Timbre français à l’effigie de l’Emir Abdelkader orné de ses décorations françaises. On n’a encore jamais vu de timbres français à l’effigie de Fadhma N Summer, de Chikh Amokrane ou du colonel Amirouche, tous sont mort, éxilés ou déportés mais jamais décorés « Grand-croix de la Légion d'honneur» .(PH/DR)
La délégation du MAK s’est essentiellement déplacée à Tuvirett pour s’enquérir des militants qui avaient été arrêtés au cours de la manifestation dans la troisième grande ville de Kabylie. La délégation du MAK s’est d’abord rassurée qu’il n’y avait pas eu de problèmes physiques ayant des répercussions sur la santé des militants qui avaient été tabassés par la police.
Le président du MAK et ses compagnons ont tenus à leur apporter le soutien indéfectible du Mouvement kabyle tout en les assurant de la prise en charge totale de tous les frais qui pourraient survenir en terme de soins médicaux ou de poursuite judiciaires, notamment contre les militants qui avaient tenté de déboulonner la statue de l’Emir Abdelkader, vécue par les kabyles, en plein centre de Tuvirett, comme une offense à la mémoire collective kabyle et à la réalité de l’histoire de la colonisation française et de ses alliés.
En effet, si les tenants de l’arabo-islamisme algérien présentent Abdelkader comme un héros ou comme le précurseur de la lutte contre le colonialisme français, la Kabylie, qui a payé un lourd tribut dans la lutte contre l’implantation du colonialisme français sur leur territoire, le perçoit plutôt comme un personnage qui s’est battu pour son propre prestige « d’émir arabe sur une terre berbère » avant d’abdiquer et de se faire le fidèle ami de la France coloniale, décoré « Grand-croix de la Légion d'honneur. » et qui, en plus d’avoir abdiqué et s’être fait décorer par l’ennemi, avait fermement condamné le soulèvement kabyle de 1871 contre l’occupation française et le séquestre des terres. Aussi, la Kabylie estime que la falsification de l'Histoire a des limites.
cdb
SIWEL 251848 AVR 13
Le président du MAK et ses compagnons ont tenus à leur apporter le soutien indéfectible du Mouvement kabyle tout en les assurant de la prise en charge totale de tous les frais qui pourraient survenir en terme de soins médicaux ou de poursuite judiciaires, notamment contre les militants qui avaient tenté de déboulonner la statue de l’Emir Abdelkader, vécue par les kabyles, en plein centre de Tuvirett, comme une offense à la mémoire collective kabyle et à la réalité de l’histoire de la colonisation française et de ses alliés.
En effet, si les tenants de l’arabo-islamisme algérien présentent Abdelkader comme un héros ou comme le précurseur de la lutte contre le colonialisme français, la Kabylie, qui a payé un lourd tribut dans la lutte contre l’implantation du colonialisme français sur leur territoire, le perçoit plutôt comme un personnage qui s’est battu pour son propre prestige « d’émir arabe sur une terre berbère » avant d’abdiquer et de se faire le fidèle ami de la France coloniale, décoré « Grand-croix de la Légion d'honneur. » et qui, en plus d’avoir abdiqué et s’être fait décorer par l’ennemi, avait fermement condamné le soulèvement kabyle de 1871 contre l’occupation française et le séquestre des terres. Aussi, la Kabylie estime que la falsification de l'Histoire a des limites.
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