RASSEMBLEMENT DU 10 MARS LA REPRESSION NE PASSERA PAS
TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
10 mars 1980 - 10 mars 2013, 33 ans après l’interdiction de la conférence que devait tenir Mouloud Mammeri à l’université de Tizi-ouzou, le régime raciste d’Alger récidive. La manifestation du MAK pour commémorer celle de 1980, à l’origine du « printemps berbère », a été violemment réprimée ce 10 mars 2013 et 13 cadres du Mouvement kabyle ont été arrêtés.
Pour le régime militaire algérien, tous les espaces de liberté doivent être confisqués. Tous les droits bafoués. La junte militaire n’a qu’un seul souci, anéantir la dignité du citoyen…kabyle. Cela dénote non pas la force du système en place mais son extrême faiblesse. Quand un régime est finissant il recourt toujours à la violence qu’il érige en mode de gouvernance.
Le pouvoir algérien a peur de toutes les luttes pacifiques. Il tente vainement à entraîner le MAK dans la spirale de la violence, afin de justifier devant la communauté internationale la répression féroce qu’il exerce contre la Kabylie politique.
La maturité de nos militants a déjoué toutes ses conspirations honteuses. En restant fidèles aux idéaux de la Kabylie incarnant les valeurs de liberté, de solidarité, de laïcité et de paix, notre Mouvement met en échec tous les plans machiavéliques visant à l’entrainer dans l’engrenage de la violence.
Les interdictions successives de nos manifestations populaires sont une preuve irréfutable de la panique du pouvoir devant notre cause qui a gagné la conscience kabyle. L’avènement d’une Kabylie libre approche plus vite qu’on ne l’attend.
L’empêchement du rassemblement populaire organisé par le MAK le 10 mars, a confirmé pour la énième fois la nature fasciste du pouvoir algérien qui arrête des militants kabyles, pacifistes et démocrates au moment où il a accordé la prime au crime à travers la loi amnistiant les terroristes islamistes ayant trop de sang sur les mains. En voulant endiguer le MAK, le pouvoir veut donner un exemple au sud algérien qui, lui aussi, est en train de se révolter contre la nature coloniale de l’Etat algérien.
Encore une fois, le pouvoir veut susciter des troubles en Kabylie pour canaliser le mécontentement social qui se généralise en Algérie. Réprimer la Kabylie, l’ennemi intérieur, a toujours servi de moyen de diversion pour rallier le reste des algériens à sa cause. L’arrestation des militants et cadres du MAK et du CMA a suscité une indignation générale. La formidable mobilisation et l’élan de solidarité qui en a résulté dans la société civile, l’action du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil, démontrent à quel point le peuple kabyle est intraitable quand l’un de ses enfants est victime d’injustice. Le Printemps Noir de 2001 n’était-il pas parti de l’assassinat d’un lycéen, Guermah Massinissa, par un gendarme algérien ?
La maison des droits de l’homme et du citoyen de Tizi-ouzou, la fondation Matoub Lounes, le RCD, le CMA, et des militants non structurés, des milliers de citoyens sur les réseaux sociaux, ont su mettre en avant les valeurs qui les animent pour dénoncer l’arbitraire et se solidariser avec le MAK qui ne s’est jamais tu devant les violations des libertés démocratiques.
C’est cette mobilisation citoyenne qui a contraint le régime à libérer les détenus. L’union kabyle a eu raison de la répression algérienne. La journée du 10 mars nous a permis de voir jaillir un élan de solidarité mondial que ce soit de la part des kabyles en Kabylie, des Chawis du MAC, des Amazighs d’Afrique du Nord ou encore de leur diaspora. Preuve que nous ne sommes pas seuls, et une fois de plus, nous sortons gagnants et plus forts de cette épreuve, prêts de nouveau à mener d’autres initiatives pour : le droit à l’autodétermination du peuple kabyle et du peuple touareg de l’Azawad, l’identité Amazighe de l’Afrique du nord, notre soutien infaillible à nos frères Amazighs et tous les épris de liberté, au-delà des frontières de la Kabylie où qu’ils soient dans le monde.
Le président, la direction et le collectif des militants du MAK félicitent le peuple kabyle qui a démontré qu’il est toujours attaché à sa solidarité légendaire et exprime sa gratitude pour toutes celles et tous ceux qui ont apporté leur soutien aux manifestants arbitrairement arrêtés.
Le MAK réitère son appel au rassemblement de toutes les forces vives de la Kabylie pour faire du 20 avril 2013, une journée dédiée à la liberté du peuple kabyle à travers des marches populaire dans les trois grandes villes, Tuvirett, Vgayet et Tizi-Wezzu.
