Na Chrifa, de son vrai nom, Ouerdia Bouchemlal, est née le 9 janvier1926 dans le village d’At Halla de la commune d’Ilmayen, dans la région kabyle de Bordj Bou Arreridj.
L’illustre chanteuse kabyle a commencé sa carrière d’artiste très jeune. Toute petite, on l'envoyait faire paître le troupeau familial et se découvre un joli filet vocal dès l'âge de sept ans. Mais Chrifa est très tôt orpheline de son père. Elle est placée sous la tutelle de ses oncles après le remariage de sa mère et recevait des corrections sévères pour ses escapades musicales.
À l'âge de dix-huit ans, elle décide de quitter sa région natale pour aller vivre sa vocation à Aqvu, avant de s’installer quelque temps plus tard pour Alger. C’est dans le train qui la conduisait vers Alger qu’elle compose le titre qui fera sa renommée : « Bqa 3la xir ay Aqvu » (« Adieu Akbou »). Elle s’impose rapidement comme la maîtresse du chant kabyle et entre à la chaîne kabyle de la radio algérienne. Pendant des années, elle tourne un peu partout en Algérie et enregistre de nombreuses chansons qui sont soit de sa composition, soit puisées dans le patrimoine populaire kabyle. Telles seront toutes des succès.
Na Chrifa ne se souvient plus du nombre exacte de ses chansons mais elle les estimait à quelques 800 titres. Cependant, elle n'a pas vraiment vécu de son art. Dépouillée par le fisc alors qu'elle ne toucha aucun droit d'auteur, elle arrête tout dans les années soixante-dix et se retrouve à faire des ménagères à la télévision algérienne, oubliée de tous quand, pendant ce temps, de grands artistes de son époque puisaient sans vergogne dans son répertoire. La nouvelle génération des années quatre-vingt la redécouvrent et la placent en tête d'affiche et ce n’est que tardivement que Chrifa eu droit à la reconnaissance qui lui était due.
Reconnue comme la spécialiste des préludes (Acewiq) et des chants d'amour (Ahiha), les poèmes et les mélodies qu'elle compose s'inspirent des chansons traditionnelles mais aussi de sa propre expérience. Elle chantait la vie sous tous ses aspects et c’est le plus souvent sa propre souffrance qui lui a inspiré la force et l’émotion de certaines de ses chansons. Ses chansons les plus célèbres sont : Bqa 3la xir ay Aqvu (1942) , Ay Azerzur (1956), Azwaw (1972) et Sniwa d ifendhalen 1990.Na Chrifa a eu une vie difficile et ses dernières années n’ont pas été à la hauteur de l’immense don qu’elle a fait à la Kabylie. Ce n’est qu’en 2012, puis en 2013 que de vibrants hommages lui sont enfin rendus.
Na Chrifa ou Chrifa n Weqvu est une des figure les plus emblématique de la chanson kabyle au féminin. Elle nous a quitté hier soir à l’âge de 88 ans après avoir enrichi le patrimoine artistique kabyle de pas moins de 800 chansons à jamais inscrites dans la mémoire collective kabyle dont la célèbre « Bqa 3la xir ay Aqvu »
Source Wikipédia
maa,
SIWEL 141556 MARS 14
L’illustre chanteuse kabyle a commencé sa carrière d’artiste très jeune. Toute petite, on l'envoyait faire paître le troupeau familial et se découvre un joli filet vocal dès l'âge de sept ans. Mais Chrifa est très tôt orpheline de son père. Elle est placée sous la tutelle de ses oncles après le remariage de sa mère et recevait des corrections sévères pour ses escapades musicales.
À l'âge de dix-huit ans, elle décide de quitter sa région natale pour aller vivre sa vocation à Aqvu, avant de s’installer quelque temps plus tard pour Alger. C’est dans le train qui la conduisait vers Alger qu’elle compose le titre qui fera sa renommée : « Bqa 3la xir ay Aqvu » (« Adieu Akbou »). Elle s’impose rapidement comme la maîtresse du chant kabyle et entre à la chaîne kabyle de la radio algérienne. Pendant des années, elle tourne un peu partout en Algérie et enregistre de nombreuses chansons qui sont soit de sa composition, soit puisées dans le patrimoine populaire kabyle. Telles seront toutes des succès.
Na Chrifa ne se souvient plus du nombre exacte de ses chansons mais elle les estimait à quelques 800 titres. Cependant, elle n'a pas vraiment vécu de son art. Dépouillée par le fisc alors qu'elle ne toucha aucun droit d'auteur, elle arrête tout dans les années soixante-dix et se retrouve à faire des ménagères à la télévision algérienne, oubliée de tous quand, pendant ce temps, de grands artistes de son époque puisaient sans vergogne dans son répertoire. La nouvelle génération des années quatre-vingt la redécouvrent et la placent en tête d'affiche et ce n’est que tardivement que Chrifa eu droit à la reconnaissance qui lui était due.
Reconnue comme la spécialiste des préludes (Acewiq) et des chants d'amour (Ahiha), les poèmes et les mélodies qu'elle compose s'inspirent des chansons traditionnelles mais aussi de sa propre expérience. Elle chantait la vie sous tous ses aspects et c’est le plus souvent sa propre souffrance qui lui a inspiré la force et l’émotion de certaines de ses chansons. Ses chansons les plus célèbres sont : Bqa 3la xir ay Aqvu (1942) , Ay Azerzur (1956), Azwaw (1972) et Sniwa d ifendhalen 1990.Na Chrifa a eu une vie difficile et ses dernières années n’ont pas été à la hauteur de l’immense don qu’elle a fait à la Kabylie. Ce n’est qu’en 2012, puis en 2013 que de vibrants hommages lui sont enfin rendus.
Na Chrifa ou Chrifa n Weqvu est une des figure les plus emblématique de la chanson kabyle au féminin. Elle nous a quitté hier soir à l’âge de 88 ans après avoir enrichi le patrimoine artistique kabyle de pas moins de 800 chansons à jamais inscrites dans la mémoire collective kabyle dont la célèbre « Bqa 3la xir ay Aqvu »
Source Wikipédia
maa,
SIWEL 141556 MARS 14