Ouazib en 1975 avec sa carte de membre ADEF et en 2016 à Ottawa (PH/DR)
A cause de la « Bleuïte » depuis l’été 1958 la Kabylie vivait des moments encore plus difficiles qu’avant et ce jusqu’à l’indépendance en Juillet 1962. Fin 1958, le colonel Amirouche est parti en mission dans la Wilaya II et ensuite vers Tunis en Mars 1959. La suite est connue de tous avec le guet-apens tendu au couple kabylo-chawi Amirouche-Si Lhoues, près de Boussaada.
Avant le départ d’Amirouche l’armée française n’avait laissé que ruines dans divers points de la Kabylie. Des centaines de villages étaient dévastées dont Zekri, dans la région de Bounaman, le PC (Post de Commandement) de la Wilaya III. Ce village qui faisait partie de la commune-mixte d'Azefoun du temps de la colonisation française, a donné naissance à un grand militant de la cause Amazigh Ouazib Mohand Ameziane dont le destin est lié en partie au Colonel Amirouche.
En effet, ce dernier a présidé le 12 octobre 1958 un grand rassemblement à Alma-Tagma (Zekri). Ouazib Mohand Ameziane venait de naitre au sein d’une famille de maquisards dont le père Mohand et la grande sœur Wardiya, née en 1939, torturée et emprisonnée pendant des années et ce jusqu’à l’indépendance. A sa naissance le colonel Amirouche, tout content, a soulevé le bébé Mohand Ameziane et a même ordonné de l’habiller correctement et de bien nourrir bien sa mère.
Un mois plus tard, et avant son grand départ (sans retour) en Willaya II et ensuite à Tunis, le colonel Amirouche a regroupé 700 officiers et sous-officiers le 11 novembre 1958 à Alma-Tagma. Il a ordonné à ses habitants de quitter le village vers Alger pour se mettre à l’abri des ratissages français. C’est ainsi que le père Ouazib a pris sa famille pour se réfugier à Birkhadem.
Quelques années après l’indépendance le père Ouazib est retourné au village pour reconstruire sa demeure et son village complètement rasé par la guerre. Voulant revivre à Alger, l’adolescent Ouazib Mohand Ameziane est allé retrouver ses sœurs et ses oncles au début des années 70s. Tout petit il a vite senti la discrimination ambiante envers les Kabyles. Exactement comme l’a décrite l’humoriste Mohamed Fellag : « Qbayli Bunu Bunu, jab xra fi 3ebunu ». Le petit Ouazib ne comprenait pas pourquoi.
Le jeune Ouazib a fini par comprendre que le régime de l’époque, de par sa politique du déni identitaire, entretenait directement ou indirectement un tel anti-Kabylisme au sein de la population d’Alger.
Il l’a compris grâce à sa rencontre avec un autre destin. Il s’agit de son cousin, le regretté militant Lahcene Bahbouh. En effet ce dernier l’a précocement initié au militantisme amazigh, qui ne l’a jamais quitté depuis 1974. Soit l’année où il est devenu membre carté de l’association ADEF (Afus Deg Fus), affiliée clandestinement à l’académie Berbère, fondée à Paris à la fin des années 60s par feux Muhend Arab Bessaoud et Abdelkader Rahmani (fils de l’écrivain Slimane Rahmani).
Tout jeune Ouazib Mohamed Ameziane était coursier des militants dit Poseurs de « Bombes », qu’étaient Masin Haroun, Smail Medjber, Kaci Lwennas, Hocine Cheradi, Lahsene Bahbouh emprisonnés en 1976.
Samedi passé, le 23 avril, à la célébration du printemps Amazigh 2966 par l’ACAOH à Ottawa, en le présentant, Ouazib Mohamed Ameziane m’a gentiment corrigé avec les termes Poseurs de « Dignité ». Sans eux a-t-il enchainé, il ne pouvait avoir le destin de militant de la cause amazigh et de chanteur engagé qu’est devenu maintenant, et ce depuis les années 70/80/90 et 2000s, sans discontinuer jusqu’à présent.
