« C’est le 5 juin 2001 que pour la première fois, il y a eu une déclaration appelant le peuple kabyle à se prendre en charge indépendamment du régime raciste algérien qui était à ce moment-là en train d’assassiner à l’arme de guerre le peuple kabyle ». Ce crime d’Etat s’est soldé par le martyr de 128 kabyles et des milliers de blessés, pour la plupart restés handicapés à vie ; le peuple kabyle en a été profondément marqué. Il a subitement pris conscience de son extrême isolement face à l’indifférence générale du reste de l’Algérie, lui qui s’était, jusque-là, battu avec générosité pour l’Algérie entière. « C’est encore au mois de juin qu’un autre grand pas a été franchi par la Kabylie ». En effet, « c’est le premier juin 2010 que le Gouvernement provisoire kabyle a été mis en place à Paris pour jeter les premières bases d’un Etat kabyle » afin de l’affranchir définitivement du régime despotique d’Alger qui tente, à ce jour de troquer notre identité millénaire contre une autre identité importée d’Arabie avec laquelle la Kabylie ne partage rien.
« C’est encore au moins de juin qu’a eu lieu un autre évènement historique et même fondateur pour le peuple kabyle : le 14 juin qui a vu 2 millions de kabyles investir Alger, la capitale du régime algérien. Aucun peuple au monde n’a jamais fait sortir 2 millions de personnes ». La Kabylie l’a fait dans un environnement profondément hostile à son existence et l’accueil, extrêmement violent, qui lui a été réservé, à provoqué dans la conscience kabyle la rupture d’avec cette fausse nation qu’est l’Algérie arabo-islamique. C’est pour cette raison que le gouvernement provisoire kabyle a instauré le « 14 juin, journée de la Nation Kabyle ». A cet effet, l’Anavad demande à chaque citoyen kabyle «d’éteindre les lumières de leurs foyers chaque 14 juin à 22h 00, pendant une minute et d'allumer des bougies que chacun mettra à ses fenêtres, pour que du noir de l’oppression algérienne, jaillisse la flamme de la liberté de la Kabylie et pour que tous ceux qui sont mort pour sa liberté sachent que nous les honorons et que leur sacrifice n’a pas été vain».
« Le mois de juin est aussi celui de la douleur et des profondes blessures que nous a laissé l’ennemi ». « C’est le 25 juin 1998 que Matoub Lounes a été assassiné par le régime et ses alliés ». Matoub Lounes a été ravi aux siens, à son peuple, comme il aimait tant à le dire en parlant du peuple kabyle, à un moment crucial de l’avenir politique qui se dessinait pour la Kabylie que le régime s’apprêtait à livrer pieds et poings liés, sans aucune opposition, au noir dessin qu’il lui réservait : crime d’Etat de 2001, terrorisme, banditisme, marasme économique, un véritable plan de « destruction massive de la Kabylie ».
C’est aussi au mois de juin qu’Améziane Mehenni, fils ainé de Ferhat Mehenni, fondateur du MAK et leader du souverainisme kabyle, a été assassiné à Paris. Il a été assassiné le 19 juin d’une main de maître qui demeure étrangement insaisissable à la police judiciaire française.
«Beaucoup de Kabyles ont été assassinés dans l’anonymat et l’impunité, rendons-leur hommage, ne les oublions pas et honorons leur ultime sacrifice. N’oublions pas non plus ceux qui se battent sur le terrain, dans des conditions difficiles, face à un pouvoir sournois et sans aucun scrupule».
Le président de l’Anavad, termine son message en adressant ses «salutations les plus chaleureuses aux militants de la cause Kabyle, en particulier à ceux du MAK». Le leader kabyle a évoqué «en particulier le militant Kamel Chetti qui a été arbitrairement arrêté à cause de son activisme et de son statut de membre de la direction du MAK». Kamel Chetti subit le dictât et l’injustice d’un régime raciste qui dispose de tous les moyens de pratiquer sa discrimination et son injustice. Il é été jugée et incarcéré pour 6 mois. Il croupit actuellement dans la maison d’arrêt de Tizi-Ouzou avec des dizaines de détenus de droits commun.« Les instances internationales et Amnesty international ont été saisis afin qu’ils soient dûment informé de ce qui se pratique contre les militants kabyle et qu’ils interfèrent auprès du régime despotique algérien».
