En haut, veillée funéraire à Paris; en bas, funérailles en Kabylie (PH/SIWEL)
Alors que l'enterrement respectif et de Dda Areqi et de Dda Amar, devait se dérouler le même jour, presqu'à la même heure, ce dimanche 21 février, si le frère de l'un et fils de l'autre ne pouvaient être physiquement présents en Kabylie, pour les obsèques de leurs être chers, après une dernière étreinte; ils étaient néanmoins présents par la pensée, malgré la distance, depuis Paris, où une veillée funéraire à la mémoire des defunts Arezqi Mehenni et Amar Haddag était organisée.
Arezki Mehenni, frère aîné de Ferhat Mehenni, le Président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, est mort vendredi des suites d'une longue maladie, à l'âge de 69 ans.
Quelques heures plus tard en début de soirée, une autre terrible nouvelle vient d'endeuiller le ciel de Kabylie avec l'annonce de la mort de Amar Haddag, à l'âge de 96 ans. père d'Ahmed Haddag, ministre des Institutions kabyles au sein du Gouvernement provisoire kabyle en exil.
L'on ne peut légitimement ne pas se demander jusqu'à quand le Kabyle lamda doit supporter encore qu'un de ses compatriotes puisse vivre ce genre de situations pour le moins inhumaines. Car l'on touche, dans pareil cas, à ce qu'il y'a de plus profond dans les entrailles de chaque être : éprouver le besoin de retrouver les siens, de reposer sa tête sur une épaule, de rassurer, d'essuyer une larme, d'embrasser sa mère qui enterre son propre fils après qu'elle ait déjà enterré son propre petit-fils...
Plus qu'une question vitale, c'en est une de dignité que la Kabylie retrouve son indépendance d'antan, pour assurer l'avenir de nos enfants, leur permettre de s'épanouir en leur évitant de subir l'entreprise d'assimilation arabo-islamiste appliquée par l'état colonial algérien.
wbw
SIWEL 212205 FEV 16
Arezki Mehenni, frère aîné de Ferhat Mehenni, le Président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, est mort vendredi des suites d'une longue maladie, à l'âge de 69 ans.
Quelques heures plus tard en début de soirée, une autre terrible nouvelle vient d'endeuiller le ciel de Kabylie avec l'annonce de la mort de Amar Haddag, à l'âge de 96 ans. père d'Ahmed Haddag, ministre des Institutions kabyles au sein du Gouvernement provisoire kabyle en exil.
L'on ne peut légitimement ne pas se demander jusqu'à quand le Kabyle lamda doit supporter encore qu'un de ses compatriotes puisse vivre ce genre de situations pour le moins inhumaines. Car l'on touche, dans pareil cas, à ce qu'il y'a de plus profond dans les entrailles de chaque être : éprouver le besoin de retrouver les siens, de reposer sa tête sur une épaule, de rassurer, d'essuyer une larme, d'embrasser sa mère qui enterre son propre fils après qu'elle ait déjà enterré son propre petit-fils...
Plus qu'une question vitale, c'en est une de dignité que la Kabylie retrouve son indépendance d'antan, pour assurer l'avenir de nos enfants, leur permettre de s'épanouir en leur évitant de subir l'entreprise d'assimilation arabo-islamiste appliquée par l'état colonial algérien.
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SIWEL 212205 FEV 16