En effet c’est suite aux encouragements de Lahcene Bahbouh que Ouazib a emprunté la voie de la chanson, jugée stratégiquement comme seul moyen à l’époque pour sensibiliser et renforcer la conscience identitaire su sein de la population. C’est ainsi qu’en 1972/1973 il a fait partie à Birkhadem du groupe de chant moderne Imunan (Les indépendants). Depuis la chanson ne l’a jamais quitté pour devenir quelques années plus tard un chanteur à texte de premier plan.
Depuis la sortie de son premier disque (45 tours) en 1976 conjointement aux éditeurs Palais du Disque à Alger et Bordj El Fen à Paris, presque chaque année ou deux ans il sortait une cassette, un disque ou un CD, jusqu’au jour d’aujourd’hui. Aujourd’hui il a enregistré au total 28 albums pour un total de plus de 250 chansons.
Même en étant en plein service militaire à Tebessa de 1978 à 1980, il a produit avec comme manager Kaci Tizi Ouzou. Après le service militaire, Ouazib a pris le chemin de l’émigration en France ou il a produit plusieurs cassettes dont la toute première aux Éditions Azwaw avec comme conseiller artistique Idir. Le titre phare etant « Slam ad awen tebqiɣ ay idurar n ccerq (n Icawiyen) ». C’était, pour exprimer sa joie de quitter l’armée ou l’acquis pour reprendre le terme de l’époque.
En 1982/1983, il enregistre 2 cassettes aux éditions Numidie Musique et Amina. En 1984, il revient chez Azwaw avec une autre cassette dont une chanson en duo avec son ami, le regretté Matoub Lounes : « Nekk i teḍra yidi-i ay aḥbib, acḥal i tcebḥeḍ a tamurt-iw, ... ».
Ce dernier a tenu à faire le duo avec Ouazib, une façon de le remercier pour l’avoir introduit à ses débuts dans l’émission « Icennayen uzekka » qu’animaient Farid Ali et Dahbia (sœur de la chanteuse Zohra Nseumer), celle qui a fait le fameux duo « Si Lxedma Lluzin s axxam » d’Ait Menguellet.
En 1985, c’est le summum avec son succès « Ay amxix-is, lḥara b-badda, a tayri, lɛeslama aya tawri, … » enregistré aux éditions Kabylie Musique. En 1986, Ouazib a produit deux cassettes : « Ay arrac ass-a d lexmis » et « Atan ijjaḥ », en hommage au regretté Hocine Ait Ahmed.
En 1987, un autre grand succès aux éditions Azwaw a vu le jour : « Alaylu, Alaylu. ». En 1988/1989, deux albums sont enregistrés respectivement aux éditions Igmi et Algeria Music avec comme titres respectifs: « Ccah di Rray-iw » et « Ay at wawal ».
En 1990, suite à la fausse ouverture démocratique, il enregistre chez Akfadou Prod un album intitulé « Ay itbir », en relation avec l’amazighite qui sortait de la clandestinité. En 1991, il a chanté l’anarchie instaurée par le parti islamsite FIS et sa volonté de mettre fin à la démocratie qui lui a donnée naissance et victoire avec « Ala Ala nekkni mačči d ccwal ».
En 1992, c’est le début des années de sang, que Ouazib a chanté avec « Siweḍ-asen Slam ay Abeḥri ḥninen. En 1993, c’est le dérapage et le début des assassinats d’intellectuels dont Tahar Djaout, et que Ouazib a condamnées en chantant « Ayah ruḥu acḥal n yirgazen immuten. » et en 1994 avec « Ferfer ay itbir ferher ».
Ouazib a toujours été présent auprès des siens durant ces années de sang. Il a surtout le courage en plein Alger de condamner les assassinats via la chanson. Ce qui n’a pas plu au groupe dit GIA. Ce dernier l’a kidnappé en 1995. Miraculeusement il s’est sauvé. Il avait décidé de s’installer en Kabylie, ou il avait placé sa famille à Freha, laissant toutes ses possessions et ses affaires à Alger.
