Les « élus » de l’ancien parti unique (FLN) à l’assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi-Ouzou ont rendu public une déclaration dans laquelle ils dénoncent le peuple kabyle jugé «irresponsable». Les élus de ce gang maffieux reprochent aux kabyles des « dérapages » ayant secoué certains maires de de Tizi-Ouzou mis à mal par la population qui leur ont tout simplement fermé leurs mairie pour cause de corruption, d’inaction ou de sabotage. C’est cela que les élus FLN qualifient d’agissements «irresponsables ».
Le « FLN» dont la réputation en matière de corruption, de malversation, d’usurpation, de crimes en tous genres, y compris de collaboration franche et sincère avec le terrorisme islamiste, ose accuser le peuple kabyle de commettre des «dérapages anti républicains constituant de véritables infractions aux lois». La situation pour le moins, « hilarante », ne manque pas de piment… Et c’est le chef du groupe parlementaire du FLN qui a lu la déclaration lors de la dernière session de l’APW!
Entravés dans leurs actions mafieuses par le peuple kabyle, le FLN ne sait plus comment gérer cette situation de quasi insurrection pour continuer à piller et à massacrer tranquillement la Kabylie. Aussi le FLN a demandé aux pouvoirs publics (c’est-à-dire l’armée, la police, la gendarmerie et la justice bien sûr) d’intervenir pour mettre un terme à ces agissements qui les empêchent d’accomplir leur sale besogne en Kabylie.
Le FLN se plaint de « la fermeture des mairies » par les citoyens kabyles, de même que de la « séquestration de certains maires » dont la corruption est légendaire. Ils se plaignent du fait que ces élus soient empêchés d'accomplir leurs missions…». Or, c’est précisément le but de ces actions: empêcher ces maires de poursuivre leur nuisance sur la Kabylie. Les Elus FLN se plaignent des régions d’At Ziki, d’At Yahia Moussa, de M’Kira, d’Agouni Gueghrane, d’At Khlili et d’I3ezzugen (Azazga), en particulier, qui leur donnent régulièrement du fil à retordre.
Ces apparatchiks du FLN, élus en Kabylie par on ne sait qui, (bien que certains soient élus grâce à des alliances contre nature avec le FFS et le RCD), estiment que «les lois de la république ne sont pas respectées» en Kabylie et se plaignent que « les auteurs de ces infractions ne soient pas inquiétés».
La situation devient carrément grotesque quand les élus de ce parti, de triste mémoire, estiment que «la démocratie est en danger»…de quoi s’étouffer de rire…ou de rage !
maa,
SIWEL 041624 FEV 15