Un échec cuisant de la politique de Bouteflika. PH/DR
« La France n’a jamais demandé d’autorisation pour survoler l’espace aérien algérien » a indiqué un haut cadre au ministère des Affaires étrangères algérien. Pour ce cadre qui a requis l’anonymat, la France a eu carte blanche avant même la visite de François Hollande. Cette carte blanche, serait, selon la même source, un soutien inconditionnel à une intervention militaire au Mali.
La même source ajoute que la position algérienne dans ce genre de conflit n’a jamais « fait l’unanimité au sein du pouvoir ». Plus précise, elle souligne que Bouteflika cherchant une caution étrangère à un 4e mandat « est prêt à vendre le pays au diable pour avoir ce soutien », et de l’autre coté, « les services secrets, le DRS, qui a actionné son aile islamiste, Ansar Dine, pour asseoir un dialogue et éviter cette intervention ». Cet état de fait a fait que les autorités du pays sont partagées et chaque clan défend son propre intérêt et non pas ceux du pays.
Notre source a souligné, par ailleurs, que le manque de communication du pouvoir algérien, s’explique par « l’amateurisme du pouvoir et surtout par son mépris affiché et assumé du peuple algérien ».
Sur un autre plan, le haut cadre du MAE affirme, non sans regretter le silence des médias lourds algériens, que le traitement fait par les médias occidentaux, notamment français de la prise d’otages vise « à détourner l’opinion internationale de ce qui se passe au Mali », et aussi, « impliquer l’Algérie dans le conflit malgré sa réticence ».
aai
SIWEL 181331 JAN 13
La même source ajoute que la position algérienne dans ce genre de conflit n’a jamais « fait l’unanimité au sein du pouvoir ». Plus précise, elle souligne que Bouteflika cherchant une caution étrangère à un 4e mandat « est prêt à vendre le pays au diable pour avoir ce soutien », et de l’autre coté, « les services secrets, le DRS, qui a actionné son aile islamiste, Ansar Dine, pour asseoir un dialogue et éviter cette intervention ». Cet état de fait a fait que les autorités du pays sont partagées et chaque clan défend son propre intérêt et non pas ceux du pays.
Notre source a souligné, par ailleurs, que le manque de communication du pouvoir algérien, s’explique par « l’amateurisme du pouvoir et surtout par son mépris affiché et assumé du peuple algérien ».
Sur un autre plan, le haut cadre du MAE affirme, non sans regretter le silence des médias lourds algériens, que le traitement fait par les médias occidentaux, notamment français de la prise d’otages vise « à détourner l’opinion internationale de ce qui se passe au Mali », et aussi, « impliquer l’Algérie dans le conflit malgré sa réticence ».
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