IZMULEN
Communiqué
Sauvons le Docteur Kamaleddine Fekhar !
Le Dr. Kamaleddine Fekhar a été transféré en urgence de la prison de Ménéa à l'hôpital de la ville, suite à la dégradation de son état de santé au seizième jour de sa cinquième grève de la faim.
Le Dr Kamaleddine Fekhar va-t-il s’en sortir ? Le pouvoir dictatorial nous a habitué au fait qu’à chaque fois qu’un détenu quitte la prison pour l’hôpital c’est pour une mort certaine comme ce fut le cas pour les deux Mzabs Affari Baouchi et Aïssa Bencheikh et dernièrement le journaliste Mohamed Tamalt.
Rappelons que le Dr Kamaleddine Fekhar mène une grève de la faim depuis le 03 Janvier 2017 pour protester contre l'injustice subie de la part du personnel judiciaire. Il proteste contre :
1. Son arrestation arbitraire sur la base d’une lettre illégale émise par M. le procureur général près la cour de Taghardayt ;
2. Le refus, par la justice, de répondre à ses plaintes déposées suite à la torture qu'il a subi au moment de son arrestation au commissariat de police et aux plaintes à l'encontre du directeur de la sureté de la wilaya de Taghardayt et contre M. le procureur général près la cour de Taghardayt ;
3. Le refus, par la justice, de convoquer MM. Ahmed Ouyahia, Ammar Saidani et Mohamed Lamine Medienne (dit Toufik) qui pourtant possèdent des informations précises très pertinentes sur les crimes commis à Taghardayt ; Le rejet, par la justice, de sa demande expertise et la convocation de témoins parmi les fonctionnaires des services de sécurité et de l’administration qui possèdent des informations certaines sur lesdits crimes ;
4. La détention de ses amis, qui ne peuvent être considérés du point de vue légal, que comme de simples témoins.
Les autorités politiques centrales sont, d’après ses déclarations à son avocat lors de sa dernière visite, entièrement responsables de ce qui est arrivé à Taghardayt et de l'injustice qu'il subit.
Rappelons aussi l'entrée de onze détenus Mzabs dans la prison de Ménéa, qui mènent une grève de la faim depuis le 16 Janvier 2017 en solidarité avec le Dr Kamaleddine Fekhar et de même, protestent contre leur détention arbitraire et les mauvais traitements qu’ils subissent de la part des agents pénitenciers.
La souffrance des détenus d'opinion et des prisonniers innocents dans les geôles du pouvoir algérien dictatorial est en partie due au silence complice de l'écrasante majorité des intellectuels, médias, partis politiques, associations civiles et l’ensemble du peuple algérien, ainsi que les notables qui prétendent représenter les Mzabs et l’ensemble de la communauté Mzab, surtout que l'on trouve des preuves irréfutables de l’implication des responsables du pouvoir dans la crise du Mzab, par des photos, des vidéos et des déclarations scandaleuses de ceux en charge de ce système comme Saïdani, Ouyahia et le Wali (Préfet) de Taghardayt, Azzeddine Mecheri.
Gloire aux martyrs Mzabs, et la liberté pour tous les détenus Mzabs
Paris le 19 janvier 2017,
Président d’Izmulen,
Mohammed Dabouz
SIWEL 192116 JAN 17
Communiqué
Sauvons le Docteur Kamaleddine Fekhar !
Le Dr. Kamaleddine Fekhar a été transféré en urgence de la prison de Ménéa à l'hôpital de la ville, suite à la dégradation de son état de santé au seizième jour de sa cinquième grève de la faim.
Le Dr Kamaleddine Fekhar va-t-il s’en sortir ? Le pouvoir dictatorial nous a habitué au fait qu’à chaque fois qu’un détenu quitte la prison pour l’hôpital c’est pour une mort certaine comme ce fut le cas pour les deux Mzabs Affari Baouchi et Aïssa Bencheikh et dernièrement le journaliste Mohamed Tamalt.
Rappelons que le Dr Kamaleddine Fekhar mène une grève de la faim depuis le 03 Janvier 2017 pour protester contre l'injustice subie de la part du personnel judiciaire. Il proteste contre :
1. Son arrestation arbitraire sur la base d’une lettre illégale émise par M. le procureur général près la cour de Taghardayt ;
2. Le refus, par la justice, de répondre à ses plaintes déposées suite à la torture qu'il a subi au moment de son arrestation au commissariat de police et aux plaintes à l'encontre du directeur de la sureté de la wilaya de Taghardayt et contre M. le procureur général près la cour de Taghardayt ;
3. Le refus, par la justice, de convoquer MM. Ahmed Ouyahia, Ammar Saidani et Mohamed Lamine Medienne (dit Toufik) qui pourtant possèdent des informations précises très pertinentes sur les crimes commis à Taghardayt ; Le rejet, par la justice, de sa demande expertise et la convocation de témoins parmi les fonctionnaires des services de sécurité et de l’administration qui possèdent des informations certaines sur lesdits crimes ;
4. La détention de ses amis, qui ne peuvent être considérés du point de vue légal, que comme de simples témoins.
Les autorités politiques centrales sont, d’après ses déclarations à son avocat lors de sa dernière visite, entièrement responsables de ce qui est arrivé à Taghardayt et de l'injustice qu'il subit.
Rappelons aussi l'entrée de onze détenus Mzabs dans la prison de Ménéa, qui mènent une grève de la faim depuis le 16 Janvier 2017 en solidarité avec le Dr Kamaleddine Fekhar et de même, protestent contre leur détention arbitraire et les mauvais traitements qu’ils subissent de la part des agents pénitenciers.
La souffrance des détenus d'opinion et des prisonniers innocents dans les geôles du pouvoir algérien dictatorial est en partie due au silence complice de l'écrasante majorité des intellectuels, médias, partis politiques, associations civiles et l’ensemble du peuple algérien, ainsi que les notables qui prétendent représenter les Mzabs et l’ensemble de la communauté Mzab, surtout que l'on trouve des preuves irréfutables de l’implication des responsables du pouvoir dans la crise du Mzab, par des photos, des vidéos et des déclarations scandaleuses de ceux en charge de ce système comme Saïdani, Ouyahia et le Wali (Préfet) de Taghardayt, Azzeddine Mecheri.
Gloire aux martyrs Mzabs, et la liberté pour tous les détenus Mzabs
Paris le 19 janvier 2017,
Président d’Izmulen,
Mohammed Dabouz
SIWEL 192116 JAN 17