Portant atteinte à la liberté de circulation des citoyens, sous prétexter d’un «examen de situation» qui, de par sa durée, près de dix heures en tout, devint rien de moins qu’une une «garde à vue» en bonne et due forme avec confiscation des téléphone portables, surveillance constante par un ou plusieurs agents, interrogatoire portant sur nos vie privée, les écoles fréquentées (depuis l’école primaire), nos situations sociales, nos opinions politiques, nos religions…absolument rien n’a été oublié … Sauf nous, bien sûr, qui nous languissions de rejoindre le congrès.
De 7h30 à 16h30, nous subîmes le joug colonial administratif. Notre liberté et nos papiers nous ont été confisqué. Les agents de l’autorité coloniale obéissaient minutieusement aux ordres, bien que certains le faisaient visiblement à contre cœur. Néanmoins, un portrait similaire à celui d’un criminel fût dressé pour chacun de nous : photos sous tous les angles, empreintes digitales et mensuration du faciès.
A force de vouloir rejoindre le congrès, nous signâmes des PV dont certains d’entre nous ignoraient le contenu puisque rédigé en langue arabe uniquement. Ensuite, nous eûmes droit à une consultation médicale, afin que nous ne puissions pas porter plainte contre eux pour agression physique…sauf que les séquelles causées par cette arrestation programmée ne peuvent se détecter au stéthoscope et pourraient être fatales a un esprit fragile, mais pas nous qui sommes déterminés à porter haut et fort le projet de société que draine le MAK.
Victimes d’arrestation arbitraires sous le prétexte fallacieux d’examen de situation, les forces répressives coloniales n’ont trouvé que cette ruse pour tenter de réduire notre congrès à une réunion restreinte, voire carrément à empêcher sa tenue.
Nous appelons l’ensemble des Kabyles à être vigilants et à prendre garde à l’hostilité de ces corps constitués mandatés par l’Etat colonial d’Alger pour combattre notre dynamique d’autodétermination.
A cet effet, nous mettons les instances universelles face à leurs responsabilité et les interpellons pour la énième quant à notre sécurisation et à notre droit à notre autodétermination, en vertu de l’Article 03 de la déclaration internationale des droits des peuples autochtones.
At Abdelmoumene,
Le 05/03/2016,
Belaid Amar khodja,
Amar Zebbar,
Ahcène Chérifi,
Zeghoud Mohand
SIWEL 081752 FEV 16
De 7h30 à 16h30, nous subîmes le joug colonial administratif. Notre liberté et nos papiers nous ont été confisqué. Les agents de l’autorité coloniale obéissaient minutieusement aux ordres, bien que certains le faisaient visiblement à contre cœur. Néanmoins, un portrait similaire à celui d’un criminel fût dressé pour chacun de nous : photos sous tous les angles, empreintes digitales et mensuration du faciès.
A force de vouloir rejoindre le congrès, nous signâmes des PV dont certains d’entre nous ignoraient le contenu puisque rédigé en langue arabe uniquement. Ensuite, nous eûmes droit à une consultation médicale, afin que nous ne puissions pas porter plainte contre eux pour agression physique…sauf que les séquelles causées par cette arrestation programmée ne peuvent se détecter au stéthoscope et pourraient être fatales a un esprit fragile, mais pas nous qui sommes déterminés à porter haut et fort le projet de société que draine le MAK.
Victimes d’arrestation arbitraires sous le prétexte fallacieux d’examen de situation, les forces répressives coloniales n’ont trouvé que cette ruse pour tenter de réduire notre congrès à une réunion restreinte, voire carrément à empêcher sa tenue.
Nous appelons l’ensemble des Kabyles à être vigilants et à prendre garde à l’hostilité de ces corps constitués mandatés par l’Etat colonial d’Alger pour combattre notre dynamique d’autodétermination.
A cet effet, nous mettons les instances universelles face à leurs responsabilité et les interpellons pour la énième quant à notre sécurisation et à notre droit à notre autodétermination, en vertu de l’Article 03 de la déclaration internationale des droits des peuples autochtones.
At Abdelmoumene,
Le 05/03/2016,
Belaid Amar khodja,
Amar Zebbar,
Ahcène Chérifi,
Zeghoud Mohand
SIWEL 081752 FEV 16