(PH/MAK)
Le pouvoir colonial, paniqué par cette rencontre entre la population et ses représentants légitimes, mais toujours déficitaire en clairvoyance, a jugé bon de déployer sur les axes routiers menant vers ce lieu de rendez-vous kabyle une armada de policiers "armés" comme en temps de guerre.
L’objectif du pouvoir colonial d’Alger, mondialement célèbre à présent pour son indigence en science stratégique et du bon sens, a été d’empêcher, quitte à user de tous les subterfuges et de tous les moyens d’intimidations, est de tenter d’empêcher la tenue de ce meeting.
C’est dans cette farfelue perspective effectivement que les régions d’Iferhounène, Aïn El Hammam et Ililtène sans compter les axes routiers reliant Tizi-Ouzou et ces régions ont été envahies par des policiers, armés jusqu’aux dents et prêts à verser dans les actes de guerre. La fouille des véhicules a été presque systématique.
D’ailleurs, c’est au niveau du barrage fixe de la Briqueterie (sortie est de la ville des Genêts) que Bouaziz Aït-Chebib a subi une fouille systématique. Même sa sacoche, qui contenait des affaires strictement personnelles, a été passée au peigne fin. Le véhicule, pourtant anonyme dans lequel voyageait le Président du MAK a été passé à «la loupe». A croire que tout le nucléaire militaire des grandes puissances de ce monde était caché dans la malle de ce véhicule. Les autres passagers ont également subi la fouille exagérée des policiers.
Bien plus tard, soit après la fin du meeting lequel a attiré beaucoup de monde, en dépit du froid, beaucoup de militants du MAK et autres simples citoyens ont fait l’objet d’une interpellation suivie d’un interrogatoire à Iferhounènene, c’est le cas des militants Harouni Abdellah et son fils Aylamas et Abdekader Ould Abdeslam.
Concernant la teneur de ce meeting, comme d’habitude, elle a été d’une grande richesse en termes politiques. Après tout, le verbe juste est le propre des cadres dirigeants du MAK. En effet, l’un après l’autre, les animateurs du meeting ont mis l’accent sur les principes de la construction d’un Etat kabyle. Toutes les questions clefs tournant autour de l’autodétermination du peuple kabyle, c’est-à-dire pourquoi l’autodétermination? Quand l’autodétermination? Et comment sera l’autodétermination ? Ont été abordées et explicitées.
En ce qui le concerne, Bouaziz Aït Chebib a abordé le volet de l’économie. Les derniers événements vécus en Kabylie, plus particulièrement à Tizi-Ouzou, ont été également analysés et décortiqués. Le premier à être mis en avant a trait à la tentative du pouvoir de récupérer la mémoire de feu Lounès Matoub en décidant de faire de sa maison un patrimoine matériel commun. Les cadres dirigeant du MAK ont rappelé à Tizit que c’est le pouvoir qui a assassiné le Rebelle et que jusqu’à présent la lumière n’a pas été faite sur ce crime abject. Par la même occasion, le MAK a saisi cette opportunité pour manifester son soutien indéfectible à Nadia Matoub.
Concernant les élus de Kabylie, les cadres et dirigeants du MAK ont rappelé leur rôle de simple faire- valoir. La dernière preuve signalée et étalée à l’occasion de ce meeting est celle relative au cas du maire d’At Zemzer qui a cru pouvoir autoriser la tenue d’une conférence politique sur sa propre circonscription administrative. Les animateurs du meeting ont révélé que suite à cette tentative d’organiser un rendez-vous politique de son propre chef, le préfet (wali) de Tizi-Ouzou, Brahim Merrad, l’a menacé de lui retirer son mandat de maire.
C’est à cause du poids insignifiant de l’élu que les cadres dirigeants du MAK ont, à partir du village de Tizit, lancé, encore une fois, un appel à tous les élus de Kabylie de rendre leur mandat afin de ne pas servir de couverture démocratique au régime fasciste d’Alger. Les ligues algériennes des droits de l’Homme ont été également mises à l’index par les animateurs du meeting de Tizit. Ils les ont même qualifiées de «pseudo ligues des droits de l’Homme» puisque les personnes qu’elles prétendent défendre «sont choisies à la carte».
Signalons enfin, que les cadres et dirigeants du MAK ont réitéré à partir de Tizit l’appel à la marche à Tizi-Ouzou le 20 avril prochain à l’occasion du Printemps noir et du Printemps amazigh : « Le 20 avril, nous marcherons même si le pouvoir colonial tente de nous en empêcher », ont martelé les dirigeants du MAK.
