Khaled Nezzar ( PHOTO: DR)
Cette enquête est menée sur « la base d'une dénonciation de l'ONG suisse TRIAL, appuyée par les plaintes de deux victimes », précise Jeannette Balmer, porte-parole du Ministère public de la Confédération (MPC).
Les crimes reprochés remontent au « conflit civil algérien, qui de 1992 à 1999, a opposé divers groupes islamistes au gouvernement », explique t-elle.
Nezzar a fait l'objet d'une audition, vendredi, avec les parties plaignantes. Le suspect a toutefois été relâché à la fin des auditions.« L'instruction se poursuit, » a indiqué le Ministère public de la Confédération. Khaled Nezzar a été remis en liberté « sur la base de promesses de se présenter durant la suite de la procédure ». L'ONG qui se déclare satisfaite, déplore néanmoins que le suspect n'ait pas été placé en détention préventive et estime que le risque de fuite est élevé. « Il n'a pas été porté suffisamment compte de l'énorme souffrance de milliers de victimes de l'appareil répressif dirigé par Khaled Nezzar », plaide l'ONG Trial.
Il faut retenir cependant qu' un simple refus de sa part de se présenter à la justice suisse, ferait de lui un homme recherché par la justice internationale. La procédure met une pression sur l’ex homme fort du régime algérien ainsi que sur ses anciens compagnons, dont certains sont toujours aux commandes de l'Algérie.
Khaled Nezzar a été Ministre de la défense entre 1990 et 1994. Il était considéré comme l'un des hommes les plus puissants du régime pendant la période de la guerre civile. Il avait fait l'objet de poursuites par la justice française poursuit en 2001.
cc
SIWEL 220234 OCT 11
Les crimes reprochés remontent au « conflit civil algérien, qui de 1992 à 1999, a opposé divers groupes islamistes au gouvernement », explique t-elle.
Nezzar a fait l'objet d'une audition, vendredi, avec les parties plaignantes. Le suspect a toutefois été relâché à la fin des auditions.« L'instruction se poursuit, » a indiqué le Ministère public de la Confédération. Khaled Nezzar a été remis en liberté « sur la base de promesses de se présenter durant la suite de la procédure ». L'ONG qui se déclare satisfaite, déplore néanmoins que le suspect n'ait pas été placé en détention préventive et estime que le risque de fuite est élevé. « Il n'a pas été porté suffisamment compte de l'énorme souffrance de milliers de victimes de l'appareil répressif dirigé par Khaled Nezzar », plaide l'ONG Trial.
Il faut retenir cependant qu' un simple refus de sa part de se présenter à la justice suisse, ferait de lui un homme recherché par la justice internationale. La procédure met une pression sur l’ex homme fort du régime algérien ainsi que sur ses anciens compagnons, dont certains sont toujours aux commandes de l'Algérie.
Khaled Nezzar a été Ministre de la défense entre 1990 et 1994. Il était considéré comme l'un des hommes les plus puissants du régime pendant la période de la guerre civile. Il avait fait l'objet de poursuites par la justice française poursuit en 2001.
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