La salle de projection était pleine de monde. Tous venus voir le documentaire Stolen (Volée), des deux cinéastes australiens Violeta Ayala et Dan Fallshaw sur l’esclavagisme dans les camps de réfugiés sahraoui au sud algérien et dans les territoire du Sahara, à Layoune, par exemple.
Le documentaire diffusé sous haute tension, puisqu’il renvoie dos à dos les Etats, algérien et marocains, l’un pour son soutien à un mouvement de libération, le Polisario, qui ne veut pas abolir l’esclavagisme et l’autre pour son indifférence vis-à-vis de cette pratique inhumaine dans les territoire où il exerce son autorité.
Au début de cette aventure qui a failli leur coûter la vie, les deux cinéastes se sont rendus dans les camps de Tindouf pour filmer les retrouvailles familiales parrainés par l’ONU entre des réfugiés et leurs familles restées dans les territoires. Des retrouvailles qui permirent l’éclatement d’une vérité difficile à assumer, « la société sahraouie est une société esclavagiste ».
Lors du tournage du documentaire qui les a conduits de Tindouf, à Layoune, Nouakchott, Rabat, Paris, New York et puis Sydney, les deux cinéastes, malgré les menaces des uns et des autres notamment des éléments du Polisario, ont démontré que « les noirs sahraouis sont des esclaves chez des propriétaires arabes ».
« J’ai cru en le combat du Polisario », a souligné dans le reportage Fetim, jeune esclave. « A la fin, il s’est avéré qu’il ne veut pas abolir cette pratique inhumaine », a-t-elle ajouté.
Les deux cinéastes ont démontré que cette pratique demeure surtout chez les familles aisées. « Même dans les camps des réfugiés, des esclaves travaillent pour d’autres censés être du même ordre social ».
« Je n'ai pas confiance en ce Polisario », a indiqué un des esclaves qui s’est rendu en Mauritanie chez SOS Esclaves pour porter « à la connaissance du monde entier les pratiques inhumaines d’une société esclavagiste dont le mouvement dominant se bat pour l’indépendance ».
Des témoignages, surtout de femmes esclaves, ont souligné qu’elles se vendaient en Mauritanie. Leurs propriétaires ont le droit de vie et de mort sur elles. « Il est arrivé que nos propriétaires prennent nos enfants lorsqu’ils n’en ont pas ou comme futurs esclaves », a indiqué une des esclaves restée à Laâyoune.
Le documentaire a démontré aussi que le Polisario s’est acharné contre celles et ceux qui ont témoigné après le départ des deux cinéastes.
Lors de la projection, en avant première du documentaire à Sydney, l’une des témoins s’est rendue devant la salle de projection pour démentir ses propos. Accompagnée par plusieurs éléments du Front Polisario, elle n’a pu dissuader les cinéastes de diffuser leur produit.
Lors des derniers rounds des négociations entre le Polisario et le Maroc aux USA, le représentant du Polisario a démenti l’existence de cette pratique « mais sans convaincre », a indiqué l’un des cinéastes.
aai
Siwel 022141 SEP12
Le documentaire diffusé sous haute tension, puisqu’il renvoie dos à dos les Etats, algérien et marocains, l’un pour son soutien à un mouvement de libération, le Polisario, qui ne veut pas abolir l’esclavagisme et l’autre pour son indifférence vis-à-vis de cette pratique inhumaine dans les territoire où il exerce son autorité.
Au début de cette aventure qui a failli leur coûter la vie, les deux cinéastes se sont rendus dans les camps de Tindouf pour filmer les retrouvailles familiales parrainés par l’ONU entre des réfugiés et leurs familles restées dans les territoires. Des retrouvailles qui permirent l’éclatement d’une vérité difficile à assumer, « la société sahraouie est une société esclavagiste ».
Lors du tournage du documentaire qui les a conduits de Tindouf, à Layoune, Nouakchott, Rabat, Paris, New York et puis Sydney, les deux cinéastes, malgré les menaces des uns et des autres notamment des éléments du Polisario, ont démontré que « les noirs sahraouis sont des esclaves chez des propriétaires arabes ».
« J’ai cru en le combat du Polisario », a souligné dans le reportage Fetim, jeune esclave. « A la fin, il s’est avéré qu’il ne veut pas abolir cette pratique inhumaine », a-t-elle ajouté.
Les deux cinéastes ont démontré que cette pratique demeure surtout chez les familles aisées. « Même dans les camps des réfugiés, des esclaves travaillent pour d’autres censés être du même ordre social ».
« Je n'ai pas confiance en ce Polisario », a indiqué un des esclaves qui s’est rendu en Mauritanie chez SOS Esclaves pour porter « à la connaissance du monde entier les pratiques inhumaines d’une société esclavagiste dont le mouvement dominant se bat pour l’indépendance ».
Des témoignages, surtout de femmes esclaves, ont souligné qu’elles se vendaient en Mauritanie. Leurs propriétaires ont le droit de vie et de mort sur elles. « Il est arrivé que nos propriétaires prennent nos enfants lorsqu’ils n’en ont pas ou comme futurs esclaves », a indiqué une des esclaves restée à Laâyoune.
Le documentaire a démontré aussi que le Polisario s’est acharné contre celles et ceux qui ont témoigné après le départ des deux cinéastes.
Lors de la projection, en avant première du documentaire à Sydney, l’une des témoins s’est rendue devant la salle de projection pour démentir ses propos. Accompagnée par plusieurs éléments du Front Polisario, elle n’a pu dissuader les cinéastes de diffuser leur produit.
Lors des derniers rounds des négociations entre le Polisario et le Maroc aux USA, le représentant du Polisario a démenti l’existence de cette pratique « mais sans convaincre », a indiqué l’un des cinéastes.
aai
Siwel 022141 SEP12