Après que le président du MAK Bouaziz ait Chebib ait été interpellé par la police algérienne à Tizi Ouzou sans aucune raison valable de droit, à l’exception du droit de la force dont le Gouvernement algérien use en Kabylie comme dans un territoire occupé, Hocine Azem Secretaire National aux Relations Extérieures du MAK, avait fait pareillement l’objet arbitrairement d’une interpellation aux Ouadhias par la police, au mépris de toutes les règles de droit n’eussent celles de la Loi de la jungle.
Les responsables du MAK continuent leur petit bonhomme de chemin pour dénoncer les pratiques anti-kabyles du Gouvernement algérien au pays kabyle, dans lequel il agit et tente de régir la vie publique en conquérant expansionniste et colonialiste par des actes ignominieux contre le peuple kabyle, sans pour autant respecter les conventions onusiennes ratifiées par l’Etat algérien devant la communauté internationale.
Ainsi donc, Bouaziz Ait Chebib et Hocine Azem se sont rendus avec Abdlah Gherib,Benzid Djamel, Kamel Chetti, maitre Rahmouni et Becha Boussa dans la Commune d’Agouni Gueghrane, autrement dit la Commune de Slimane Azem auquel la famille militante du MAK avait baptisé une Place en son nom dans la Ville de Tizi Ouzou, ce jeudi 16 avril , en dénonciation du premier jour de « Constantine Capitale de la culture arabe ». Il est évident que les cadres du MAK interpellés n’ont pas atténués d’un iota leur verve dans le discours public qu’ils ont tenu durant tout le meeting qui s’est déroulé devant une foule nombreuse à Agouni Gueghrane au village de Slimane Azem dans la région des Ouadhias.
Hocine Azem, qui avait d’emblée donné le là, n’a pas mâché ses mots à l’encontre du Gouvernement algérien, qui tergiverse, de concéder au droit à l’autodétermination du peuple kabyle tout en le défendant urbi orbi pour le peuple palestinien et le peuple sahraoui. Mais il refuse le même droit au peuple azawadien de l’ex-nord du Mali et le droit à l'autodétermination du peuple kabyle en abusant et usant d’un droit à géométrie variable en fonction des considérations idéologiques et d’appartenance différentes, ethniques, sans étique politique du droit égalitaire des peuples à disposer d’eux même, et au mépris du principe équitable des Droits de l'Homme que les nations et les peuples sont égaux en droits et devoirs inscrits en lettres d’or dans la Charte des nation-Unies.
Quant au Président du Mak Bouaziz Ait Chebib, qui n’a pas été avec le dos de la cueillir avec les Gouvernement successifs algériens depuis 1962 en responsabilisant les générations successives dans leurs combats respectifs, tout en mettant en relief les stratégies adoptées tantôt payantes et tantôt perdantes, sans pour autant dire que les leaders kabyles de toutes les époques charnières ayant marqué l’Histoire de la Kabylie n’aient eu à se tromper de combat ni de stratégie car toutes les générations avaient réalisé une étape historique pour qu'enfin le peuple kabyle, occulté par les colonialismes, ait pu accéder en 2001, lors du Printemps noir, à sa propre maturité politique afin de poser finalement la problématique en termes de peuple kabyle en Algérie, mais plus jamais en termes de revendications subsidiaires linguistiques et culturelles uniquement.
Bien mieux, Le Président du MAK appelle le peuple kabyle à puiser du droit international onusien plutôt que le droit transversal, en l’occurrence le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, que tous les traités onusiens ratifiés par l’Algérie accordent au peuple kabyle, pour ériger son Etat dans le cadre du droit à l’autodétermination à l’instar de tous les peuples du monde.
Il est à noter que les responsables du MAK n’ont pas oublié d’exhorter les présents forts nombreux à prendre part aux marches populaires des deux Printemps 80 et 2001pour exprimer leur adhésion forte au projet politique du MAK afin de sortir de l’imbroglio des revendications classiques et traditionnelles de la Kabylie dont le « siècle identitaire » de notre époque plutôt est d’ordre géopolitique et géostratégique .
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SIWEL 171905 AVR 15