Kabylie le 13/03/2013
Bouaziz Ait Chebib, président du MAK
SDIWEL 13 1519 MARS13
TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
10 mars 1980 - 10 mars 2013, 33 ans après l’interdiction de la conférence que devait tenir Mouloud Mammeri à l’université de Tizi-ouzou, le régime raciste d’Alger récidive. La manifestation du MAK pour commémorer celle de 1980, à l’origine du « printemps berbère », a été violemment réprimée ce 10 mars 2013 et 13 cadres du Mouvement kabyle ont été arrêtés.
Pour le régime militaire algérien, tous les espaces de liberté doivent être confisqués. Tous les droits bafoués. La junte militaire n’a qu’un seul souci, anéantir la dignité du citoyen…kabyle. Cela dénote non pas la force du système en place mais son extrême faiblesse. Quand un régime est finissant il recourt toujours à la violence qu’il érige en mode de gouvernance.
Le pouvoir algérien a peur de toutes les luttes pacifiques. Il tente vainement à entraîner le MAK dans la spirale de la violence, afin de justifier devant la communauté internationale la répression féroce qu’il exerce contre la Kabylie politique.
La maturité de nos militants a déjoué toutes ses conspirations honteuses. En restant fidèles aux idéaux de la Kabylie incarnant les valeurs de liberté, de solidarité, de laïcité et de paix, notre Mouvement met en échec tous les plans machiavéliques visant à l’entrainer dans l’engrenage de la violence.
Les interdictions successives de nos manifestations populaires sont une preuve irréfutable de la panique du pouvoir devant notre cause qui a gagné la conscience kabyle. L’avènement d’une Kabylie libre approche plus vite qu’on ne l’attend.
L’empêchement du rassemblement populaire organisé par le MAK le 10 mars, a confirmé pour la énième fois la nature fasciste du pouvoir algérien qui arrête des militants kabyles, pacifistes et démocrates au moment où il a accordé la prime au crime à travers la loi amnistiant les terroristes islamistes ayant trop de sang sur les mains. En voulant endiguer le MAK, le pouvoir veut donner un exemple au sud algérien qui, lui aussi, est en train de se révolter contre la nature coloniale de l’Etat algérien.
Encore une fois, le pouvoir veut susciter des troubles en Kabylie pour canaliser le mécontentement social qui se généralise en Algérie. Réprimer la Kabylie, l’ennemi intérieur, a toujours servi de moyen de diversion pour rallier le reste des algériens à sa cause. L’arrestation des militants et cadres du MAK et du CMA a suscité une indignation générale. La formidable mobilisation et l’élan de solidarité qui en a résulté dans la société civile, l’action du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil, démontrent à quel point le peuple kabyle est intraitable quand l’un de ses enfants est victime d’injustice. Le Printemps Noir de 2001 n’était-il pas parti de l’assassinat d’un lycéen, Guermah Massinissa, par un gendarme algérien ?
La maison des droits de l’homme et du citoyen de Tizi-ouzou, la fondation Matoub Lounes, le RCD, le CMA, et des militants non structurés, des milliers de citoyens sur les réseaux sociaux, ont su mettre en avant les valeurs qui les animent pour dénoncer l’arbitraire et se solidariser avec le MAK qui ne s’est jamais tu devant les violations des libertés démocratiques.
C’est cette mobilisation citoyenne qui a contraint le régime à libérer les détenus. L’union kabyle a eu raison de la répression algérienne. La journée du 10 mars nous a permis de voir jaillir un élan de solidarité mondial que ce soit de la part des kabyles en Kabylie, des Chawis du MAC, des Amazighs d’Afrique du Nord ou encore de leur diaspora. Preuve que nous ne sommes pas seuls, et une fois de plus, nous sortons gagnants et plus forts de cette épreuve, prêts de nouveau à mener d’autres initiatives pour : le droit à l’autodétermination du peuple kabyle et du peuple touareg de l’Azawad, l’identité Amazighe de l’Afrique du nord, notre soutien infaillible à nos frères Amazighs et tous les épris de liberté, au-delà des frontières de la Kabylie où qu’ils soient dans le monde.
Le président, la direction et le collectif des militants du MAK félicitent le peuple kabyle qui a démontré qu’il est toujours attaché à sa solidarité légendaire et exprime sa gratitude pour toutes celles et tous ceux qui ont apporté leur soutien aux manifestants arbitrairement arrêtés.
Le MAK réitère son appel au rassemblement de toutes les forces vives de la Kabylie pour faire du 20 avril 2013, une journée dédiée à la liberté du peuple kabyle à travers des marches populaire dans les trois grandes villes, Tuvirett, Vgayet et Tizi-Wezzu.
Kabylie le 13/03/2013
Bouaziz Ait Chebib, président du MAK
SDIWEL 13 1519 MARS13