ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLIE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
REMERCIEMENTS
A l’occasion du 20 avril 2016, le peuple kabyle vient de remporter une victoire éclatante. Il a exprimé de manière magistrale, non seulement son aspiration mais aussi, sa détermination à exercer son droit à son autodétermination. A l’appel du MAK-ANAVAD, les centaines de milliers de citoyens kabyles descendus dans la rue à Tuvirett, Vgayet, Tizi-wezzu et Vumerdas, et dans la diaspora (Paris et Montréal), ont clamé haut et fort leur rêve d’un Etat kabyle souverain.
Les menaces des autorités coloniales, réitérées chaque jours depuis plus d’un mois, de réprimer les marches du MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie), ou d’organiser des contremarches pour provoquer des affrontements entre manifestants n’ont au final fait peur à personne. Bien au contraire, elles n’ont fait que renforcer la détermination de chaque citoyen kabyle à s’acquitter de son devoir patriotique à l’égard de la Kabylie. Le légendaire courage des Kabyles s’est une fois de plus révélé intact. N’est-ce pas eux qui, au moment où déjà en 2001 l’Algérie tirait sur eux à balles explosives, ont eu cette phrase lourde de sens : « Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts ! » ? Oui ! Tant que le peuple kabyle ne sera pas libre et indépendant, personne parmi ses enfants ne baissera les bras.
Les drapeaux kabyles flottant fièrement dans les airs ont honoré nos montagnes, le ciel et le soleil et régaleront pour l’éternité les yeux sur photos et vidéos ayant immortalisé les événements.
La Kabylie est en marche vers sa liberté et personne ne pourra l’arrêter.
Au nom de l’Anavad, au nom du MAK et au nom de toute la Kabylie, je rends hommage à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour montrer au monde entier que le peuple kabyle, uni et civilisé est digne d’être admis au sein de l’ONU.
Je félicite cadres et militant(e)s du MAK-ANAVAD qui ont permis une victoire aussi brillante sur le néocolonialisme algérien en Kabylie.
Des sources d’information fiables font état de policiers kabyles qui ont refusé d’obtempérer aux ordres de réprimer les marches, comme certains ont pu le faire en 2014. La Kabylie est fière d’eux. Quel que soit le corps de sécurité où vous évoluez, il est moralement légitime de ne pas exécuter des ordres qui heurtent votre conscience. Réprimer ses frères n’a rien de glorieux. La Kabylie est votre seule patrie, notre seul avenir à tous.
Enfin, en mon nom personnel, je remercie tous les artistes (chanteurs et comédiens) qui ont permis, par leurs prestations, de clôturer ces journées commémoratives du Printemps Noir, dans la fête et la joie.
Je saisis cette occasion pour appeler Alger à se rendre à l’évidence de la nécessaire souveraineté de la Kabylie et de se mettre dans la perspective de sa réalisation. La violence est à bannir. La Kabylie pose un problème politique auquel il ne peut y avoir de solution que politique. L’absence de président responsable juridiquement est une belle opportunité pour aller dans le sens exigé par la marche du monde, celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La Kabylie y est prête.
Exil, le 21/04/2016
Ferhat At Sɛid (Mehenni),
Président de l’Anavad
SIWEL AVR 2016
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLIE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
REMERCIEMENTS
A l’occasion du 20 avril 2016, le peuple kabyle vient de remporter une victoire éclatante. Il a exprimé de manière magistrale, non seulement son aspiration mais aussi, sa détermination à exercer son droit à son autodétermination. A l’appel du MAK-ANAVAD, les centaines de milliers de citoyens kabyles descendus dans la rue à Tuvirett, Vgayet, Tizi-wezzu et Vumerdas, et dans la diaspora (Paris et Montréal), ont clamé haut et fort leur rêve d’un Etat kabyle souverain.
Les menaces des autorités coloniales, réitérées chaque jours depuis plus d’un mois, de réprimer les marches du MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie), ou d’organiser des contremarches pour provoquer des affrontements entre manifestants n’ont au final fait peur à personne. Bien au contraire, elles n’ont fait que renforcer la détermination de chaque citoyen kabyle à s’acquitter de son devoir patriotique à l’égard de la Kabylie. Le légendaire courage des Kabyles s’est une fois de plus révélé intact. N’est-ce pas eux qui, au moment où déjà en 2001 l’Algérie tirait sur eux à balles explosives, ont eu cette phrase lourde de sens : « Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts ! » ? Oui ! Tant que le peuple kabyle ne sera pas libre et indépendant, personne parmi ses enfants ne baissera les bras.
Les drapeaux kabyles flottant fièrement dans les airs ont honoré nos montagnes, le ciel et le soleil et régaleront pour l’éternité les yeux sur photos et vidéos ayant immortalisé les événements.
La Kabylie est en marche vers sa liberté et personne ne pourra l’arrêter.
Au nom de l’Anavad, au nom du MAK et au nom de toute la Kabylie, je rends hommage à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour montrer au monde entier que le peuple kabyle, uni et civilisé est digne d’être admis au sein de l’ONU.
Je félicite cadres et militant(e)s du MAK-ANAVAD qui ont permis une victoire aussi brillante sur le néocolonialisme algérien en Kabylie.
Des sources d’information fiables font état de policiers kabyles qui ont refusé d’obtempérer aux ordres de réprimer les marches, comme certains ont pu le faire en 2014. La Kabylie est fière d’eux. Quel que soit le corps de sécurité où vous évoluez, il est moralement légitime de ne pas exécuter des ordres qui heurtent votre conscience. Réprimer ses frères n’a rien de glorieux. La Kabylie est votre seule patrie, notre seul avenir à tous.
Enfin, en mon nom personnel, je remercie tous les artistes (chanteurs et comédiens) qui ont permis, par leurs prestations, de clôturer ces journées commémoratives du Printemps Noir, dans la fête et la joie.
Je saisis cette occasion pour appeler Alger à se rendre à l’évidence de la nécessaire souveraineté de la Kabylie et de se mettre dans la perspective de sa réalisation. La violence est à bannir. La Kabylie pose un problème politique auquel il ne peut y avoir de solution que politique. L’absence de président responsable juridiquement est une belle opportunité pour aller dans le sens exigé par la marche du monde, celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La Kabylie y est prête.
Exil, le 21/04/2016
Ferhat At Sɛid (Mehenni),
Président de l’Anavad
SIWEL AVR 2016