L’AFP aura beau parler des « algériens de Tizi-Ouzou en Algérie », les Kabyles, eux, savent qu’il s’agit là de leur cause et de leur combat pour la simple raison qu’ils sont les initiateurs et les acteurs d’une cause défendue en territoire kabyle et nulle part ailleurs... (Photo/AFP)
N’ayant décemment pas pu occulter le grandiose événement qu’aucune démocratie occidentale n’a eu le courage d’accomplir sur son propre territoire, par amitié au régime algérien, une partie de la presse française, reprenant « les yeux fermés » les dépêche de l’AFP, parle de « déjeuner provocateur en plein ramadan en Algérie » comme le titre avec beaucoup de courage "Le Monde", ou encore comme TF1 qui reprend dépêche et photos des fameux « algériens de Tizi-Ouzou en Algérie », pendant que RFI titre « A Tizi Ouzou, des centaines d'Algériens mangent en public en plein ramadan ». Bref, tout le monde est d’accord pour déposséder la Kabylie du courage politique qu’aucun d’entres-eux n’a jamais eu le cran d’exprimer publiquement...et en France !
D’ailleurs, aucun de ces titres, évoluant pourtant dans un environnement libre, démocratique et laïc, n’avaient fait état de l’appel de Tizi-Ouzou et d’Aokas initié par des citoyens kabyles évoluant, eux en revanche, dans un climat inquisiteur. Non seulement, la presse internationale abdique, se plie aux exigences des alliances d’Etat et aux pétrodollars du Qatar, mais elle « oublie » ou feint de ne « pas voir » que des « courageux » tentent de sortir la tête de l’eau et mènent un combat libérateur qui aurait du également les concerner puisque ce sont les forces de tolérance, de justice et de liberté qui s’opposent publiquement au dictât d’une inquisition érigée en politique d’Etat, certes contre la Kabylie, du moins dans l’immédiat mais qui concerne, à terme, le monde entier. Mais comme l’initiative est kabyle, donc contraire aux intérêts des Etats algérien et français, « on ne voit rien, on n’entend rien et on ne dit rien »; et une fois l’événement quand même réalisé, en dépit de toutes les hostilité, eh bien il fallait encore que ce ne soit surtout pas un événement kabyle, réalisé par des kabyles, en Kabylie.
Mais pour les kabyles, peu importe. Le but des organisateurs était de secouer l’insidieuse torpeur dans laquelle la Kabylie a été immergée en raison d’un fatalisme engrangé par trop d’années de luttes infructueuses, perverties de surcroît par les innombrables trahisons et les compromissions d’une classe politique de prétendus démocrates n’ayant éprouvé aucun remords à cautionner un régime qui a juré de « soumettre la Kabylie ».
En dépit, des moyens colossaux du régime arabo-islamiste algérien, en dépit des lourdes déceptions du passé, en dépit des manipulations médiatiques, en dépit de tout, les kabyles ont, et avec grand succès, renoué avec leur légendaire résistance et leur non moins légendaire courage. Il est des vérités que l’on ne peut occulter, la Kabylie ne sera ni Kaboul, ni Téhéran, ni Peshawar, ni Doha, ni Dubai, ni...Trappes ! La gangrène ne prendra pas au pays des « Hommes libres ».
A l’instar des démocrates de pacotilles, incapables d’élever la moindre protestation face à l'inquisition mais promptes à détourner la sueur des kabyles, L’AFP aura beau parler des « algérien de Tizi-Ouzou en Algérie », les kabyles, eux, savent qu’il s’agit là de leur cause et de leur combat pour la simple raison qu’ils sont les initiateurs et les seuls acteurs d’une cause défendue en territoire kabyle et nulle part ailleurs…
zp,
SIWEL 061659 AOUT 13
D’ailleurs, aucun de ces titres, évoluant pourtant dans un environnement libre, démocratique et laïc, n’avaient fait état de l’appel de Tizi-Ouzou et d’Aokas initié par des citoyens kabyles évoluant, eux en revanche, dans un climat inquisiteur. Non seulement, la presse internationale abdique, se plie aux exigences des alliances d’Etat et aux pétrodollars du Qatar, mais elle « oublie » ou feint de ne « pas voir » que des « courageux » tentent de sortir la tête de l’eau et mènent un combat libérateur qui aurait du également les concerner puisque ce sont les forces de tolérance, de justice et de liberté qui s’opposent publiquement au dictât d’une inquisition érigée en politique d’Etat, certes contre la Kabylie, du moins dans l’immédiat mais qui concerne, à terme, le monde entier. Mais comme l’initiative est kabyle, donc contraire aux intérêts des Etats algérien et français, « on ne voit rien, on n’entend rien et on ne dit rien »; et une fois l’événement quand même réalisé, en dépit de toutes les hostilité, eh bien il fallait encore que ce ne soit surtout pas un événement kabyle, réalisé par des kabyles, en Kabylie.
Mais pour les kabyles, peu importe. Le but des organisateurs était de secouer l’insidieuse torpeur dans laquelle la Kabylie a été immergée en raison d’un fatalisme engrangé par trop d’années de luttes infructueuses, perverties de surcroît par les innombrables trahisons et les compromissions d’une classe politique de prétendus démocrates n’ayant éprouvé aucun remords à cautionner un régime qui a juré de « soumettre la Kabylie ».
En dépit, des moyens colossaux du régime arabo-islamiste algérien, en dépit des lourdes déceptions du passé, en dépit des manipulations médiatiques, en dépit de tout, les kabyles ont, et avec grand succès, renoué avec leur légendaire résistance et leur non moins légendaire courage. Il est des vérités que l’on ne peut occulter, la Kabylie ne sera ni Kaboul, ni Téhéran, ni Peshawar, ni Doha, ni Dubai, ni...Trappes ! La gangrène ne prendra pas au pays des « Hommes libres ».
A l’instar des démocrates de pacotilles, incapables d’élever la moindre protestation face à l'inquisition mais promptes à détourner la sueur des kabyles, L’AFP aura beau parler des « algérien de Tizi-Ouzou en Algérie », les kabyles, eux, savent qu’il s’agit là de leur cause et de leur combat pour la simple raison qu’ils sont les initiateurs et les seuls acteurs d’une cause défendue en territoire kabyle et nulle part ailleurs…
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SIWEL 061659 AOUT 13