Bouaziz Ait Chebib, président du MAK. PH/Siwel
TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Les services du DRS, par la voix du sinistre Ould Kablia, ont annoncé un taux de participation en Kabylie dépassant le taux national. Des affirmations grotesques qui frisent la vulgarité au regard de la réalité de la pseudo participation.
Connaissant la capacité de nuisance de ce pouvoir mafieux et résolument anti-kabyle, le MAK avait d’avance contesté des résultats, par ailleurs déjà annoncés sous forme de "prévisions" sorties tout droit du ministère de l’intérieur.
Le pourvoir a annoncé plus de 30% à la fin du scrutin en Kabylie. Par un incroyable " tour de passe passe", en l’espace 24 heure, ce taux aberrant à la base, a été augmenté de plus de 10 points. Pour en comprendre la raisons, il est bon de rappeler que cela n’est l’objet de triturations malsaines que parce que la Kabylie est un territoire, un pays et une nation, qui tourne le dos au pouvoir depuis toujours. La manœuvre consiste donc à faire croire aux chancelleries occidentales que la question kabyle n’existe plus. On casse le thermomètre pour faire disparaître la fièvre. Or le problème est toujours là, et quelles que soient les manipulations médiatiques du régime et l’installation d’une nouvelle clientèle corruptible à souhait, la Kabylie n’abdiquera jamais sous l’oppression du pouvoir néo-coloniale d’Alger.
Outre la participation des militaires et des corps constitués qui ont voté par dizaines de milliers ( 150.000 environ) , les partis politiques qui prétendent faire de l’opposition ,dans un système ficelé d’avance, ont crié à la fraude massive par le bourrage des urnes : la conséquence évidente de toute participation électorale dans un système basé sur le mensonge et la manipulation dans l’unique but de se maintenir grâce à une démocratie de façade.
Dans un pays qui se respecte, un scrutin n’ayant pas atteint 50% de participation n’est pas validé. Les "élus" qui en sont issus ne peuvent décemment se prévaloir d’une quelconque légitimité. De même qu’un pouvoir à l’origine d’un tel fiasco électoral ne peut qu’être disqualifié.
Cette dernière mascarade électorale est hélas cautionnée par les seuls partis qui nous concernent, c’est à dire le RCD et le FFS. Tout en dénonçant une fraude à grande échelle, ils acceptent de siéger dans des institutions illégitimes, et résolument rejetées par le peuple kabyle, n’en déplaise au régime raciste d’Alger et à ses supplétifs.
Le RCD qui se vante d’être la première force politique en Kabylie, feint d’ignorer le taux élevé d’abstention et les résultats mitigés qu’il a enregistré. Or, il a perdu, en Kabylie, la seule APW dont il détenait la majorité et au lieu d’accepter la réalité d’un ancrage exclusivement kabyle, il valide son éviction en Kabylie en prétendant que c’est la seule région d’Algérie où la fraude a été minime. Ce parti gagnerait à assumer dignement sa kabylité au lieu de la brandir à des fins électorales et de la renier aussitôt pour se convaincre avec énormément de peine qu’il a une stature algérienne, une dimension nationale fictive qui lui est, du reste, refusée et par les électeurs et par le régime néo-colonial d’Alger
Le FFS, aujourd’hui chapeauté par un ancien militant de l’UNJA, a axé sa campagne contre le MAK, en guise de programme électoral. Pour avoir accompagné le régime raciste d’Alger dans sa vaine entreprise de normalisation de la Kabylie, il a été récompensé par quelques sièges de plus que son rival kabyle, le RCD.
Quoi qu’il en soit, pour ce qui nous concerne, il n’y a aucun crédit à apporter à cette mascarade électorale qui ne s’est traduite que par un nouveau découpage de zones d’influences attribuées à chaque participant. Il semble, au vu des réactions effarouchées du RCD et du FFS, que " les accords passés" n’ont pas été respectés, bien que pour notre mouvement, cela n’est en rien une surprise.
Les résultats de la participation du RCD et du FFS ont été pour eux une véritable humiliation. En effet, le régime raciste d’Alger a "placé" en tant que troisième "parti national", la coquille vide de l’innommable Amara Ben Younes : le MPA, devant le FFS et très loin devant le RCD. Contrairement à ces deux partis, le dernier né du DRS n’a jamais eu aucune assise populaire, ni en Kabylie ni ailleurs en Algérie. Ce n’est rien d’autre qu’un parti crée pour les besoins de l’État raciste d’Alger : son nouveau cheval de Troie
Prônant avec honneur le rejet des mascarades électorales , le MAK, avait prévenu le peuple kabyle de la fraude et des résultats commandés par Alger. Bien évidemment, le taux annoncé, gonflé à outrance, et sans aucune crainte du ridicule, ne reflète en rien la réalité du terrain et n’a pas d’autre objectif que d’officialiser les prédictions d’Ould Kablia et consolider un régime illégitime et de nature colonial en Kabylie.
Le MAK qui ne reconnait pas le régime algérien et les carnavals électoraux qu’il organise, poursuit son combat libérateur dans la dignité et la fraternité pour l’émancipation du peuple kabyle.
