(PH/ © Aksil - Siwel)
A retenir, « la langue de Zahra », présentée hier. Un film documentaire de 93 minutes qui interpelle les consciences sur la nécessité de sauvegarder notre patrimoine oral. La femme kabyle, symbolisée, par Zahra reflète le rôle de cette frange de la société qui a su durant des siècles transmettre notre culture. La réalisatrice Fatima Sissani a filmé sa mère durant des mois, à chaque instant de son quotidien. Cette, poétesse vit chaque instant de son existence par la poésie, la métaphore et les proverbes. Tahar Houchi, dans « Yidir », diffusé cette après midi évoque cet appareil idéologique de l’Etat sur la langue et la culture ancestrale à travers ce personnage, un jeune enfant qui surprend sa mère entrain de discuter de l’avenir de son fils. La mère évoque l’école qui « coupe les langues et les têtes pour y semer les mauvaises graine », allusion faite à cette Etat. Cheikh Sidi Bemol est le titre d’un documentaire de 44 minutes sur cette artiste dont la musique est qualifiée de « gourbi rock » est ouverte à touts les influences. Une musique qui n’a pas besoin de visa. Le réalisateur Youssef Bassaid revient sur « le plus marin des chanteurs algériens qui emmène son public dans un voyage initiatique ».
Clôture du festival aujourd'hui
Le festival du film Amazigh prendra fin aujourd'hui avec un gala artistique qui sera animé par Hamidou sous le parrainage de Kamel Hemadi et Lounis Ait Menguellat. La fin de ce festival, verra par ailleurs l’attribution de l’Olivier d’or puisque l’année passée ce prix n’a pas était attribué. Au programme de cette clôture, présentation des films d’ateliers, délibérations des jurys et cérémonie de remise de prix.
A la découverte de l’amazighité d’ailleurs : « Furigraphier le vide ; Art et poésie touareg pour le III ème millénaire »
Diffusés hors compétition « Furigraphier le vide ; Art et poésie touareg pour le III ème millénaire de Hèlène Claudot-Hawad et Nathalie Michaud, les réalisateurs, l’un du Niger et l’autre de France vont à la rencontre du chaos et du non sens pour lutter contre l’ultime dépossession de soi, celle de l’imaginaire. Quarante-quatre poètes touareg réunis pendant trois nuits et trois jours en 2006 à Agadez dessinent des parcours sonores libérés des entraves qui immobilisent leur société et réinventent à leur manière les trames du présent.
Izenzaren
Izenzaren de Christian Lorre, est un groupe de musique Amazigh berbères du Maroc. Crée dans les années 70, ce groupe a été inventé pour se défendre et partager leur patient avec les autres. Une façon d’exister avec sa culture. Izenzaren est considéré par les bergers du haut Atlas comme un mythe de résistance.
Journée d’étude sur limage au service du cinéma
Le centre culturel de la ville de Larbâa Nath Irathène abrité ce matin les travaux d’une journée d’étude sur l’image au service du cinéma. Ont pris part à cette rencontre Daniel Maoudj, Ali Haroune, Med. Bensalah. Les intervenants sont revenus sur la contribution de l’image dans l’histoire. L’image contribue grandement à l’interrogation du passé en tant qu’acteur. Ali Haroune révélera dira lors de sont intervention qu’il était interdit de prendre des photos ou de filmer dans le maquis durant la révolution, car cela mettait en danger l’intégrité des maquisards. « Il a fallut l’arriver du gouvernement provisoire pour enfin (GPRA), décider de prendre des clichés ». Med Bensalah, quant à lui évoquera la volonté du système Algérien actuel de museler le cinéma en Algérie, commençant par la fermeture des salles de cinémas. L’interlocuteur s’étalera sur deux points notamment la nécessité de préserver notre patrimoine cinématographique et ensuite le diffuser » nos jeunes doivent apprendre à lire à travers l’image. La seule école que nous avons en matière de cinéma est l’ISMAS, mais celle-ci forme des chômeurs.
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SIWEL 281530 MAR 12
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