Incendie à Adekkar. Août 2012. (PH/DR)
Dans cette lettre ouverte, publiée le 20 Août 2012, le président de l'Anavad a fait un historique sur ces « incendies infernaux » qui ont commencé en 2004. Selon le président de l'Anavad, avant la mise sur pied du Gouvernement Provisoire Kabyle, ces incendies qui « sont le fait du pouvoir » ont été revendiqué par ce dernier au nom de la lutte contre le terrorisme : « Officiellement, ce geste criminel est justifié par la soi-disant lutte contre les terroristes islamistes qui, en réalité, ne sont que des agents de cette même armée. Ils se déguisent en terroristes pour que le pouvoir algérien, raciste envers les Kabyles, légitime un déploiement militaire destiné à les massacrer en cas de nouvelle révolte pacifique, comme en 2001-2003 » s'inquiète le président de l'Anavad.
Pour Ferhat Mehenni «Ces incendies volontaires, l’appauvrissement économique, l’inquisition récurrente pendant chaque mois de ramadhan, et les kidnappings de commerçants et d’entrepreneurs Kabyles sont des actes qui visent à mette le peuple Kabyle à genoux. »
Le président de l'Anavad conclut en demandant à «GREEN PEACE, WWF, et les instances de l’ONU chargées de la protection de la nature, d’intervenir auprès des autorités algériennes pour qu’elles cessent immédiatement leurs actes criminels contre la nature en Kabylie » et en interpellant le Conseil de Sécurité de l'ONU sur « la légitimité du peuple kabyle à exercer son droit à l’autodétermination » qui, selon Ferhat Mehenni, « demeure la seule manière permettant à la Kabylie de sécuriser autant son peuple que l’avenir de ses enfants. »
mld
SIWEL 210832 AOU 12
Pour Ferhat Mehenni «Ces incendies volontaires, l’appauvrissement économique, l’inquisition récurrente pendant chaque mois de ramadhan, et les kidnappings de commerçants et d’entrepreneurs Kabyles sont des actes qui visent à mette le peuple Kabyle à genoux. »
Le président de l'Anavad conclut en demandant à «GREEN PEACE, WWF, et les instances de l’ONU chargées de la protection de la nature, d’intervenir auprès des autorités algériennes pour qu’elles cessent immédiatement leurs actes criminels contre la nature en Kabylie » et en interpellant le Conseil de Sécurité de l'ONU sur « la légitimité du peuple kabyle à exercer son droit à l’autodétermination » qui, selon Ferhat Mehenni, « demeure la seule manière permettant à la Kabylie de sécuriser autant son peuple que l’avenir de ses enfants. »
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