La base de vie Sonatrach-BP-Statoil de Tiguentourine (In Amenas, Algérie). (PH/DR)
Le professeur Jeremy Keenan de l'Université de Londres a déclaré à la BBC que la prise des otages est sans doute un "inside job" [une .combine interne] (à l'Algérie, NDLR), avec la complicité du pouvoir algérien (DRS) car les sites gaziers et pétroliers algériens sont très sécurisés, au point où au plus fort de la guerre civile des années 90, les islamistes n'avaient jamais pu les atteindre. C'est que la junte au pouvoir en Algérie sait ce qu'il faut faire lorsqu'il s'agit de préserver ses rentes.
Le "silence" d'Alger suite à l'intervention militaire française a étonné tous les commentateurs politiques du monde, en rappelant que c'est le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius lui-même qui a annoncé le feu vert de survoler le territoire algérien, et comment le président François Hollande a commenté "l'apparente convergence" entre les deux pays sur le Mali, alors que le président algérien Abdelaziz Bouteflika qui le recevait en décembre, "n'a, lui, pas pipé mot".
Ce silence traduit, au-delà de l'autisme du régime algérien, le manque d'empressement devant une intervention internationale, Alger a toujours louvoyé ces dernières années pour éviter un engagement musclé contre les groupes terroristes présents dans son arrière-cour, alors que le problème terroriste qui s'est exporté au Sahel est pourtant, à l'origine, purement algérien. Avec cette action spectaculaire des islamistes algériens, Bouteflika a la preuve que sa politique de "réconciliation" nationale est un cuisant échec.
L'annonce de cette vaste prise d'otages en Algérie a été faite par un communiqué laconique diffusé sur les forums terroristes "djihadistes", revendiquant la détention de 41 otages étrangers de 9 à 10 nationalités différentes, dont 7 américains.
wbw
SIWEL 161850 JAN 13
Le "silence" d'Alger suite à l'intervention militaire française a étonné tous les commentateurs politiques du monde, en rappelant que c'est le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius lui-même qui a annoncé le feu vert de survoler le territoire algérien, et comment le président François Hollande a commenté "l'apparente convergence" entre les deux pays sur le Mali, alors que le président algérien Abdelaziz Bouteflika qui le recevait en décembre, "n'a, lui, pas pipé mot".
Ce silence traduit, au-delà de l'autisme du régime algérien, le manque d'empressement devant une intervention internationale, Alger a toujours louvoyé ces dernières années pour éviter un engagement musclé contre les groupes terroristes présents dans son arrière-cour, alors que le problème terroriste qui s'est exporté au Sahel est pourtant, à l'origine, purement algérien. Avec cette action spectaculaire des islamistes algériens, Bouteflika a la preuve que sa politique de "réconciliation" nationale est un cuisant échec.
L'annonce de cette vaste prise d'otages en Algérie a été faite par un communiqué laconique diffusé sur les forums terroristes "djihadistes", revendiquant la détention de 41 otages étrangers de 9 à 10 nationalités différentes, dont 7 américains.
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