Enfin, le président de l’Anavad a tenu à rappeler que «le peuple kabyle est l’enfant du printemps, que ce soit en 1980 avec le printemps amazigh, ou en 2001 avec le printemps noir de Kabylie. Mais au printemps de cette année, nous avons franchi un autre grand pas, nous avons marché avec une autre formation kabyle dont nous ne partageons pas les idées politiques mais par cet acte, nous avons donné naissance, en ce jour de printemps 2013, à la solidarité et à la fraternité kabyle malgré les divergences et les approches politiques». La solidarité et la fraternité kabyle est indispensable. «C’est un grand pas que nous venons de franchir car enfin, la Kabylie parle avec elle-même et ses enfants, malgré leurs divergences, ont troqué l’opposition inter kabyle contre la fraternité kabylo-kabyle». Le printemps prochain n’en sera que plus beau encore. La Kabylie est voué à disposer de son propre destin, elle ne saurait s’accommoder de faux semblant.
zp,
SIWEL 082053 JUIN 13
« C’est encore au moins de juin qu’a eu lieu un autre évènement historique et même fondateur pour le peuple kabyle : le 14 juin qui a vu 2 millions de kabyles investir Alger, la capitale du régime algérien. Aucun peuple au monde n’a jamais fait sortir 2 millions de personnes ». La Kabylie l’a fait dans un environnement profondément hostile à son existence et l’accueil, extrêmement violent, qui lui a été réservé, à provoqué dans la conscience kabyle la rupture d’avec cette fausse nation qu’est l’Algérie arabo-islamique. C’est pour cette raison que le gouvernement provisoire kabyle a instauré le « 14 juin, journée de la Nation Kabyle ». A cet effet, l’Anavad demande à chaque citoyen kabyle «d’éteindre les lumières de leurs foyers chaque 14 juin à 22h 00, pendant une minute et d'allumer des bougies que chacun mettra à ses fenêtres, pour que du noir de l’oppression algérienne, jaillisse la flamme de la liberté de la Kabylie et pour que tous ceux qui sont mort pour sa liberté sachent que nous les honorons et que leur sacrifice n’a pas été vain».
« Le mois de juin est aussi celui de la douleur et des profondes blessures que nous a laissé l’ennemi ». « C’est le 25 juin 1998 que Matoub Lounes a été assassiné par le régime et ses alliés ». Matoub Lounes a été ravi aux siens, à son peuple, comme il aimait tant à le dire en parlant du peuple kabyle, à un moment crucial de l’avenir politique qui se dessinait pour la Kabylie que le régime s’apprêtait à livrer pieds et poings liés, sans aucune opposition, au noir dessin qu’il lui réservait : crime d’Etat de 2001, terrorisme, banditisme, marasme économique, un véritable plan de « destruction massive de la Kabylie ».
C’est aussi au mois de juin qu’Améziane Mehenni, fils ainé de Ferhat Mehenni, fondateur du MAK et leader du souverainisme kabyle, a été assassiné à Paris. Il a été assassiné le 19 juin d’une main de maître qui demeure étrangement insaisissable à la police judiciaire française.
«Beaucoup de Kabyles ont été assassinés dans l’anonymat et l’impunité, rendons-leur hommage, ne les oublions pas et honorons leur ultime sacrifice. N’oublions pas non plus ceux qui se battent sur le terrain, dans des conditions difficiles, face à un pouvoir sournois et sans aucun scrupule».
Le président de l’Anavad, termine son message en adressant ses «salutations les plus chaleureuses aux militants de la cause Kabyle, en particulier à ceux du MAK». Le leader kabyle a évoqué «en particulier le militant Kamel Chetti qui a été arbitrairement arrêté à cause de son activisme et de son statut de membre de la direction du MAK». Kamel Chetti subit le dictât et l’injustice d’un régime raciste qui dispose de tous les moyens de pratiquer sa discrimination et son injustice. Il é été jugée et incarcéré pour 6 mois. Il croupit actuellement dans la maison d’arrêt de Tizi-Ouzou avec des dizaines de détenus de droits commun.« Les instances internationales et Amnesty international ont été saisis afin qu’ils soient dûment informé de ce qui se pratique contre les militants kabyle et qu’ils interfèrent auprès du régime despotique algérien».
Enfin, le président de l’Anavad a tenu à rappeler que «le peuple kabyle est l’enfant du printemps, que ce soit en 1980 avec le printemps amazigh, ou en 2001 avec le printemps noir de Kabylie. Mais au printemps de cette année, nous avons franchi un autre grand pas, nous avons marché avec une autre formation kabyle dont nous ne partageons pas les idées politiques mais par cet acte, nous avons donné naissance, en ce jour de printemps 2013, à la solidarité et à la fraternité kabyle malgré les divergences et les approches politiques». La solidarité et la fraternité kabyle est indispensable. «C’est un grand pas que nous venons de franchir car enfin, la Kabylie parle avec elle-même et ses enfants, malgré leurs divergences, ont troqué l’opposition inter kabyle contre la fraternité kabylo-kabyle». Le printemps prochain n’en sera que plus beau encore. La Kabylie est voué à disposer de son propre destin, elle ne saurait s’accommoder de faux semblant.
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SIWEL 082053 JUIN 13