De Tizi-Ouzou, Said Tissegouine
SIWEL 251533 MAR 16
L’objectif du pouvoir colonial d’Alger, mondialement célèbre à présent pour son indigence en science stratégique et du bon sens, a été d’empêcher, quitte à user de tous les subterfuges et de tous les moyens d’intimidations, est de tenter d’empêcher la tenue de ce meeting.
C’est dans cette farfelue perspective effectivement que les régions d’Iferhounène, Aïn El Hammam et Ililtène sans compter les axes routiers reliant Tizi-Ouzou et ces régions ont été envahies par des policiers, armés jusqu’aux dents et prêts à verser dans les actes de guerre. La fouille des véhicules a été presque systématique.
D’ailleurs, c’est au niveau du barrage fixe de la Briqueterie (sortie est de la ville des Genêts) que Bouaziz Aït-Chebib a subi une fouille systématique. Même sa sacoche, qui contenait des affaires strictement personnelles, a été passée au peigne fin. Le véhicule, pourtant anonyme dans lequel voyageait le Président du MAK a été passé à «la loupe». A croire que tout le nucléaire militaire des grandes puissances de ce monde était caché dans la malle de ce véhicule. Les autres passagers ont également subi la fouille exagérée des policiers.
Bien plus tard, soit après la fin du meeting lequel a attiré beaucoup de monde, en dépit du froid, beaucoup de militants du MAK et autres simples citoyens ont fait l’objet d’une interpellation suivie d’un interrogatoire à Iferhounènene, c’est le cas des militants Harouni Abdellah et son fils Aylamas et Abdekader Ould Abdeslam.
Concernant la teneur de ce meeting, comme d’habitude, elle a été d’une grande richesse en termes politiques. Après tout, le verbe juste est le propre des cadres dirigeants du MAK. En effet, l’un après l’autre, les animateurs du meeting ont mis l’accent sur les principes de la construction d’un Etat kabyle. Toutes les questions clefs tournant autour de l’autodétermination du peuple kabyle, c’est-à-dire pourquoi l’autodétermination? Quand l’autodétermination? Et comment sera l’autodétermination ? Ont été abordées et explicitées.
En ce qui le concerne, Bouaziz Aït Chebib a abordé le volet de l’économie. Les derniers événements vécus en Kabylie, plus particulièrement à Tizi-Ouzou, ont été également analysés et décortiqués. Le premier à être mis en avant a trait à la tentative du pouvoir de récupérer la mémoire de feu Lounès Matoub en décidant de faire de sa maison un patrimoine matériel commun. Les cadres dirigeant du MAK ont rappelé à Tizit que c’est le pouvoir qui a assassiné le Rebelle et que jusqu’à présent la lumière n’a pas été faite sur ce crime abject. Par la même occasion, le MAK a saisi cette opportunité pour manifester son soutien indéfectible à Nadia Matoub.
Concernant les élus de Kabylie, les cadres et dirigeants du MAK ont rappelé leur rôle de simple faire- valoir. La dernière preuve signalée et étalée à l’occasion de ce meeting est celle relative au cas du maire d’At Zemzer qui a cru pouvoir autoriser la tenue d’une conférence politique sur sa propre circonscription administrative. Les animateurs du meeting ont révélé que suite à cette tentative d’organiser un rendez-vous politique de son propre chef, le préfet (wali) de Tizi-Ouzou, Brahim Merrad, l’a menacé de lui retirer son mandat de maire.
C’est à cause du poids insignifiant de l’élu que les cadres dirigeants du MAK ont, à partir du village de Tizit, lancé, encore une fois, un appel à tous les élus de Kabylie de rendre leur mandat afin de ne pas servir de couverture démocratique au régime fasciste d’Alger. Les ligues algériennes des droits de l’Homme ont été également mises à l’index par les animateurs du meeting de Tizit. Ils les ont même qualifiées de «pseudo ligues des droits de l’Homme» puisque les personnes qu’elles prétendent défendre «sont choisies à la carte».
Signalons enfin, que les cadres et dirigeants du MAK ont réitéré à partir de Tizit l’appel à la marche à Tizi-Ouzou le 20 avril prochain à l’occasion du Printemps noir et du Printemps amazigh : « Le 20 avril, nous marcherons même si le pouvoir colonial tente de nous en empêcher », ont martelé les dirigeants du MAK.
De Tizi-Ouzou, Said Tissegouine
SIWEL 251533 MAR 16