Ali Kerboua, Djoudi Mammeri, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir et Djamel Zenati, qui ont tous été par le passé responsables influents du FFS ont révélé que le parti est géré par un cabinet noir dirigé directement par le DRS.
« Depuis 1999, année de l’élection de Bouteflika, le FFS est géré par la famille Balloul, beaux frères de Hocine Aït Ahmed. Pour ce dernier, le parti lui a échappé », dira sans ambages Djamel Zenati. Pour l’ancien député de Vgayet, « la décision du FFS de prendre part aux élections locales de 2002 était la première dérive du plus ancien parti d’opposition en Algérie ».
Pour l’orateur, c’est le FFS qui a permis au pouvoir de se maintenir en Kabylie. « La connivence entre le FFS et le pouvoir n’était plus à démonter pour les militants du FFS qui se sont réunis hier à Tizi Wezzu.
Ils citent, comme dernière preuve en date, les dernières alliances conclues entre le FFS, le FLN et le RND pour présider aux destinées des mairies en Kabylie. Djoudi Mammeri, lui aussi, a tiré à boulets rouges sur les Balloul qui constituent le "cabinet noir" qui gère le FFS à sa guise.
Les autres intervenants ont, eux aussi, tous décodé des flèches empoisonnées à l’endroit de la direction actuelle du FFS et celle dirigée par Karim Tabbou. Ils estiment que la création d’un autre parti politique n’est pas la meilleure solution. « Nous sommes toujours du FFS, c’est notre parti de toujours. On va le récupérer. Ce parti a été créé pour imposer la démocratie en Algérie, pas pour légitimer les élections du pouvoir », dira Djoudi Mammeri.
Les conclavistes comptent prendre part au prochain congrès pour récupérer leur parti et le remettre sur les rails. « Le FFS n’appartient à personne. Pourquoi refusent-ils un débat national ? Nous allons le récupérer d’une manière pacifique et démocratique », dira un militant. Par ailleurs, les dissidents qui se réclament toujours du FFS accusent le cabinet noir « d’être derrière la démission d’Ait Ahmed ».
aai/ni
SIWEL 061237 JAN 13
« Depuis 1999, année de l’élection de Bouteflika, le FFS est géré par la famille Balloul, beaux frères de Hocine Aït Ahmed. Pour ce dernier, le parti lui a échappé », dira sans ambages Djamel Zenati. Pour l’ancien député de Vgayet, « la décision du FFS de prendre part aux élections locales de 2002 était la première dérive du plus ancien parti d’opposition en Algérie ».
Pour l’orateur, c’est le FFS qui a permis au pouvoir de se maintenir en Kabylie. « La connivence entre le FFS et le pouvoir n’était plus à démonter pour les militants du FFS qui se sont réunis hier à Tizi Wezzu.
Ils citent, comme dernière preuve en date, les dernières alliances conclues entre le FFS, le FLN et le RND pour présider aux destinées des mairies en Kabylie. Djoudi Mammeri, lui aussi, a tiré à boulets rouges sur les Balloul qui constituent le "cabinet noir" qui gère le FFS à sa guise.
Les autres intervenants ont, eux aussi, tous décodé des flèches empoisonnées à l’endroit de la direction actuelle du FFS et celle dirigée par Karim Tabbou. Ils estiment que la création d’un autre parti politique n’est pas la meilleure solution. « Nous sommes toujours du FFS, c’est notre parti de toujours. On va le récupérer. Ce parti a été créé pour imposer la démocratie en Algérie, pas pour légitimer les élections du pouvoir », dira Djoudi Mammeri.
Les conclavistes comptent prendre part au prochain congrès pour récupérer leur parti et le remettre sur les rails. « Le FFS n’appartient à personne. Pourquoi refusent-ils un débat national ? Nous allons le récupérer d’une manière pacifique et démocratique », dira un militant. Par ailleurs, les dissidents qui se réclament toujours du FFS accusent le cabinet noir « d’être derrière la démission d’Ait Ahmed ».
aai/ni
SIWEL 061237 JAN 13