Conférence-débat du MAK France à Bercy Village ( PHOTO : M Isali pr Siwel)
C'est à 14h40 à Bercy Village, Cour Saint-Emilion, dans le12ème arrondissement de Paris et après l'écoute de l'hymne national kabyle que Abdenour Aouchiche, président par intérim de la fédération du MAK en France a pris la parole. Il a fait part des décisions adoptées au cours du 2ème congrès du MAK qui s'est tenu à Bouzeguene le 10 décembre 2011 à savoir, entre autre, l'intégration de la notion d’autodétermination dans la charte du MAK.
Au cours de sa prise de parole, le président de l'Anavad a expliqué le pourquoi de l'autodétermination et a fait référence à une plus grande considération de la revendication kabyle, au regard de l'opinion internationale, si celle ci relevait de l'autodétermination. En effet, une revendication d’autonomie de la Kabylie resterait une question algérienne stricte et pour laquelle, une intervention de la communauté internationale ne pourrait être envisagée.
Il a par ailleurs mentionné le fait que l'expérience du peuple kabyle au sein du Mouvement culturel berbère (MCB) a mené à comprendre que pour obtenir un minimum du pouvoir algérien il fallait revendiquer le maximum. A cet effet, il a rappelé que le combat de longues années et les revendications du MCB pour la reconnaissance de tamazight n'avait pas payé et que « c'est après les tragiques évènements du Printemps noir de 2001 et la création du MAK que le pouvoir algérien a dû lâcher du lest et reconnaître tamazight comme langue nationale. »
Au cours du débat, le président de l'Anavad a déclaré, en réponse à une question sur l'unification des rangs kabyles, que : « Nous sommes disposés à discuter avec les forces politiques kabyles mais il y a des principes sur lesquels on ne peut pas faire marche à arrière notamment la question de la non participation aux prochaines élections».
Interrogé sur l’article d’El Watan qui a fait suite aux déclarations faites au cours de son intervention à l' Assemblée Nationale française en date du 12 janvier 2012, il a déclaré : « Combattre la France aujourd’hui est un combat de la 25e heure ». Et, citant le titre de l’article d’El watan, il s’est demandé comment il pouvait insulter les martyrs alors que son propre père est lui-même un martyr. Il a insisté sur le fait que « notre combat est dans la continuité, les martyrs ont lutté pour l’indépendance de l’Algérie et nous combattons pour la liberté du peuple kabyle».
Faisant allusion au combat pacifique que mène le Peuple kabyle au travers des actions conduites par le MAK et l'Anavad, le Président Ferhat Mehenni dira : « Nous sommes les dernières colombes de l’Algérie ».
cc
SIWEL 24 2330 JAN 12
Au cours de sa prise de parole, le président de l'Anavad a expliqué le pourquoi de l'autodétermination et a fait référence à une plus grande considération de la revendication kabyle, au regard de l'opinion internationale, si celle ci relevait de l'autodétermination. En effet, une revendication d’autonomie de la Kabylie resterait une question algérienne stricte et pour laquelle, une intervention de la communauté internationale ne pourrait être envisagée.
Il a par ailleurs mentionné le fait que l'expérience du peuple kabyle au sein du Mouvement culturel berbère (MCB) a mené à comprendre que pour obtenir un minimum du pouvoir algérien il fallait revendiquer le maximum. A cet effet, il a rappelé que le combat de longues années et les revendications du MCB pour la reconnaissance de tamazight n'avait pas payé et que « c'est après les tragiques évènements du Printemps noir de 2001 et la création du MAK que le pouvoir algérien a dû lâcher du lest et reconnaître tamazight comme langue nationale. »
Au cours du débat, le président de l'Anavad a déclaré, en réponse à une question sur l'unification des rangs kabyles, que : « Nous sommes disposés à discuter avec les forces politiques kabyles mais il y a des principes sur lesquels on ne peut pas faire marche à arrière notamment la question de la non participation aux prochaines élections».
Interrogé sur l’article d’El Watan qui a fait suite aux déclarations faites au cours de son intervention à l' Assemblée Nationale française en date du 12 janvier 2012, il a déclaré : « Combattre la France aujourd’hui est un combat de la 25e heure ». Et, citant le titre de l’article d’El watan, il s’est demandé comment il pouvait insulter les martyrs alors que son propre père est lui-même un martyr. Il a insisté sur le fait que « notre combat est dans la continuité, les martyrs ont lutté pour l’indépendance de l’Algérie et nous combattons pour la liberté du peuple kabyle».
Faisant allusion au combat pacifique que mène le Peuple kabyle au travers des actions conduites par le MAK et l'Anavad, le Président Ferhat Mehenni dira : « Nous sommes les dernières colombes de l’Algérie ».
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SIWEL 24 2330 JAN 12