Parmi cette les présents figuraient naturellement les membres de la direction du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem, et les éléments des coordinations et sections MAK des régions d’Aïn-El-Hammam, Iferhounène, At Yani, Yattafène et Akbil.
Une fois arrivés devant la maison du martyr dont les parents portent aujourd’hui encore le deuil, à l’instar de toute la nation kabyle d’ailleurs, l’accueil fut à la hauteur de la circonstance. En d’autres termes, les responsables du MAK furent accueillis avec chaleur par la famille du martyr. Bouaziz Aït-Chebib et ses collaborateurs ont, pour la circonstance, remis à la mère du défunt un cadeau. Celui-ci, dont la symbolique est très forte, n’est autre qu’un cadre avec la photo du martyr avec à l’arrière plan le drapeau kabyle et un poème de Ferhat Mehenni. Le moment fut très émouvant. De son côté, la famille du martyr remit à la délégation du MAK un cadeau. Il est presque semblable même en forme et en symbolique. Il s’agit effectivement d’un cadre avec la photo du martyr au milieu et avec toile de fond les drapeaux kabyle et amazigh.
Une fois arrivés devant la maison du martyr dont les parents portent aujourd’hui encore le deuil, à l’instar de toute la nation kabyle d’ailleurs, l’accueil fut à la hauteur de la circonstance. En d’autres termes, les responsables du MAK furent accueillis avec chaleur par la famille du martyr. Bouaziz Aït-Chebib et ses collaborateurs ont, pour la circonstance, remis à la mère du défunt un cadeau. Celui-ci, dont la symbolique est très forte, n’est autre qu’un cadre avec la photo du martyr avec à l’arrière plan le drapeau kabyle et un poème de Ferhat Mehenni. Le moment fut très émouvant. De son côté, la famille du martyr remit à la délégation du MAK un cadeau. Il est presque semblable même en forme et en symbolique. Il s’agit effectivement d’un cadre avec la photo du martyr au milieu et avec toile de fond les drapeaux kabyle et amazigh.
Après un échange de propos de circonstance, la foule quitta le domicile du martyr pour emprunter la direction du lieu où il a été assassiné, plus exactement au lieudit « Ticekkirt », non loin du siège de la gendarmerie. A l’approche du cortège, les éléments de la gendarmerie algérienne fermèrent le portail de leur brigade et les sentinelles quittèrent leurs guérites, lieux où elles assuraient d’habitude la "garde".
Les représentants du MAK et la famille de Lamara Mohand Oulhoucine ont déposé des gerbes de fleurs sur le lieu exact où tomba le jeune martyr le 28 mars 2002 après avoir reçu une balle criminelle du gendarme, tirée à partir d’une guérite de la brigade. Ce dépôt de gerbe de fleurs fut suivi de l’observation d’une minute de silence.
Les représentants du MAK et la famille de Lamara Mohand Oulhoucine ont déposé des gerbes de fleurs sur le lieu exact où tomba le jeune martyr le 28 mars 2002 après avoir reçu une balle criminelle du gendarme, tirée à partir d’une guérite de la brigade. Ce dépôt de gerbe de fleurs fut suivi de l’observation d’une minute de silence.
Une fois ces obligations accomplies, le cortège prit la direction du cimetière où repose à jamais le jeune kabyle fauché à la fleur de l’âge. Sur sa tombe, fut déposée une autre gerbe de fleurs, geste qui fut suivi d’une prise de parole. Parmi les nombreux intervenants figura naturellement le Président du MAK. Bouaziz Aït-Chebib rappela la tragédie du Printemps Noir et la place qui revient de droit pour les martyrs dans les cœurs des hommes et des femmes kabyles. L’orateur saisit cette opportunité aussi pour rappeler que le sang de ces martyrs n’a pas coulé vainement puisque les aspirations qui étaient les leurs, et pour lesquelles ils se sont sacrifiés, la MAK est en train de les réaliser.
Pour sa part, le père du martyr est longuement revenu sur cette funeste journée de l’assassinat de son enfant et le jour de son enterrement. « La foule n’a pas encore quitté le cimetière, a-t-il témoigné, quand les gendarmes, furieux, ont donné l’assaut à l’intérieur même du cimetière. « Toutes les personnes venues assister à l’enterrement, poursuit-il, ont été impitoyablement arrosées avec les gaz lacrymogènes. Les gendarmes sautaient sur la tombe de mon fils avec rage, un acte barbare et inhumain ». Une telle attitude n’est plus ni moins que l’expression d’une haine viscérale pour le Kabyle.
Le Peuple kabyle n'oublie jamais ses martyr et demeure déterminé à poursuivre leur combat jusqu'à la libération de la Kabylie.
De Tizi-Ouzou : Saïd Tissegouine
SIWEL 281925 MAR 16
Pour sa part, le père du martyr est longuement revenu sur cette funeste journée de l’assassinat de son enfant et le jour de son enterrement. « La foule n’a pas encore quitté le cimetière, a-t-il témoigné, quand les gendarmes, furieux, ont donné l’assaut à l’intérieur même du cimetière. « Toutes les personnes venues assister à l’enterrement, poursuit-il, ont été impitoyablement arrosées avec les gaz lacrymogènes. Les gendarmes sautaient sur la tombe de mon fils avec rage, un acte barbare et inhumain ». Une telle attitude n’est plus ni moins que l’expression d’une haine viscérale pour le Kabyle.
Le Peuple kabyle n'oublie jamais ses martyr et demeure déterminé à poursuivre leur combat jusqu'à la libération de la Kabylie.
De Tizi-Ouzou : Saïd Tissegouine
SIWEL 281925 MAR 16