront libérés en mois de septembre prochain apprend t-on.
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SIWEL18 1834 JUIL11