Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), l'un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali. (PH/DR)
Alors que la rebellion indépendantiste, laïque et amazighe représentée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) semble ne pas avoir les faveurs du pouvoir algérien, qui nie déjà l'officialisation du fait amazigh en Algérie; l'un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam, ndlr), a envoyé vendredi à Alger et Ouagadougou des délégations pour négocier "la paix" au moment où se prépare l'envoi d'une force armée internationale au Mali.
Ansar Dine, qui est, avec le Mujao, l'un des principaux alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région. est dirigé par Iyad Ag Ghaly qui est lui-même un ancien rebelle touareg qui a épousé l'islamisme radical. Les membres de son mouvement appliquent la charia (loi islamique, ndlr) avec brutalité dans les zones qu'ils contrôlent avec Aqmi, dont les villes de Tombouctou (nord-ouest) et Kidal.
Si Alger n'a pas encore confirmé ou informé cette information, de source proche de la présidence burkinabè, on précise que la délégation se rendant à Ouagadougou (Burkina Faso) y est attendue vendredi soir et qu'elle y rencontrera le président Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne.
De son coté, Mossa Ag Attaher, coordinateur de l’action diplomatique du MNLA et du CTEA en Europe, affirme que « toute intervention militaire ou politique sans une implication franche et directe du MNLA est vouée à l’échec ». Il réaffirme la « disponibilité du mouvement à participer à la résolution du problème du terrorisme au Sahel», mais qu'il « ne servira en aucun cas de sous-main à une quelconque force étrangère qui niera la légitimité du MNLA et du peuple de l’Azawad à prendre son destin en main».
wbw
SIWEL 021933 NOV 12
Ansar Dine, qui est, avec le Mujao, l'un des principaux alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région. est dirigé par Iyad Ag Ghaly qui est lui-même un ancien rebelle touareg qui a épousé l'islamisme radical. Les membres de son mouvement appliquent la charia (loi islamique, ndlr) avec brutalité dans les zones qu'ils contrôlent avec Aqmi, dont les villes de Tombouctou (nord-ouest) et Kidal.
Si Alger n'a pas encore confirmé ou informé cette information, de source proche de la présidence burkinabè, on précise que la délégation se rendant à Ouagadougou (Burkina Faso) y est attendue vendredi soir et qu'elle y rencontrera le président Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne.
De son coté, Mossa Ag Attaher, coordinateur de l’action diplomatique du MNLA et du CTEA en Europe, affirme que « toute intervention militaire ou politique sans une implication franche et directe du MNLA est vouée à l’échec ». Il réaffirme la « disponibilité du mouvement à participer à la résolution du problème du terrorisme au Sahel», mais qu'il « ne servira en aucun cas de sous-main à une quelconque force étrangère qui niera la légitimité du MNLA et du peuple de l’Azawad à prendre son destin en main».
wbw
SIWEL 021933 NOV 12