Vue du village Tifilkout. PH/DR
Cela s’est passé au premier jour du ramadhan. Alors que les villageois pensaient que le nouvel imam allait s’adapter avec la pratique religieuse propre au village, il s’est donné comme mission de changer les pratiques ancestrales en substituant un islam radical et salafiste à la pratique d’antan, saine et propre, qui caractérise les villages de kabylie. Le comité du village ainsi que les citoyens ont dénoncé "un tapage nocturne" et surtout " une atteinte grave aux traditions villageoises".
Avant-hier, apprend-t-on de source locale, le comité du village de Tifilkout s’est rendu au domicile du nouvel imam pour lui exiger un strict respect des croyances des villageois. Ainsi, selon un membre du comité, l’imam, dont l’affectation officielle au village n’est pas encore obtenue de la Direction des affaires religieuse de Tizi-Wezzu, a « mis les haut-parleurs à fond en diffusant des prêches salafistes durant toute la nuit ». « C’est une pratique étrangère à notre Kabylie », a-t-il dit, en mettant en garde cet imam contre toute éventuelle récidive.
Le comité de village de Tifilkout, composé de jeunes et de vieux, ainsi que des sages, a demandé « avec respect » que cesse cette manière de détourner les gens de leurs pratiques saines, et dans le cas contraire « nous serons obligé de passer à autre chose », a menacé un citoyen joint par Siwel.
Ce n’est pas la première fois qu’un village de Kabylie fait face à cette tentative de salir son image par des salafistes recrutés par le pouvoir. Le même citoyen a fait savoir qu’avant, l’imam du village, un ancien élève de la confrérie des Illulen « a été chassé par un groupe de salafistes résidant à Tizi-Wezzu », pour « imposer un imam salafiste ».
dm
SIWEL 12 1415 JUIL 13
Avant-hier, apprend-t-on de source locale, le comité du village de Tifilkout s’est rendu au domicile du nouvel imam pour lui exiger un strict respect des croyances des villageois. Ainsi, selon un membre du comité, l’imam, dont l’affectation officielle au village n’est pas encore obtenue de la Direction des affaires religieuse de Tizi-Wezzu, a « mis les haut-parleurs à fond en diffusant des prêches salafistes durant toute la nuit ». « C’est une pratique étrangère à notre Kabylie », a-t-il dit, en mettant en garde cet imam contre toute éventuelle récidive.
Le comité de village de Tifilkout, composé de jeunes et de vieux, ainsi que des sages, a demandé « avec respect » que cesse cette manière de détourner les gens de leurs pratiques saines, et dans le cas contraire « nous serons obligé de passer à autre chose », a menacé un citoyen joint par Siwel.
Ce n’est pas la première fois qu’un village de Kabylie fait face à cette tentative de salir son image par des salafistes recrutés par le pouvoir. Le même citoyen a fait savoir qu’avant, l’imam du village, un ancien élève de la confrérie des Illulen « a été chassé par un groupe de salafistes résidant à Tizi-Wezzu », pour « imposer un imam salafiste ».
dm
SIWEL 12 1415 JUIL 13