Ceci ne l’a pas empêché de continuer le combat par la chanson. Ainsi en 1996, il a chanté la Résistance avec l’album : « A ccix Aḥeddad », le lien avec la résistance de 1871 est facile à déduire. En 1997, il a récidivé avec « Ur ttayes ara », un appel à la population pour ne pas baisser les bras ou sombrer dans le désespoir et la fatalité.
Choqué par l’assassinat de son fidèle ami Matoub Lounes en juin 1998, il a décidé d’arrêter la chanson. En 2000 c’est l’accalmie et Ouazib décide de revenir sur Alger. Il reprend la chanson avec l’album «Tamurt-iw tamurt-iw », sorti en 2000 aux éditions Sawt El Andalib. Un hommage émouvant est rendu à Matoub Lounes avec la chanson intitulée « Ɣas akk-a temmuteḍ ».
En 2002 et 2003, Ouazib a chanté le printemps noir avec respectivement : « A wid yettnadin lehna » et « Ulac Smaḥ Ulac ». En 2006, 2008 et 2010, il revient avec respectivement « Ay At Burhan yeqwan » chez Akfadou Prod, «A Yemma amek a ggeɣ i tegmatt » et « A tilawin » en hommage aux femmes. Enfin en 2015, Ouazib réédite tous ses albums au nombre de 28 chez Akbou Productions.
Il entamera à la fin 2016 l’enregistrement de son nouveau Album de 13 chansons, et ce dès son retour du Canada ou il se trouve depuis plus de 10 jours. Ouazib Mohand Ameziane est en effet l’invité par la FAAN (Fédération des Amazighs de l’Amérique du Nord), pour d’abord lui rendre hommage pour l’ensemble de son parcours très riche en actes de militantisme depuis l’académie berbère au printemps noir 2001, et ensuite pour clôturer le mois Amazigh Avril 2966 à Montréal, très riche en activités.
Soyez nombreux à venir assister au concert de Ouazib Mohand Ameziane le Samedi 30 avril à 19h au Patro le Presvost, sis 7355 Ave Christophe-Colomb, Montréal. Metro Jean-Talon.
Une façon de lui dire merci pour tout ce que vous avez fait pour les nobles causes, que sont l’amazighite et la démocratie.
Racid At Ali uQasi
Ottawa 29 avril 2016.
SIWEL 292221 AVR 16
Avant le départ d’Amirouche l’armée française n’avait laissé que ruines dans divers points de la Kabylie. Des centaines de villages étaient dévastées dont Zekri, dans la région de Bounaman, le PC (Post de Commandement) de la Wilaya III. Ce village qui faisait partie de la commune-mixte d'Azefoun du temps de la colonisation française, a donné naissance à un grand militant de la cause Amazigh Ouazib Mohand Ameziane dont le destin est lié en partie au Colonel Amirouche.
En effet, ce dernier a présidé le 12 octobre 1958 un grand rassemblement à Alma-Tagma (Zekri). Ouazib Mohand Ameziane venait de naitre au sein d’une famille de maquisards dont le père Mohand et la grande sœur Wardiya, née en 1939, torturée et emprisonnée pendant des années et ce jusqu’à l’indépendance. A sa naissance le colonel Amirouche, tout content, a soulevé le bébé Mohand Ameziane et a même ordonné de l’habiller correctement et de bien nourrir bien sa mère.
Un mois plus tard, et avant son grand départ (sans retour) en Willaya II et ensuite à Tunis, le colonel Amirouche a regroupé 700 officiers et sous-officiers le 11 novembre 1958 à Alma-Tagma. Il a ordonné à ses habitants de quitter le village vers Alger pour se mettre à l’abri des ratissages français. C’est ainsi que le père Ouazib a pris sa famille pour se réfugier à Birkhadem.
Quelques années après l’indépendance le père Ouazib est retourné au village pour reconstruire sa demeure et son village complètement rasé par la guerre. Voulant revivre à Alger, l’adolescent Ouazib Mohand Ameziane est allé retrouver ses sœurs et ses oncles au début des années 70s. Tout petit il a vite senti la discrimination ambiante envers les Kabyles. Exactement comme l’a décrite l’humoriste Mohamed Fellag : « Qbayli Bunu Bunu, jab xra fi 3ebunu ». Le petit Ouazib ne comprenait pas pourquoi.
