Après la minute de silence à la mémoire d’Ait Ahmed et tous les martyrs de la Kabylie, Fawzi At Ixlef, secrétaire national à la promotion de la culture et de la langue kabyles, Younes Yahiaoui, président du conseil universitaire de Vgayet, Anaruz Awaghlis, membre de la coordination de Chemini, Farid Djenadi, secrétaire général , Bouaziz Ait Chebib, président du MAK, se sont succédés au micro pour traiter de l’actualité kabyle.
Édifier une école et une université kabyles tournées vers le progrès et la modernité, instaurer des institutions kabyles pour protéger notre langue, Taqvaylit, dénoncer le terrorisme fiscal dirigé contre la Kabylie, l’insécurité et la nécessité de fonder un Etat kabyle comme seule et unique solution à la question kabyle ... sont les thèmes développés par les orateurs du MAK .
En parlant de la souveraineté de la Kabylie, les orateurs ont lancé un appel en direction des élus en Kabylie afin de se retirer car « les Collectivités, dépourvues de moyens et de pouvoirs sont devenues des postes avancés du régime colonial algérien dont les élus deviennent malgré eux, une caution et des instruments».
Concernant les sénatoriales, les responsables du MAK ont rappelé que le RCD n’a eu aucun siège et le FFS est vainqueur dans deux wilayas ( départements), Tizi-Ouzou et Vgayet, donc une partie seulement de la Kabylie. C’est une preuve supplémentaire que ces deux partis sont en perte de vitesse même dans leur fief naturel d’où l’urgence d’unifier les rangs kabyles pour sauver la Kabylie des griffes du régime algérien, en instaurant son propre Etat.
Revenant sur l’enterrement d’Ait Ahmed, le président du MAK a déclaré : «Concernant une certaine presse qui pense entacher l’image du MAK en le tenant responsable de l’empêchement de Sellal et ses 40 voleurs de se rendre sur les lieux des obsèques, je déclare : oui ce sont nos militants qui les ont chassés de la Kabylie car ils sont venus en colonisateurs et le peuple kabyle n’accepte pas la soumission. Sellal, Ouyahia et consort agressent la Kabylie, alors ils ont eu la réponse qu’ils méritent de la part du peuple Kabyle qui a démontré une autre fois de plus son unité et sa grandeur».
«Le peuple Kabyle est en rupture totale avec tout ce qui symbolise l’Algérie : la foule n’a brandi aucun drapeau algérien, les officiels algériens et leur gendarmerie ont été chassés, Ait Ahmed a été accueilli avec des drapeaux kabyles et Amazighs. Cela annonce une nouvelle ère, celle de la libération de la Kabylie du joug algérien»
Abordant la campagne de dénigrement orchestrée par la presse privée du pouvoir colonial algérien contre Ferhat Mehenni, avec l’aide et la complicité de pseudos opposants, Bouaziz Ait Chebib, affirme : «Faire le procès d’un homme qui a accompli son devoir en se recueillant à la mémoire d’Ait Ahmed dénote de la part de ceux qui s’y sont adonnés leur totale ignorance de la culture et des traditions kabyles. Ferhat Mehenni a agi avec dignité. Les Kabyles l’auraient condamné s’il avait manqué à son devoir vis-à-vis de son aîné. Il n’y a rien de plus naturel qu’un symbole d’une génération rende hommage au symbole de la génération précédente. N’en déplaise à ses détracteurs, ce sont eux les égarés dans cette histoire. A Ferhat l’honneur, à eux le déshonneur».
En conclusion Bouaziz appelle les kabyles à participer massivement aux marches du 12 janvier à Vgayet et Tizi Ouzou: «Le 12 janvier sera un autre rendez-vous avec l’histoire. Nous devons être dignes de nos aspirations légitimes qui nous imposent l’union et la fraternité. Les intimidations, les menaces, les arrestations et les dénigrements qui ciblent les acteurs de la liberté de la Kabylie prouvent simplement que l’heure de la victoire est proche. Alors, continuons à agir kabylement pour arriver sûrement».
