L'ancien international camerounais Joseph Antoine Bell (PH/DR)
« On est loin de la vérité. Est-ce qu’une ardoise marche ? Elle l’a tué où ? Quand ? Et qui la tenait ? » Voilà comment Joseph Antoine Bell réagit à l’explication donnée à la mort du footballeur camerounais Albert Ebossé Bodjongo par le ministre algérien de la Jeunesse et des sports Mohammed Tahmi. Celui-ci expliquait que c’est une « ardoise tranchante récupérée sur un chantier, près du stade du 1er Novembre 1954 à Tizi Ouzou » qui avait atteint le joueur de la Jeunesse Sportive Kabylie. L’ancien international et capitaine camerounais du club français de l’Olympique de Marseille soutient qu’ « une ardoise toute seule ne tue personne ».
Pour le consultant football de RFI et éditorialiste d’Africa 24, « l’ardoise ne fait pas partie des choses que les spectateurs emportent souvent au stade ». Il réitère ses déclarations du 31 août 2014 lorsqu’il affirmait sur les antennes de la télévision camerounaise Canal 2 international que c’est un « loubard » du président de la Jeunesse sportive Kabylie qui avait tué Ebossé Bodjongo. Le footballeur retraité, réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche attend toujours d’être contredit. « J’attends les preuves du contraire de mes déclarations du 31 août 2014. Qu’on nous montre les images d’Ebossé mort sur le terrain, la gorge tranchée ».
Et de démontrer que si l’attaquant camerounais avait été tué sur le terrain, on l’aurait su : « quand j’étais joueur, j’ai eu à recevoir des projectiles, j’étais blessé et on m’a soigné sur le terrain et tout le monde l’a vu ». Pour lui, les autorités sportives et politiques algériennes veulent cacher quelque chose. « L’enjeu, c’est que s’il est mort sur le terrain, ce sera que quelqu’un lui a lancé un projectile au hasard et là, on parlera d’un accident. J’ai des raisons de croire qu’il n’a pas été victime d’un accident », certifie un Joseph Antoine Bell plus que sûr de lui.
wbw/avec Camer.de
SIWEL 141426 SEP 14
Pour le consultant football de RFI et éditorialiste d’Africa 24, « l’ardoise ne fait pas partie des choses que les spectateurs emportent souvent au stade ». Il réitère ses déclarations du 31 août 2014 lorsqu’il affirmait sur les antennes de la télévision camerounaise Canal 2 international que c’est un « loubard » du président de la Jeunesse sportive Kabylie qui avait tué Ebossé Bodjongo. Le footballeur retraité, réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche attend toujours d’être contredit. « J’attends les preuves du contraire de mes déclarations du 31 août 2014. Qu’on nous montre les images d’Ebossé mort sur le terrain, la gorge tranchée ».
Et de démontrer que si l’attaquant camerounais avait été tué sur le terrain, on l’aurait su : « quand j’étais joueur, j’ai eu à recevoir des projectiles, j’étais blessé et on m’a soigné sur le terrain et tout le monde l’a vu ». Pour lui, les autorités sportives et politiques algériennes veulent cacher quelque chose. « L’enjeu, c’est que s’il est mort sur le terrain, ce sera que quelqu’un lui a lancé un projectile au hasard et là, on parlera d’un accident. J’ai des raisons de croire qu’il n’a pas été victime d’un accident », certifie un Joseph Antoine Bell plus que sûr de lui.
wbw/avec Camer.de
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