Rachid Boubegra, Président de l'Association de Culture Berbère de Nancy (France). Ici à l'occasion du dépot de gerbe de la Rue Matoub Lounès en compagnie d'adjointes au Maire de Nancy. (PHOTO ACB 54, droits réservés)
« On le ne soulignera jamais assez, explique Rachid Boubegra, les villages kabyles ont été, et sont en grande partie encore aujourd’hui, des républiques avant l'heure. »
Ce fervent rappel des fondements de la société kabyle a été proclamé par le Président de l'ACB 54, colloque intitulé "La Laîcité en actes" qui se tenait dans l'enceinte même du Sénat français le 26 octobre dernier auquel a assisté SIWEL.
M. Boubegra a rappelé à cette occasion que les associations, comme celle qu'il préside,« plongent des racines dans l'histoire de l'immigration, une immigration essentiellement kabyle. » Il convoque cette mémoire pour, en France,« donner des outils facilitateurs à l’appropriation des valeurs républicaines. » Il relève qu'il y a dans les références kabyles « matière à puiser des ressources nécessaires permettant de vivre pleinement la démocratie et de se reconnaître dans la laïcité. » « Celles-ci ne sont pas étrangères, poursuit-il, mais au contraire familières de notre histoire et de nos parcours. »
Dans un illustration sociologique, Rachid Boubegra rappelle que « dans les villages kabyles la gestion des affaires du village est complètement séparée de la gestion du culte, la croyance est reléguée au-delà des frontières du village pour laisser place à la civilité à l’intérieur du village. »
Il termine son propos par un appel à la vigilance. « Ce qui est à protéger dans notre société française, c’est ce qu’il y a d’universel dans cette culture kabyle dont nous assumons l’héritage, entre autre la laïcité. » « Et c'est cela qui est menacé, conclut-il. »
mau
SIWEL 15 0014 NOV 13
Ce fervent rappel des fondements de la société kabyle a été proclamé par le Président de l'ACB 54, colloque intitulé "La Laîcité en actes" qui se tenait dans l'enceinte même du Sénat français le 26 octobre dernier auquel a assisté SIWEL.
M. Boubegra a rappelé à cette occasion que les associations, comme celle qu'il préside,« plongent des racines dans l'histoire de l'immigration, une immigration essentiellement kabyle. » Il convoque cette mémoire pour, en France,« donner des outils facilitateurs à l’appropriation des valeurs républicaines. » Il relève qu'il y a dans les références kabyles « matière à puiser des ressources nécessaires permettant de vivre pleinement la démocratie et de se reconnaître dans la laïcité. » « Celles-ci ne sont pas étrangères, poursuit-il, mais au contraire familières de notre histoire et de nos parcours. »
Dans un illustration sociologique, Rachid Boubegra rappelle que « dans les villages kabyles la gestion des affaires du village est complètement séparée de la gestion du culte, la croyance est reléguée au-delà des frontières du village pour laisser place à la civilité à l’intérieur du village. »
Il termine son propos par un appel à la vigilance. « Ce qui est à protéger dans notre société française, c’est ce qu’il y a d’universel dans cette culture kabyle dont nous assumons l’héritage, entre autre la laïcité. » « Et c'est cela qui est menacé, conclut-il. »
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SIWEL 15 0014 NOV 13