Le jeune Ouazib a fini par comprendre que le régime de l’époque, de par sa politique du déni identitaire, entretenait directement ou indirectement un tel anti-Kabylisme au sein de la population d’Alger.
Il l’a compris grâce à sa rencontre avec un autre destin. Il s’agit de son cousin, le regretté militant Lahcene Bahbouh. En effet ce dernier l’a précocement initié au militantisme amazigh, qui ne l’a jamais quitté depuis 1974. Soit l’année où il est devenu membre carté de l’association ADEF (Afus Deg Fus), affiliée clandestinement à l’académie Berbère, fondée à Paris à la fin des années 60s par feux Muhend Arab Bessaoud et Abdelkader Rahmani (fils de l’écrivain Slimane Rahmani).
Tout jeune Ouazib Mohamed Ameziane était coursier des militants dit Poseurs de « Bombes », qu’étaient Masin Haroun, Smail Medjber, Kaci Lwennas, Hocine Cheradi, Lahsene Bahbouh emprisonnés en 1976.
Samedi passé, le 23 avril, à la célébration du printemps Amazigh 2966 par l’ACAOH à Ottawa, en le présentant, Ouazib Mohamed Ameziane m’a gentiment corrigé avec les termes Poseurs de « Dignité ». Sans eux a-t-il enchainé, il ne pouvait avoir le destin de militant de la cause amazigh et de chanteur engagé qu’est devenu maintenant, et ce depuis les années 70/80/90 et 2000s, sans discontinuer jusqu’à présent.
En effet c’est suite aux encouragements de Lahcene Bahbouh que Ouazib a emprunté la voie de la chanson, jugée stratégiquement comme seul moyen à l’époque pour sensibiliser et renforcer la conscience identitaire su sein de la population. C’est ainsi qu’en 1972/1973 il a fait partie à Birkhadem du groupe de chant moderne Imunan (Les indépendants). Depuis la chanson ne l’a jamais quitté pour devenir quelques années plus tard un chanteur à texte de premier plan.
Depuis la sortie de son premier disque (45 tours) en 1976 conjointement aux éditeurs Palais du Disque à Alger et Bordj El Fen à Paris, presque chaque année ou deux ans il sortait une cassette, un disque ou un CD, jusqu’au jour d’aujourd’hui. Aujourd’hui il a enregistré au total 28 albums pour un total de plus de 250 chansons.
Même en étant en plein service militaire à Tebessa de 1978 à 1980, il a produit avec comme manager Kaci Tizi Ouzou. Après le service militaire, Ouazib a pris le chemin de l’émigration en France ou il a produit plusieurs cassettes dont la toute première aux Éditions Azwaw avec comme conseiller artistique Idir. Le titre phare etant « Slam ad awen tebqiɣ ay idurar n ccerq (n Icawiyen) ». C’était, pour exprimer sa joie de quitter l’armée ou l’acquis pour reprendre le terme de l’époque.
En 1982/1983, il enregistre 2 cassettes aux éditions Numidie Musique et Amina. En 1984, il revient chez Azwaw avec une autre cassette dont une chanson en duo avec son ami, le regretté Matoub Lounes : « Nekk i teḍra yidi-i ay aḥbib, acḥal i tcebḥeḍ a tamurt-iw, ... ».
Ce dernier a tenu à faire le duo avec Ouazib, une façon de le remercier pour l’avoir introduit à ses débuts dans l’émission « Icennayen uzekka » qu’animaient Farid Ali et Dahbia (sœur de la chanteuse Zohra Nseumer), celle qui a fait le fameux duo « Si Lxedma Lluzin s axxam » d’Ait Menguellet.
En 1985, c’est le summum avec son succès « Ay amxix-is, lḥara b-badda, a tayri, lɛeslama aya tawri, … » enregistré aux éditions Kabylie Musique. En 1986, Ouazib a produit deux cassettes : « Ay arrac ass-a d lexmis » et « Atan ijjaḥ », en hommage au regretté Hocine Ait Ahmed.
