Après l'hommage rendu à l’intellectuel et révolutionnaire, feu Jean-Mouhoub Amrouche et le meeting animé à lloulen Oumalou, le Président du MAK et sa délégation prirent la direction de Tuviret, plus exactement à Raffour où ils avaient rendez-vous avec la population. Le pouvoir arabo-islamiste d’Alger et non moins lige de la France néocoloniale, averti par ses réseaux d’informateurs sur ce rendez-vous, a alors déployé son « armée » de gendarmes sur tous les axes routiers et chemins menant vers cette localité. Le nombre de gendarmes mobilisés pour repérer et intercepter les éléments du MAK était tel que même les sentes étaient étroitement surveillées. En dépit de cette « Opération Jumelles » version algérienne et 2016, Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades, ont, au prix d’un effort intelligent, réussi à rejoindre leur lieu de rendez-vous. Celui-ci a été effectivement honoré. Mieux encore, c’est une foule forte nombreuse , composée surtout de jeunes, qui était venue écouter le discours des responsables du MAK.
Il va sans dire que la teneur du discours a été à la hauteur de l’exigence de la situation. En effet, l’un après l’autre, Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem et Hachim Mohand Ouamer ont souligné le danger mortel guettant le peuple kabyle s’il continue à vivre en épousailles contre-nature avec Alger.
Les animateurs du meeting, après avoir rappelé le rôle moteur joué par les jeunes en tous les temps et de par le monde dans les mouvements révolutionnaires, ont martelé que la libération de la Kabylie du joug colonial imposé par Alger lequel jouit de l’appui et la complicité des régimes étrangers favorables au panarabisme pur et dur impliquent dès lors directement la jeunesse kabyle. C’est cette même jeunesse d’ailleurs qui a porté aujourd’hui les couleurs et la voie kabyles sur la scène internationale.
Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades ont rappelé également à l’assistance que la demande du peuple kabyle est conforme aux textes internationaux. « Le droit pour chaque peuple de prendre son propre destin en main est bel bien la colonne vertébrale des textes onusiens », ont martelé les orateurs. Ceux-ci ont également mis l’accent sur les forts dividendes que le peuple kabyle aura à tirer après l’obtention de son autodétermination.
Enfin , avant de se séparer avec la population de Raffour et des villages environnants, Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades ont renouvelé l’appel aux Kabyles, hommes et femmes, à sortir le 20 avril pour exiger l’application de leur droit à l’autodétermination.
Said Tissegouine
Il va sans dire que la teneur du discours a été à la hauteur de l’exigence de la situation. En effet, l’un après l’autre, Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem et Hachim Mohand Ouamer ont souligné le danger mortel guettant le peuple kabyle s’il continue à vivre en épousailles contre-nature avec Alger.
Les animateurs du meeting, après avoir rappelé le rôle moteur joué par les jeunes en tous les temps et de par le monde dans les mouvements révolutionnaires, ont martelé que la libération de la Kabylie du joug colonial imposé par Alger lequel jouit de l’appui et la complicité des régimes étrangers favorables au panarabisme pur et dur impliquent dès lors directement la jeunesse kabyle. C’est cette même jeunesse d’ailleurs qui a porté aujourd’hui les couleurs et la voie kabyles sur la scène internationale.
Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades ont rappelé également à l’assistance que la demande du peuple kabyle est conforme aux textes internationaux. « Le droit pour chaque peuple de prendre son propre destin en main est bel bien la colonne vertébrale des textes onusiens », ont martelé les orateurs. Ceux-ci ont également mis l’accent sur les forts dividendes que le peuple kabyle aura à tirer après l’obtention de son autodétermination.
Enfin , avant de se séparer avec la population de Raffour et des villages environnants, Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades ont renouvelé l’appel aux Kabyles, hommes et femmes, à sortir le 20 avril pour exiger l’application de leur droit à l’autodétermination.
Said Tissegouine