L'arrestation de Ravah Berradj est digne d'un film d'action. La police coloniale a mobilisé une dizaine de véhicules qui ont poursuivi le militant qui se dirigeait à Alger pour aller travailler. Ils l'ont sommé d'arrêter son véhicule avant de l'interpeller de façon musclée. Un véritable spectacle sous les yeux de plusieurs individus qui pensaient, sans doute, que c'était un terroriste ou un grand délinquant.
Non, Ravah Berradj est un militant pacifique pour l'indépendance d'une Kabylie qui veut s'émanciper d'une Algérie qui veut plonger la Kabylie dans le chaos.
Une fois au commissariat, une meute de policiers l'ont entouré pour lui faire subir un interrogatoire des plus humiliant. À plusieurs reprises, ils ont usé des pires insultes qu'on puisse imaginer à son égard, à l'égard de sa femme, Rachida Ider, ainsi qu'envers Ferhat Mehenni, le Président de l'Anavad.
Devant le sang-froid de Ravah Berradj, qu'ils voulaient sans doute pousser à user de la violence contre eux, ils l'ont à plusieurs reprises approché et levé la main sur lui : « On va te frapper espèce de *** ! », lui répétaient-ils en usant d'insultes. « On va t'envoyer en prison bientôt de toutes façons ! » le menaçaient-ils.
Comme nous le disions, beaucoup de questions ont été posées sur Rachida Ider, la responsable du MAK à Tizi Wezzu et Boumerdes : pourquoi laisses-tu ta femme faire de la politique ? Qu'est-ce qu'elle est en train de planifier avec Ferhat Mehenni? Tu n'as pas honte de laisser ta femme discuter avec Ferhat Mehenni?
A chacune de ces questions Mas Ravah Berradj répondait que sa femme avait le droit de faire de la politique et que cela ne le dérangeait en aucun cas, bien au contraire, qu'elle soit en contact avec Ferhat Mehenni.
Mas Ravah Berradj a appris durant l'interrogatoire qu'il a été suivi par les agents de la police coloniale depuis qu'il a quitté son domicile.
Rachida Ider nous a appris que leur domicile a fait l'objet d'une « visite » de trois individus, sans doute des policiers en civil, qui ont photographié leur maison de tous les côtés.
Ayant appris l'arrestation de Ravah Berradj, le Président de l'Anavad a condamné « l’acharnement policier visant le mari de la présidente de la CR Ouest du MAK-Anavad. » nous-a-t-il déclaré avant d'assurer que « les intimidations n'entameront jamais le combat de la Kabylie pour son indépendance »
nbb
SIWEL 022117 FEV 17
Non, Ravah Berradj est un militant pacifique pour l'indépendance d'une Kabylie qui veut s'émanciper d'une Algérie qui veut plonger la Kabylie dans le chaos.
Une fois au commissariat, une meute de policiers l'ont entouré pour lui faire subir un interrogatoire des plus humiliant. À plusieurs reprises, ils ont usé des pires insultes qu'on puisse imaginer à son égard, à l'égard de sa femme, Rachida Ider, ainsi qu'envers Ferhat Mehenni, le Président de l'Anavad.
Devant le sang-froid de Ravah Berradj, qu'ils voulaient sans doute pousser à user de la violence contre eux, ils l'ont à plusieurs reprises approché et levé la main sur lui : « On va te frapper espèce de *** ! », lui répétaient-ils en usant d'insultes. « On va t'envoyer en prison bientôt de toutes façons ! » le menaçaient-ils.
Comme nous le disions, beaucoup de questions ont été posées sur Rachida Ider, la responsable du MAK à Tizi Wezzu et Boumerdes : pourquoi laisses-tu ta femme faire de la politique ? Qu'est-ce qu'elle est en train de planifier avec Ferhat Mehenni? Tu n'as pas honte de laisser ta femme discuter avec Ferhat Mehenni?
A chacune de ces questions Mas Ravah Berradj répondait que sa femme avait le droit de faire de la politique et que cela ne le dérangeait en aucun cas, bien au contraire, qu'elle soit en contact avec Ferhat Mehenni.
Mas Ravah Berradj a appris durant l'interrogatoire qu'il a été suivi par les agents de la police coloniale depuis qu'il a quitté son domicile.
Rachida Ider nous a appris que leur domicile a fait l'objet d'une « visite » de trois individus, sans doute des policiers en civil, qui ont photographié leur maison de tous les côtés.
Ayant appris l'arrestation de Ravah Berradj, le Président de l'Anavad a condamné « l’acharnement policier visant le mari de la présidente de la CR Ouest du MAK-Anavad. » nous-a-t-il déclaré avant d'assurer que « les intimidations n'entameront jamais le combat de la Kabylie pour son indépendance »
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SIWEL 022117 FEV 17