Accueillie ce mercredi à 10h par l'administrateur colonial algérien en Kabylie, le wali de Tizi-Wezzu, puis à 11h par le P/APC de Tizi-Wezzu, et après un repas gargantuesque à l’hôtel Soltani, la délégation palestinienne se rendra cet après-midi à la zaouïa de Ccix Amuqran du village d’At Zellal (Souama/Mekla). Tiens tiens... ce que n'a donc pu faire l'escroc Chakib Khelil sera en passe d'être réalisé par un concitoyen de son épouse Najat Arafat...
Pour demain jeudi, l’ambassadeur sera reçu par Arezki Derridj, recteur de l’université Mulud At Mɛammar de Tizi Wezzu, où il animera à 10h une conférence à l’auditorium d’Ihesnawen.
Comme à l'accoutumée, l’on assiste là à la règle du deux poids deux mesures, méthode intrinsèque voire idoine à l'administration tiers-mondiste algérienne car alors qu’une instruction datant de novembre 2015 du Premier ministre algérien enjoint les recteurs d’interdire toute activité politique dans l’enceinte des établissements universitaires, pour museler l’expression des comités d’étudiants en leur interdisant d’organiser des conférences-débats ayant trait à la vie publique en général, notamment au niveau des résidences universitaires, mais l’on autorise bien volontiers des conférences traitant de la cause palestinienne et de l’idéologie arabo-islamiste !
Lorsqu’on se souvient qu’en février 2008, l’ambassade de la Palestine à Alger était intervenue auprès de la Direction de l’éducation de Tizi Wezzu pour dispenser une élève, d’origine palestinienne, scolarisée au CEM Amar At Ccix de Aïn-Lhemmam, de l’apprentissage des cours de langue Tamazight, les Kabyles ne sont pas près d’oublier ce différend diplomatique marqué par ce manque de respect flagrant commis à l’endroit de leur langue et par extrapolation à leur culture, à leur identité, eux qui ont accueilli à bras ouverts cette famille palestinienne.
wbw
SIWEL 271300 JUL 16
Pour demain jeudi, l’ambassadeur sera reçu par Arezki Derridj, recteur de l’université Mulud At Mɛammar de Tizi Wezzu, où il animera à 10h une conférence à l’auditorium d’Ihesnawen.
Comme à l'accoutumée, l’on assiste là à la règle du deux poids deux mesures, méthode intrinsèque voire idoine à l'administration tiers-mondiste algérienne car alors qu’une instruction datant de novembre 2015 du Premier ministre algérien enjoint les recteurs d’interdire toute activité politique dans l’enceinte des établissements universitaires, pour museler l’expression des comités d’étudiants en leur interdisant d’organiser des conférences-débats ayant trait à la vie publique en général, notamment au niveau des résidences universitaires, mais l’on autorise bien volontiers des conférences traitant de la cause palestinienne et de l’idéologie arabo-islamiste !
Lorsqu’on se souvient qu’en février 2008, l’ambassade de la Palestine à Alger était intervenue auprès de la Direction de l’éducation de Tizi Wezzu pour dispenser une élève, d’origine palestinienne, scolarisée au CEM Amar At Ccix de Aïn-Lhemmam, de l’apprentissage des cours de langue Tamazight, les Kabyles ne sont pas près d’oublier ce différend diplomatique marqué par ce manque de respect flagrant commis à l’endroit de leur langue et par extrapolation à leur culture, à leur identité, eux qui ont accueilli à bras ouverts cette famille palestinienne.
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