Chérif Mammeri, qui animait aussi la célèbre émission en kabyle intitulée « Tamurt-nnegh », n’avait pas pu se taire devant les dépassements inacceptables et à répétition de l’ancien directeur de cette chaîne de télévision dite amazighe qui s’acharnait contre les journalistes de sexe féminin qui y exerçaient. Pendant des années, les femmes travaillant à la télévision "amazighe" algérienne avaient enduré un véritable supplice. A maintes reprises, les victimes de harcèlements sexuels avaient saisi tous les supérieurs de ce directeur mais en vain.
Ce dernier n’a, non seulement, pas été inquiété, mais en plus, il a persisté dans ses exactions. C’est alors qu’un collectif de journalistes, dont l’un des meneurs était Chérif Mammeri, s’est constitué et avait décidé de saisir la justice algérienne, preuves et témoignages à l’appui. La justice, devant le fait que les griefs étaient avérés, avait reconnu celui-ci coupable et l’avait condamné. Mais ceux qui protégeaient l’ancien directeur n’ont pas pardonné à Chérif Mammeri d’avoir eu cette audace et cette attitude des plus dignes. Ils l’ont carrément écarté de l’écran.
Depuis l’éclatement de cette affaire, Chérif Mammeri, qui est non seulement l’un des journalistes d’expression kabyle les plus anciens, mais aussi des plus compétents, a complètement disparu des écrans. Si lui, il s’est solidarisé avec ses collègues et confrères, personne ne l’a soutenu, en revanche. Mais Chérif Mammeri a gagné sa conscience et sa dignité d’homme.
Source : Tahar Khellaf pour Tamurt
Ce dernier n’a, non seulement, pas été inquiété, mais en plus, il a persisté dans ses exactions. C’est alors qu’un collectif de journalistes, dont l’un des meneurs était Chérif Mammeri, s’est constitué et avait décidé de saisir la justice algérienne, preuves et témoignages à l’appui. La justice, devant le fait que les griefs étaient avérés, avait reconnu celui-ci coupable et l’avait condamné. Mais ceux qui protégeaient l’ancien directeur n’ont pas pardonné à Chérif Mammeri d’avoir eu cette audace et cette attitude des plus dignes. Ils l’ont carrément écarté de l’écran.
Depuis l’éclatement de cette affaire, Chérif Mammeri, qui est non seulement l’un des journalistes d’expression kabyle les plus anciens, mais aussi des plus compétents, a complètement disparu des écrans. Si lui, il s’est solidarisé avec ses collègues et confrères, personne ne l’a soutenu, en revanche. Mais Chérif Mammeri a gagné sa conscience et sa dignité d’homme.
Source : Tahar Khellaf pour Tamurt