Le message in extenso de Masa Sakina Ait Ahmed, ancienne ministre de la Langue et de la Culture kabyles au sein du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) :
Depuis la mise sur la place publique des problèmes que traversent actuellement le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et le Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad), j'ai essayé avec d'autres de prôner l'apaisement et le débat pour aboutir à une solution satisfaisante pour tous et toutes et au-delà pour l'avenir de la Kabylie que nous chérissons tous et toutes.
Personnellement, j'ai fait des propositions en interne dans le détail de façon à faire l'état des lieux et par la suite, envisager des solutions pérennes en vue d'un meilleur fonctionnement général. Je suis convaincue que cette situation difficile et pénible n'est que le résultat de dysfonctionnements auxquels on peut remédier en mettant tranquillement tout sur la table.
De façon générale, ce n'est pas une question de personnes, de problèmes entre des personnes, mais de fonctionnement ! Il peut exister des problèmes entre les militants, entre des responsables et des militants entre des responsables, mais cela doit toujours se régler à travers un débat franc et respectueux.
Contrairement à ce qui est dit ici et là, ce qui se passe en ce moment n'est pas une question de problèmes personnels entre les deux présidents, mais d'appréciation au niveau du projet.
En parlant de projet, l'appréciation de l'un et l'autre n'est pas fondamentalement opposée sur le fond. Par exemple, lors de la tenue du pré-congrès en France, auquel j'ai participé et dont je peux parler, il me semble qu'après des débats, nous étions tous d'accord sur le principe de l'Autodétermination dont on connaît la définition et qui est stratégiquement, en raison de la situation politique en Algérie, une dictature ennemie de la Kabylie, la meilleure façon de procéder pour rassembler.
Ce qui me semble être aujourd'hui le nœud du problème, c'est la tactique à employer pour faire avancer l'objectif de l'Indépendance de la Kabylie, un principe auquel nous sommes très nombreux à adhérer du moins au niveau des militants et des sympathisants du MAK et de l'Anavad et dont il faut continuer à déployer tous les moyens, notamment sur le terrain, par un travail, une organisation par des projets concrets à mettre en application de façon à arriver à convaincre une majorité des Kabyles où qu'ils vivent. Bien sûr, la démocratie exige de chercher à convaincre par des arguments et à accepter de composer avec les avis différents.
Nous avons un homme politique, Monsieur Ferhat Mehenni, ainsi que j'aime à le répéter, qui a engagé sa vie dans la lutte, le combat pour une Kabylie libre. Nous avons un homme de terrain comme il aime à se définir, Monsieur Bouaziz Ait-Chebib, qui est sur place en Kabylie, lui aussi a sacrifié sa vie pour la Kabylie. Ils travaillent tous les deux avec le soutien des militants et des kabyles en général qui sont unanimes dans le constat des méfaits quotidiens de ce pouvoir corrompu et totalitaire à l'égard de notre Kabylie et dont il n'a qu'un objectif : Faire disparaître notre langue et notre culture, nos valeurs de laïcité de solidarité, d'organisation démocratique, mettre un frein au développement économique alors que nous avons les hommes et femmes politiques, les entrepreneurs, les enseignants, les médecins (...) des hommes et des femmes qui sont prêts à s'investir à bras-le-corps pour assurer la prospérité et le développement de la Kabylie dans tous les aspects comme l'ont fait de tout temps nos ancêtres.
Donc posons-nous, tous et toutes, cette question :
Pourquoi continuer à vivre sous la botte d'un pouvoir dictatorial ennemi éternel de la Kabylie alors que nous pouvons faire beaucoup mieux par nous-mêmes ?
Tanemirt afus deg ufus ad as nekkes znad i umenhus
Tadukkli kan, s wul zeddigen am aman
Sakina Ait Ahmed
Depuis la mise sur la place publique des problèmes que traversent actuellement le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et le Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad), j'ai essayé avec d'autres de prôner l'apaisement et le débat pour aboutir à une solution satisfaisante pour tous et toutes et au-delà pour l'avenir de la Kabylie que nous chérissons tous et toutes.
Personnellement, j'ai fait des propositions en interne dans le détail de façon à faire l'état des lieux et par la suite, envisager des solutions pérennes en vue d'un meilleur fonctionnement général. Je suis convaincue que cette situation difficile et pénible n'est que le résultat de dysfonctionnements auxquels on peut remédier en mettant tranquillement tout sur la table.
De façon générale, ce n'est pas une question de personnes, de problèmes entre des personnes, mais de fonctionnement ! Il peut exister des problèmes entre les militants, entre des responsables et des militants entre des responsables, mais cela doit toujours se régler à travers un débat franc et respectueux.
Contrairement à ce qui est dit ici et là, ce qui se passe en ce moment n'est pas une question de problèmes personnels entre les deux présidents, mais d'appréciation au niveau du projet.
En parlant de projet, l'appréciation de l'un et l'autre n'est pas fondamentalement opposée sur le fond. Par exemple, lors de la tenue du pré-congrès en France, auquel j'ai participé et dont je peux parler, il me semble qu'après des débats, nous étions tous d'accord sur le principe de l'Autodétermination dont on connaît la définition et qui est stratégiquement, en raison de la situation politique en Algérie, une dictature ennemie de la Kabylie, la meilleure façon de procéder pour rassembler.
Ce qui me semble être aujourd'hui le nœud du problème, c'est la tactique à employer pour faire avancer l'objectif de l'Indépendance de la Kabylie, un principe auquel nous sommes très nombreux à adhérer du moins au niveau des militants et des sympathisants du MAK et de l'Anavad et dont il faut continuer à déployer tous les moyens, notamment sur le terrain, par un travail, une organisation par des projets concrets à mettre en application de façon à arriver à convaincre une majorité des Kabyles où qu'ils vivent. Bien sûr, la démocratie exige de chercher à convaincre par des arguments et à accepter de composer avec les avis différents.
Nous avons un homme politique, Monsieur Ferhat Mehenni, ainsi que j'aime à le répéter, qui a engagé sa vie dans la lutte, le combat pour une Kabylie libre. Nous avons un homme de terrain comme il aime à se définir, Monsieur Bouaziz Ait-Chebib, qui est sur place en Kabylie, lui aussi a sacrifié sa vie pour la Kabylie. Ils travaillent tous les deux avec le soutien des militants et des kabyles en général qui sont unanimes dans le constat des méfaits quotidiens de ce pouvoir corrompu et totalitaire à l'égard de notre Kabylie et dont il n'a qu'un objectif : Faire disparaître notre langue et notre culture, nos valeurs de laïcité de solidarité, d'organisation démocratique, mettre un frein au développement économique alors que nous avons les hommes et femmes politiques, les entrepreneurs, les enseignants, les médecins (...) des hommes et des femmes qui sont prêts à s'investir à bras-le-corps pour assurer la prospérité et le développement de la Kabylie dans tous les aspects comme l'ont fait de tout temps nos ancêtres.
Donc posons-nous, tous et toutes, cette question :
Pourquoi continuer à vivre sous la botte d'un pouvoir dictatorial ennemi éternel de la Kabylie alors que nous pouvons faire beaucoup mieux par nous-mêmes ?
Tanemirt afus deg ufus ad as nekkes znad i umenhus
Tadukkli kan, s wul zeddigen am aman
Sakina Ait Ahmed