En 1987, un autre grand succès aux éditions Azwaw a vu le jour : « Alaylu, Alaylu. ». En 1988/1989, deux albums sont enregistrés respectivement aux éditions Igmi et Algeria Music avec comme titres respectifs: « Ccah di Rray-iw » et « Ay at wawal ».
En 1990, suite à la fausse ouverture démocratique, il enregistre chez Akfadou Prod un album intitulé « Ay itbir », en relation avec l’amazighite qui sortait de la clandestinité. En 1991, il a chanté l’anarchie instaurée par le parti islamsite FIS et sa volonté de mettre fin à la démocratie qui lui a donnée naissance et victoire avec « Ala Ala nekkni mačči d ccwal ».
En 1992, c’est le début des années de sang, que Ouazib a chanté avec « Siweḍ-asen Slam ay Abeḥri ḥninen. En 1993, c’est le dérapage et le début des assassinats d’intellectuels dont Tahar Djaout, et que Ouazib a condamnées en chantant « Ayah ruḥu acḥal n yirgazen immuten. » et en 1994 avec « Ferfer ay itbir ferher ».
Ouazib a toujours été présent auprès des siens durant ces années de sang. Il a surtout le courage en plein Alger de condamner les assassinats via la chanson. Ce qui n’a pas plu au groupe dit GIA. Ce dernier l’a kidnappé en 1995. Miraculeusement il s’est sauvé. Il avait décidé de s’installer en Kabylie, ou il avait placé sa famille à Freha, laissant toutes ses possessions et ses affaires à Alger.
Ceci ne l’a pas empêché de continuer le combat par la chanson. Ainsi en 1996, il a chanté la Résistance avec l’album : « A ccix Aḥeddad », le lien avec la résistance de 1871 est facile à déduire. En 1997, il a récidivé avec « Ur ttayes ara », un appel à la population pour ne pas baisser les bras ou sombrer dans le désespoir et la fatalité.
Choqué par l’assassinat de son fidèle ami Matoub Lounes en juin 1998, il a décidé d’arrêter la chanson. En 2000 c’est l’accalmie et Ouazib décide de revenir sur Alger. Il reprend la chanson avec l’album «Tamurt-iw tamurt-iw », sorti en 2000 aux éditions Sawt El Andalib. Un hommage émouvant est rendu à Matoub Lounes avec la chanson intitulée « Ɣas akk-a temmuteḍ ».
En 2002 et 2003, Ouazib a chanté le printemps noir avec respectivement : « A wid yettnadin lehna » et « Ulac Smaḥ Ulac ». En 2006, 2008 et 2010, il revient avec respectivement « Ay At Burhan yeqwan » chez Akfadou Prod, «A Yemma amek a ggeɣ i tegmatt » et « A tilawin » en hommage aux femmes. Enfin en 2015, Ouazib réédite tous ses albums au nombre de 28 chez Akbou Productions.
Il entamera à la fin 2016 l’enregistrement de son nouveau Album de 13 chansons, et ce dès son retour du Canada ou il se trouve depuis plus de 10 jours. Ouazib Mohand Ameziane est en effet l’invité par la FAAN (Fédération des Amazighs de l’Amérique du Nord), pour d’abord lui rendre hommage pour l’ensemble de son parcours très riche en actes de militantisme depuis l’académie berbère au printemps noir 2001, et ensuite pour clôturer le mois Amazigh Avril 2966 à Montréal, très riche en activités.
Soyez nombreux à venir assister au concert de Ouazib Mohand Ameziane le Samedi 30 avril à 19h au Patro le Presvost, sis 7355 Ave Christophe-Colomb, Montréal. Metro Jean-Talon.
Une façon de lui dire merci pour tout ce que vous avez fait pour les nobles causes, que sont l’amazighite et la démocratie.
Racid At Ali uQasi
Ottawa 29 avril 2016.
SIWEL 292221 AVR 16