Kabylie, le 02 décembre 2012
Pour le MAK
Bouaziz Ait Chebib, président du MAK
SIWEL 021516 DEC 12
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Les services du DRS, par la voix du sinistre Ould Kablia, ont annoncé un taux de participation en Kabylie dépassant le taux national. Des affirmations grotesques qui frisent la vulgarité au regard de la réalité de la pseudo participation.
Connaissant la capacité de nuisance de ce pouvoir mafieux et résolument anti-kabyle, le MAK avait d’avance contesté des résultats, par ailleurs déjà annoncés sous forme de "prévisions" sorties tout droit du ministère de l’intérieur.
Le pourvoir a annoncé plus de 30% à la fin du scrutin en Kabylie. Par un incroyable " tour de passe passe", en l’espace 24 heure, ce taux aberrant à la base, a été augmenté de plus de 10 points. Pour en comprendre la raisons, il est bon de rappeler que cela n’est l’objet de triturations malsaines que parce que la Kabylie est un territoire, un pays et une nation, qui tourne le dos au pouvoir depuis toujours. La manœuvre consiste donc à faire croire aux chancelleries occidentales que la question kabyle n’existe plus. On casse le thermomètre pour faire disparaître la fièvre. Or le problème est toujours là, et quelles que soient les manipulations médiatiques du régime et l’installation d’une nouvelle clientèle corruptible à souhait, la Kabylie n’abdiquera jamais sous l’oppression du pouvoir néo-coloniale d’Alger.
Outre la participation des militaires et des corps constitués qui ont voté par dizaines de milliers ( 150.000 environ) , les partis politiques qui prétendent faire de l’opposition ,dans un système ficelé d’avance, ont crié à la fraude massive par le bourrage des urnes : la conséquence évidente de toute participation électorale dans un système basé sur le mensonge et la manipulation dans l’unique but de se maintenir grâce à une démocratie de façade.
Dans un pays qui se respecte, un scrutin n’ayant pas atteint 50% de participation n’est pas validé. Les "élus" qui en sont issus ne peuvent décemment se prévaloir d’une quelconque légitimité. De même qu’un pouvoir à l’origine d’un tel fiasco électoral ne peut qu’être disqualifié.
Cette dernière mascarade électorale est hélas cautionnée par les seuls partis qui nous concernent, c’est à dire le RCD et le FFS. Tout en dénonçant une fraude à grande échelle, ils acceptent de siéger dans des institutions illégitimes, et résolument rejetées par le peuple kabyle, n’en déplaise au régime raciste d’Alger et à ses supplétifs.
Le RCD qui se vante d’être la première force politique en Kabylie, feint d’ignorer le taux élevé d’abstention et les résultats mitigés qu’il a enregistré. Or, il a perdu, en Kabylie, la seule APW dont il détenait la majorité et au lieu d’accepter la réalité d’un ancrage exclusivement kabyle, il valide son éviction en Kabylie en prétendant que c’est la seule région d’Algérie où la fraude a été minime. Ce parti gagnerait à assumer dignement sa kabylité au lieu de la brandir à des fins électorales et de la renier aussitôt pour se convaincre avec énormément de peine qu’il a une stature algérienne, une dimension nationale fictive qui lui est, du reste, refusée et par les électeurs et par le régime néo-colonial d’Alger
Le FFS, aujourd’hui chapeauté par un ancien militant de l’UNJA, a axé sa campagne contre le MAK, en guise de programme électoral. Pour avoir accompagné le régime raciste d’Alger dans sa vaine entreprise de normalisation de la Kabylie, il a été récompensé par quelques sièges de plus que son rival kabyle, le RCD.
Quoi qu’il en soit, pour ce qui nous concerne, il n’y a aucun crédit à apporter à cette mascarade électorale qui ne s’est traduite que par un nouveau découpage de zones d’influences attribuées à chaque participant. Il semble, au vu des réactions effarouchées du RCD et du FFS, que " les accords passés" n’ont pas été respectés, bien que pour notre mouvement, cela n’est en rien une surprise.
Les résultats de la participation du RCD et du FFS ont été pour eux une véritable humiliation. En effet, le régime raciste d’Alger a "placé" en tant que troisième "parti national", la coquille vide de l’innommable Amara Ben Younes : le MPA, devant le FFS et très loin devant le RCD. Contrairement à ces deux partis, le dernier né du DRS n’a jamais eu aucune assise populaire, ni en Kabylie ni ailleurs en Algérie. Ce n’est rien d’autre qu’un parti crée pour les besoins de l’État raciste d’Alger : son nouveau cheval de Troie
Prônant avec honneur le rejet des mascarades électorales , le MAK, avait prévenu le peuple kabyle de la fraude et des résultats commandés par Alger. Bien évidemment, le taux annoncé, gonflé à outrance, et sans aucune crainte du ridicule, ne reflète en rien la réalité du terrain et n’a pas d’autre objectif que d’officialiser les prédictions d’Ould Kablia et consolider un régime illégitime et de nature colonial en Kabylie.
Le MAK qui ne reconnait pas le régime algérien et les carnavals électoraux qu’il organise, poursuit son combat libérateur dans la dignité et la fraternité pour l’émancipation du peuple kabyle.
Kabylie, le 02 décembre 2012
Pour le MAK
Bouaziz Ait Chebib, président du MAK
SIWEL 021516 DEC 12