Saïd Sadi, lors de la marche de ce matin à Alger (Photo : Y. I / SIWEL)
Saïd Sadi, président du RCD et membre de la CNCD a fait l'objet également d’agressions verbales. Les jeunes que les responsables du RCD désignent comme des « policiers en civil et des voyous recrutés par les services pour casser la marche », ont scandé des slogans racistes et antikabyles à l’encontre de Saïd Sadi qui s’apprêtait à rejoindre la marche.
« Sale Kabyle, va-t-en chez toi à Tizi-Ouzou », « tu es un juif », tels sont les insultes proférées par ces jeunes à l’adresse de M. Sadi. « Ce sont les flics qui ont signalé mon arrivée à la place d’El Madania », explique le chef du RCD à SIWEL.
Said Sadi poursuit : « la police a organisé cette agression, et ils sont restés impassibles devant l’acharnement des voyous contre notre groupe, pour nous lyncher ».
À propos de l’absence de ses gardes du corps, Sadi a souligné que « la Direction générale de la sûreté nationale a décidé de remplacer l’équipe qui travaillait avec moi par d’autres personnes. Une chose que j’ai évidemment refusée ». Et d’indiquer que « cela est une dérive politique grave de la part du pouvoir ».
SIWEL a été témoin sur place de l'agression d’un jeune militant venu de Kabylie, blessé à l’œil par des jeunes se réclamant pro-Bouteflika.
aai/mau
SIWEL 51459 MAR 11
« Sale Kabyle, va-t-en chez toi à Tizi-Ouzou », « tu es un juif », tels sont les insultes proférées par ces jeunes à l’adresse de M. Sadi. « Ce sont les flics qui ont signalé mon arrivée à la place d’El Madania », explique le chef du RCD à SIWEL.
Said Sadi poursuit : « la police a organisé cette agression, et ils sont restés impassibles devant l’acharnement des voyous contre notre groupe, pour nous lyncher ».
À propos de l’absence de ses gardes du corps, Sadi a souligné que « la Direction générale de la sûreté nationale a décidé de remplacer l’équipe qui travaillait avec moi par d’autres personnes. Une chose que j’ai évidemment refusée ». Et d’indiquer que « cela est une dérive politique grave de la part du pouvoir ».
SIWEL a été témoin sur place de l'agression d’un jeune militant venu de Kabylie, blessé à l’œil par des jeunes se réclamant pro-Bouteflika.
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SIWEL 51459 MAR 11