A la fin, l'assistance a salué le drapeau kabyle avec l'hymne national kabyle.
cdb,
SIWEL 030748 JAN 16
Édifier une école et une université kabyles tournées vers le progrès et la modernité, instaurer des institutions kabyles pour protéger notre langue, Taqvaylit, dénoncer le terrorisme fiscal dirigé contre la Kabylie, l’insécurité et la nécessité de fonder un Etat kabyle comme seule et unique solution à la question kabyle ... sont les thèmes développés par les orateurs du MAK .
En parlant de la souveraineté de la Kabylie, les orateurs ont lancé un appel en direction des élus en Kabylie afin de se retirer car « les Collectivités, dépourvues de moyens et de pouvoirs sont devenues des postes avancés du régime colonial algérien dont les élus deviennent malgré eux, une caution et des instruments».
Concernant les sénatoriales, les responsables du MAK ont rappelé que le RCD n’a eu aucun siège et le FFS est vainqueur dans deux wilayas ( départements), Tizi-Ouzou et Vgayet, donc une partie seulement de la Kabylie. C’est une preuve supplémentaire que ces deux partis sont en perte de vitesse même dans leur fief naturel d’où l’urgence d’unifier les rangs kabyles pour sauver la Kabylie des griffes du régime algérien, en instaurant son propre Etat.
Revenant sur l’enterrement d’Ait Ahmed, le président du MAK a déclaré : «Concernant une certaine presse qui pense entacher l’image du MAK en le tenant responsable de l’empêchement de Sellal et ses 40 voleurs de se rendre sur les lieux des obsèques, je déclare : oui ce sont nos militants qui les ont chassés de la Kabylie car ils sont venus en colonisateurs et le peuple kabyle n’accepte pas la soumission. Sellal, Ouyahia et consort agressent la Kabylie, alors ils ont eu la réponse qu’ils méritent de la part du peuple Kabyle qui a démontré une autre fois de plus son unité et sa grandeur».
«Le peuple Kabyle est en rupture totale avec tout ce qui symbolise l’Algérie : la foule n’a brandi aucun drapeau algérien, les officiels algériens et leur gendarmerie ont été chassés, Ait Ahmed a été accueilli avec des drapeaux kabyles et Amazighs. Cela annonce une nouvelle ère, celle de la libération de la Kabylie du joug algérien»
Abordant la campagne de dénigrement orchestrée par la presse privée du pouvoir colonial algérien contre Ferhat Mehenni, avec l’aide et la complicité de pseudos opposants, Bouaziz Ait Chebib, affirme : «Faire le procès d’un homme qui a accompli son devoir en se recueillant à la mémoire d’Ait Ahmed dénote de la part de ceux qui s’y sont adonnés leur totale ignorance de la culture et des traditions kabyles. Ferhat Mehenni a agi avec dignité. Les Kabyles l’auraient condamné s’il avait manqué à son devoir vis-à-vis de son aîné. Il n’y a rien de plus naturel qu’un symbole d’une génération rende hommage au symbole de la génération précédente. N’en déplaise à ses détracteurs, ce sont eux les égarés dans cette histoire. A Ferhat l’honneur, à eux le déshonneur».
En conclusion Bouaziz appelle les kabyles à participer massivement aux marches du 12 janvier à Vgayet et Tizi Ouzou: «Le 12 janvier sera un autre rendez-vous avec l’histoire. Nous devons être dignes de nos aspirations légitimes qui nous imposent l’union et la fraternité. Les intimidations, les menaces, les arrestations et les dénigrements qui ciblent les acteurs de la liberté de la Kabylie prouvent simplement que l’heure de la victoire est proche. Alors, continuons à agir kabylement pour arriver sûrement».
A la fin, l'assistance a salué le drapeau kabyle avec l'hymne national kabyle.
cdb,
SIWEL 030748 JAN 16