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Après avoir sillonné la Kabylie pour porter la voix de l'autodétermination, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie a été accueilli, hier à 17h par la localité d'Agouni Gueghrane afin de clôturer sa campagne de rejet des présidentielles algériennes.
Après avoir rendu hommage aux martyrs de la Kabylie, aux artistes Slimane Azem et Abchiche Belaid, deux enfants d'Agouni Gueghrane ainsi qu'à Jean Lmouhouv Amrouche décédé le 16 avril 1961, Bouaziz Ait Chebib, Hocine Azem, Hachim Mohand Ouamer, se sont succédés au micro afin d'expliquer la position du MAK concernant la mascarade du 17 avril, le Projet pour un État Kabyle et dénoncer la politique d'occupation et d'arabisation que mène le pouvoir algérien en Kabylie.
Pour le président du MAK , la Kabylie se singularise davantage à l'occasion de l'élection présidentielle algérienne: " les meetings anti-vote ont eu lieu en Kabylie, via le MAK, et nulle part ailleurs en Algérie. Les manifestations contre le scrutin du 17 avril se sont déroulées uniquement en Kabylie avec une forte mobilisation populaire. Ailleurs, il n'y a rien à signaler étant donné que même les tentatives de "Barakat " ont échoué partout. ceci-dit, la Kabylie constitue un peuple à part entière et par voie de conséquence, elle doit se doter de son propre État". En continuant dans le même ordre d'idée, Bouaziz Ait Chebib, a déclaré devant devant une foule mixte et nombreuse, scandant : ulac lvot ulac: " " Le 15 avril, la Kabylie a marché pour rejeter les présidentielles algériennes. Le 20 avril, elle marchera pour rejeter leurs résultats et exiger son droit à l'autodétermination."
Hocine Azem, a déchiré au cours de son intervention, les programmes des deux candidats du système, à savoir, Bouteflika et Ben Flis, pour exprimer le rejet des présidentielles algériennes qu'il a qualifié d'une simple pièce de théâtre écrite par la France, mise en scène par le Général Toufik, avec les deux candidats du système comme acteurs. Tant dis que Louiza Hanoune, Touati, Rebaine, Belaide Abdelaziz, leur participation se limite à un rôle de figurants.
Hachim Mohand Ouamer, a de son côté mis l'accent sur le devoir patriotique de tout kabyle digne de ce nom, de contribuer à la mise en place d'un État kabyle, seul garant de la pérennité et la prospérité de la Kabylie.
Tout en fustigeant le pouvoir et ses relais locaux, le président a martelé avec insistance: "nous ne sommes pas venus pour vous demander de ne pas voter car nous sommes tous que les citoyens d'Agouni Guegahrane, rejetteront, à l'instar de tout le peuple kabyle, les élections de la honte. Nous appelons à l'unité du peuple kabyle afin de déjouer les plans diaboliques du régime raciste d'Alger qui ne vit que pour réaliser l'extinction de la Kabylie, bastion de la résistance et de la démocratie. Cette unité doit s'affirmer et s'exprimer le 20 avril pour porter tous ensemble la voix de l' espoir et de la liberté".
Les dirigeants du MAK ont rendu un vibrant hommage à l'Anavad et son président Ferhat Mehenni, pour le travail diplomatique effectué dans le cadre de l'internationalisation de la question kabyle.
Après avoir rendu hommage aux martyrs de la Kabylie, aux artistes Slimane Azem et Abchiche Belaid, deux enfants d'Agouni Gueghrane ainsi qu'à Jean Lmouhouv Amrouche décédé le 16 avril 1961, Bouaziz Ait Chebib, Hocine Azem, Hachim Mohand Ouamer, se sont succédés au micro afin d'expliquer la position du MAK concernant la mascarade du 17 avril, le Projet pour un État Kabyle et dénoncer la politique d'occupation et d'arabisation que mène le pouvoir algérien en Kabylie.
Pour le président du MAK , la Kabylie se singularise davantage à l'occasion de l'élection présidentielle algérienne: " les meetings anti-vote ont eu lieu en Kabylie, via le MAK, et nulle part ailleurs en Algérie. Les manifestations contre le scrutin du 17 avril se sont déroulées uniquement en Kabylie avec une forte mobilisation populaire. Ailleurs, il n'y a rien à signaler étant donné que même les tentatives de "Barakat " ont échoué partout. ceci-dit, la Kabylie constitue un peuple à part entière et par voie de conséquence, elle doit se doter de son propre État". En continuant dans le même ordre d'idée, Bouaziz Ait Chebib, a déclaré devant devant une foule mixte et nombreuse, scandant : ulac lvot ulac: " " Le 15 avril, la Kabylie a marché pour rejeter les présidentielles algériennes. Le 20 avril, elle marchera pour rejeter leurs résultats et exiger son droit à l'autodétermination."
Hocine Azem, a déchiré au cours de son intervention, les programmes des deux candidats du système, à savoir, Bouteflika et Ben Flis, pour exprimer le rejet des présidentielles algériennes qu'il a qualifié d'une simple pièce de théâtre écrite par la France, mise en scène par le Général Toufik, avec les deux candidats du système comme acteurs. Tant dis que Louiza Hanoune, Touati, Rebaine, Belaide Abdelaziz, leur participation se limite à un rôle de figurants.
Hachim Mohand Ouamer, a de son côté mis l'accent sur le devoir patriotique de tout kabyle digne de ce nom, de contribuer à la mise en place d'un État kabyle, seul garant de la pérennité et la prospérité de la Kabylie.
Tout en fustigeant le pouvoir et ses relais locaux, le président a martelé avec insistance: "nous ne sommes pas venus pour vous demander de ne pas voter car nous sommes tous que les citoyens d'Agouni Guegahrane, rejetteront, à l'instar de tout le peuple kabyle, les élections de la honte. Nous appelons à l'unité du peuple kabyle afin de déjouer les plans diaboliques du régime raciste d'Alger qui ne vit que pour réaliser l'extinction de la Kabylie, bastion de la résistance et de la démocratie. Cette unité doit s'affirmer et s'exprimer le 20 avril pour porter tous ensemble la voix de l' espoir et de la liberté".
Les dirigeants du MAK ont rendu un vibrant hommage à l'Anavad et son président Ferhat Mehenni, pour le travail diplomatique effectué dans le cadre de l'internationalisation de la question kabyle.