Tizi-Ouzou a abrité la commémoration officielle des cinquante ans du massacre du 17 octobre 1961

18/10/2011 11:59

TIZI-OUZOU (SIWEL) — La commémoration officielle des cinquante ans du massacre du 17 octobre 1961 s'est déroulée cette année à Tizi Ouzou. Plusieurs ministres ont fait le déplacement pour assister à cet évènement.


Mohamed Cherif Abbas, ministre des martyrs (PHOTO: AFP)
Au début de son intervention, Mohamed Cherif Abbas, ministre des Moudjahidine a tenu à rendre hommage aux martyrs de la Kabylie, région dont est originaire la grande majorité des manifestants tombés à Paris le 17 octobre 1961.

Il a rappelé l’importance des sacrifices consentis par la Kabylie dans la lutte pour l’indépendance. Tizi Ouzou est « fière de son histoire et de ses enfants qui étaient nombreux » à prendre part à la révolution mais aussi à s’engager dans la résistance à l’étranger.

Au cours de son allocution, le ministre a dénoncé par ailleurs une nouvelle forme de colonialisme. « Le colonialisme d'hier n'a pas renoncé à ses ambitions, il a juste changé de méthode. Il exporte des slogans et des concepts et sous prétexte de soutenir le changement et les réformes, s'implique, avec comme seul objectif, la désintégration des nations de l'intérieur afin d'accaparer leurs richesses et exploiter leurs peuples », a‑t‑il affirmé.

« les réformes et le changement ne peuvent réussir ni être acceptés que lorsqu'ils proviennent d'une profonde conviction du peuple, et la révolution 54‑62 n'a pas manqué de donner une idée précise au peuple sur ce que sont les puissances colonialistes », a t-il enchainé.

Pour le wali de Tizi Ouzou, le choix de la ville kabyle pour abriter la cérémonie officielle de la commémoration des évènements du 17 Octobre 1961 est « un hommage rendu aux valeureux martyrs Kabyles tel que Krim Belkacem, le colonel Amirouche, Abane Ramdane mais aussi Fatma N’soumer »

Les deux autres ministres présents à la cérémonie, Dahou Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, et Moussa Hamadi, ministre des Technologies de l'information, n’ont pas pris la parole.

cc
SIWEL 181135 OCT11



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